Gaston Monod — Wikipédia
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Gaston Monod, né le et mort en Lorraine le , est un linguiste et professeur de littérature française.
Biographie
[modifier | modifier le code]Monod est le neveu de l'historien Gabriel Monod. Il rentre à l'École nationale des chartes[réf. nécessaire] et est à sa sortie engagé par Karl Lamprecht à l'Institut für Kultur- und Universalgeschichte (Institut d'histoire globale et culturelle) de Leipzig. Il y enseigne le français à partir de 1909 (les « Exercices pratiques de français »), et y tient également des cours à propos de la culture et de la littérature françaises. Ses cours sont pleins et s'avèrent, d'après le directeur de l'Institut Karl Lamprecht « comme d'excellents moyens de soutenir l'échange intellectuel entre nos deux nations, et tout spécialement de répandre parmi les membres de l'Institut (370 ce semestre) le sens et l'amour de la culture française »[1].
Monod, français en Allemagne et marié depuis le à une allemande de Leipzig, vit particulièrement tragiquement l'arrivée de la Première Guerre mondiale. Il est enrôlé du côté français et tombe dès les premiers jours de combat en Lorraine.
Son « Französischer Sprachführer » (Guide linguistique français) est réédité plusieurs fois jusqu'en 1935.
Ouvrages
[modifier | modifier le code]- L’Œuvre de Bernhard Kellermann, La Revue mondiale (ancienne Revue des Revues), Vol. 106 (1914), p. 525–539.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- ↑ Cité par Matthias Middell: « Weltgeschichtsschreibung im Zeitalter der Verfachlichung und Professionalisierung. Das Leipziger Institut für Kultur- und Universalgeschichte 1890–1990 », Tome 2, Akademische Verlagsanstalt, 2005, p. 544.