Georges Charles Coudray — Wikipédia
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Décès | (à 82 ans) 15e arrondissement de Paris |
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Georges Charles Coudray (né à Paris le et mort à Paris 15e le [1]) est un sculpteur et médailleur français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Georges Charles Coudray est le frère du sculpteur Marie Alexandre Lucien Coudray (1864-1932[2]).
Il entre à l'École des beaux-arts de Paris en 1884[2] où il est élève d'Alexandre Falguière, Henri Allouard et Gabriel-Jules Thomas[3].
Il expose régulièrement au Salon des artistes français de 1883 à 1890, plus sporadiquement ensuite jusqu'en 1903[2]. Il y présente de nombreux bustes et statuettes[4].
Ses sculptures en plâtre, pierre naturelle, terre cuite et le plus souvent en bronze de jeunes femmes élégantes ou tirées de sujets mythologiques sont principalement de style Art nouveau[5]. Mais Coudray est également connu pour ses œuvres orientalistes[6].
L'artiste exécute aussi des objets d'art décoratifs comme des vases[2] et est un des concepteurs des objets en métal de style Art nouveau pour la fabrique allemande Orivit[7].
On doit à Georges Coudray quelques médailles éditées par la Monnaie de Paris, notamment entre 1926 et 1932[2].
Œuvres
[modifier | modifier le code]- Claudine, statuette en bronze, Saint-Sauveur-en-Puisaye, musée Colette[8].
- Buste Art nouveau, terre cuite, Sarreguemines, Moulin de la Blies - Musée des techniques faïencières[9].
- Aquila, bronze, 1892, localisation inconnue[2].
- Tahoser, Salon de 1892, plâtre, localisation inconnue[2].
- Les Nénuphars, 1899, buste en terre cuite, localisation inconnue[6].
- Iris, Salon de 1902, statue en marbre, localisation inconnue[10].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 15e, n° 4030, vue 7/31.
- Stéphane Richemond, Les orientalistes : dictionnaire des sculpteurs, XIXe – XXe siècles, Paris, Les Éditions de l'Amateur, , 222 p. (ISBN 978-2-85917-484-2).
- Veuve Hérissany, Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure, dessins, modèles : Artistes vivants exposés au palais des Champs Elysées, , p. 243.
- Monique Cornand, Colette: Paris, [10 mai-15 septembre] 1973, Bibliothèque Nationale, , 215 p., p. 10.
- France 2, « Affaire conclue », Télé scoop, (consulté le ).
- « Coudray Marie Georges Charles », L'égide antique, (consulté le ).
- « ORIVIT 1894-1905 Société allemande, fabriquant d'articles en métal », Senses Art nouveau (consulté le ).
- Francine Dugast-Portes, Colette, les pouvoirs de l'écriture, Presse universitaire de Rennes, , 213 p. (ISBN 978-2-7535-4591-5, lire en ligne), p. 69.
- [PDF] Sarreguemines-Passions, « Sarreguemines-Passion, dossier de presse, don aux musées de Sarreguemines », sarreguemines-passions.eu, (consulté le ).
- (en) Pierre Kjellberg, Bronzes of the 19th Century : Dictionary of Sculptors, , 685 p. (ISBN 978-0-88740-629-4), p. 227
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Stéphane Richemond, Les orientalistes: dictionnaire des sculpteurs, XIXe – XXe siècles, Les Éditions de l'Amateur, 2008, p. 78-79.
- Emmanuel Bénézit, « Georges Charles Coudray », in Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs ((en) extrait en ligne).
- Pierre Kjellberg, Bronzes of the 19th Century: Dictionary of Sculptors, Schiffer Publishing Ltd, (en), , p. 227.
Liens externes
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- Ressource relative aux beaux-arts :