Georges René Boos — Wikipédia

Georges René Boos
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Georges René Boos (né le à Keskastel dans le Bas-Rhin et mort le à Völklingen, en Allemagne), fils de Georges et Louise née Decker[1], est un volontaire dans les troupes allemandes de la Seconde Guerre mondiale.

Ayant été impliqué dans le massacre d’Oradour, il fut condamné à mort par le tribunal militaire de Bordeaux le . Engagé volontaire il ne put bénéficier de la mesure d'amnistie votée par l'Assemblée nationale en faveur des Malgré-Nous dont il ne faisait pas partie, mais il bénéficia de la politique générale d'indulgence à l'égard des collaborateurs en étant gracié puis libéré en 1958. En , le magazine Paris Match le retrouve en Allemagne[2],[3],[4].

Boos est né en 1923 dans une famille d'agriculteurs. Ouvrier métallurgique à Hagondange lors de l'annexion allemande de l'Alsace-Moselle, il s'engage en dans la Waffen-SS, où il devient infirmier sur le front de l'Est. Gendarme militaire en Normandie en 1942, il est cependant renvoyé sur le front de Russie en . Revenu à Bordeaux en 1944, c'est gradé comme sergent qu'il participe au massacre d'Oradour. Il a activement participé au massacre, notamment en achevant au pistolet les blessés mitraillés dans le garage Desourteaux et la remise Beaulieu. Il aurait également abattu deux femmes fuyant leur maison en feu et menacé un jeune incorporé de force alsacien qui lui demandait s’il était vraiment obligé d’agir ainsi... Il participera au « maquillage » du massacre le 11 juin 1944 et rejoindra ensuite le front normand avec la division « Das Reich »[5]. Arrêté par les Alliés près de Compiègne, il est incarcéré de 1947 à 1948 à Bordeaux. En 1953, il y est condamné à mort. En obtenant qu'il plaide coupable, le président du tribunal militaire Marcel Nussy-Saint-Saëns s'arrange cependant pour atténuer les peines.

Il sera libéré en 1959 et partira vivre en Allemagne. Il meurt le à Völklingen.

Références

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  1. Nicolas Mengus et André Hugel, Entre deux fronts Tome 1, éditions Pierron, 2007, d'après un courrier de l'inspecteur Émile Dominy de la Sureté Nationale de Strasbourg au Commissaire chargé du Service de Recherche des criminels de guerre à Strasbourg daté du 20 février 1947 (Archives Départementales du Bas Rhin)
  2. Régis Le Sommier et Denis Trierweiler, « Georges René Boos - Notre enquête sur l'exécuteur d'Oradour », Paris Match,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Boos first statement (made at Saarbrücken on 23 November 1962), Oradour.info
  4. « Oradour-sur-Glane : l'un des derniers meurtrier SS vivant, parle pour la première fois depuis 53 ans », France Télévisions.
  5. https://www.lepopulaire.fr/oradour-sur-glane-87520/actualites/ss-a-oradour-et-condamne-a-bordeaux-georges-boos-s-est-eteint-en-toute-discretion_12158282/

Bibliographie

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Articles connexes

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