Georges Charachidzé — Wikipédia
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Nom de naissance | Georges Michel Charachidze |
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La mémoire indo-européenne du Caucase (d) |
Georges Charachidzé, né le à Paris et mort le dans la même ville[1], français d'origine géorgienne, est un linguiste et historien de la Géorgie et plus généralement du Caucase.
Biographie
[modifier | modifier le code]Georges Charachidzé est le fils de David Charachidzé (1886-1935), journaliste et membre de l'Assemblée constituante de Géorgie, qui dut fuir son pays après l'invasion soviétique de la Géorgie (1921) et s'installa à Paris. David Charachizé épousa une institutrice française qui donna naissance à Georges Charachidzé. Ce dernier apprit le géorgien en même temps que le français et fut en contact avec la communauté géorgienne de France, notamment celle de Leuville-sur-Orge.
En 1953, il rencontre Georges Dumézil qui va diriger sa thèse de doctorat sur le Système religieux de la Géorgie païenne et l'influencer profondément. Il entre ensuite au CNRS.
Ne pouvant se rendre dans le Caucase pendant la période soviétique, il fait de nombreux voyages en Turquie où il peut rencontrer les membres de la plupart des communautés caucasiennes en exil. Il apprend une dizaine de langues caucasiennes en plus du géorgien, comme le mingrélien et l'ossète.
De 1965 à 1998, il enseigne le géorgien à l'INALCO, comme professeur, et à l'École pratique des hautes études (IVe section), comme chargé de conférences.
En 1984, il préside la Société de linguistique de Paris. Avec Dumézil, il fonde en 1985 la Revue des études géorgiennes et caucasiennes, qu'il a dirigée.
Il est élu correspondant de l'Académie des inscriptions et belles-lettres le . Il était membre étranger de l'Académie des sciences de Géorgie.
Il meurt le et est inhumé au carré géorgien du cimetière de Leuville-sur-Orge[2].
Décorations
[modifier | modifier le code]Œuvre scientifique
[modifier | modifier le code]Publications
[modifier | modifier le code]- Le système religieux de la Géorgie païenne : analyse structurale d’une civilisation, Paris, Maspero, 1968.
- Introduction à l’étude de la féodalité géorgienne : le Code de Georges le Brillant, Paris, Droz, 1971.
- Articles dans le Dictionnaire des mythologies et des religions des sociétés traditionnelles et du monde antique, Yves Bonnefoy éd., Paris, Flammarion, 1981 : « Arménie. La religion et les mythes », « Caucase du Nord », « Géorgie. La religion et les mythes des Géorgiens de la montagne », « Les Ossètes ».
- Prométhée ou le Caucase : Essai de mythologie contrastive, Flammarion, coll. « Nouvelle bibliothèque scientifique » (1re éd. 1986).
- La mémoire indo-européenne du Caucase, Paris, Hachette, 1987.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Relevé des fichiers de l'Insee
- Luc Méloua : "Les tombes géorgiennes du cimetière de Leuville-sur-Orge Site Samchoblo consulté le 4 novembre 2015
- « Bulletin officiel des décorations, médailles et récompenses n°08 du 17 octobre 1998 - Légifrance », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- « Georges Charachidzé », Encyclopaedia universalis (En ligne).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Émigration géorgienne vers la France
- Georges Dumézil
- Liste des personnalités françaises d’origine géorgienne
Liens externes
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- Ressource relative à la recherche :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Biographie par Mirian Méloua
- Intervention de Jacques Legrand, président de l'INALCO, aux obsèques de Georges Charachidzé ()