Gaston Menier — Wikipédia

Gaston Menier
Illustration.
Gaston Menier en 1910.
Fonctions
Sénateur français

(25 ans, 10 mois et 2 jours)
Élection 3 janvier 1909
Circonscription Seine-et-Marne
Député français

(10 ans, 8 mois et 3 jours)
Élection 22 mai 1898
Réélection 27 avril 1902
6 mai 1906
Circonscription Seine-et-Marne
Législature VIIe, VIIIe et IXe (Troisième République)
Groupe politique Gauche radicale
Prédécesseur Eugène Derveloy
Successeur Raphaël Perrissoud
Maire de Noisiel

(21 ans)
Prédécesseur Henri Menier
Successeur Jacques Menier
Maire de Bussy-Saint-Martin

(23 ans)
Maire de Lognes

(8 ans)
Successeur Albert Menier
Conseiller général de Seine-et-Marne

(43 ans)
Circonscription Canton de Lagny-sur-Marne
Prédécesseur Louis-Alexandre Foucher de Careil
Successeur Albert Nast
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Ancien 7e arrondissement de Paris
Date de décès (à 79 ans)
Lieu de décès 8e arrondissement de Paris
Nationalité Française
Parti politique RRRS
Père Émile Menier
Mère Claire Henriette Clémence Gérard
Conjoint Julie Rodier
Profession industriel

Gaston Menier, né le à Paris (Seine) et mort le dans la même commune, est un industriel et homme politique français[1].

Gaston Émile André Menier est le fils d'Émile Justin Menier, et de Claire Henriette Gérard[2]. Il hérite de l'empire industriel de son père, dans lequel il s'investit avec son frère Henri. Il mène à bien les projets industriels et sociaux de son père en développant l'usine de chocolat de Noisiel et la cité ouvrière de Noisiel pensée et fondée par celui-ci.

Dans la lignée de son père, Gaston s'investit aussi en politique au sein du Parti radical : maire de Lognes entre 1884 et 1892, puis maire de Bussy-Saint-Martin, conseiller général du canton de Lagny-sur-Marne de 1891 à sa mort, député de Meaux en 1898 puis sénateur à partir de 1909. À la mort de son frère en 1913, il lui succède à la mairie de Noisiel. En 1894, Gaston Menier finance la construction d'un pont reliant Torcy à Vaires, dont le chantier commencera deux ans plus tard[3].

C'était un libéral libre-échangiste, membre français honoraire du Cobden Club (en), un club britannique libre-échangiste, du nom du militant du libre-échange Richard Cobden[4]. Il est secrétaire, vice-président puis président d'honneur de la Ligue permanente pour la défense des intérêts des contribuables et des consommateurs, fondée en 1879 par son père[5], et président à partir de 1905 de la Société des industriels et commerçants de France[6], qui militent pour un programme libéral et libre-échangiste.

Vie privée

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En 1910, Gaston Menier demande à l'architecte Stephen Sauvestre de lui construire une résidence secondaire dans l'Oise, sur la commune de Lamorlaye. La villa, achevée en 1913, prend le nom de Tourne-Bride[7]. En 1940, la propriété familiale est réquisitionnée par l'armée allemande, qui y installe le Lebensborn de Bois Larris.

Distinction

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  • « Gaston Menier », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]

Notes et références

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  1. « MENIER Gaston », sur senat.fr (consulté le ).
  2. « Acte de décès », sur archives.paris.fr (consulté le ), p. 7
  3. « torcy77.fr/14.html »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  4. Journal des débats, 22 novembre 1903
  5. Le Droit populaire, 8 janvier 1881
  6. Le Temps, 14 avril 1905. Cf. la page Yves Guyot
  7. « Réunion des Musées Nationaux-Grand Palais - », sur photo.rmn.fr (consulté le )

Articles connexes

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Liens externes

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