Germaine Gallois — Wikipédia
Germaine Gallois
Germaine Gallois par Jean Reutlinger
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture | |
Nom de naissance | Marthe Jeanne Clémence Gallais |
Nationalité | |
Activités | |
Conjoint |
Marthe Jeanne Clémence Gallais dite Germaine Gallois, née le à Paris 10e[1] et morte le à Paris 8e[2], est une chanteuse et comédienne française.
Biographie
[modifier | modifier le code]Elle naît le 26 février 1869 dans le 10e arrondissement de Paris.
Décédée des suites d'une longue maladie à l'âge de 63 ans, elle était depuis veuve du comédien et chanteur d'opérette Guillaume Guy[3] (1857-1917).
Carrière
[modifier | modifier le code]Spectacles
[modifier | modifier le code]- Voyages dans Paris, première représentation au Théâtre de la Porte Saint-Martin, à Paris, en 1891[4].
- Les Marionnettes de l'année, première représentation au Théâtre de la Renaissance, à Paris, en 1891[4].
- La Dot de Brigitte, opérette en 3 actes, livret de Paul Ferrier, Antony Mars, musique de Victor Roger, Gaston Serpette, avec Juliette Simon-Girard (Brigitte), Félix Huguenet (le colonel), Germaine Gallois (Hortense), première représentation : Théâtre des Bouffes-Parisiens, .
- Ninette, opéra-comique en 3 actes, livret de Charles Clairville, musique de Charles Lecocq, avec Germaine Gallois (Ninon de Lenclos), Piccaluga (Cyrano), première représentation : Théâtre des Bouffes-Parisiens, .
- L'Œil crevé, opéra-bouffe en 3 actes, texte d'Hector Crémieux, musique d'Hervé, avec Germaine Gallois, Gabrielle Méaly, Théâtre des Variétés, .
- Monsieur Lohengrin, opérette en 3 actes, livret de Fabrice Carré, musique d'Edmond Audran, avec Hittemans (Billemote), Charles Lamy (Boussard), Germaine Gallois (Cécile Blandin), première représentation : Théâtre des Bouffes-Parisiens, .
- Le pompier de service, première représentation au Théâtre des Variétés à Paris, en 1897[4].
- Paris qui marche, revue d'Hector Monréal et Henri Blondeau, musique d’Henri Chatau[note 1], avec pour partenaire Juliette Méaly, Rose Demay, Ève Lavallière, Amélie Diéterle, Émilienne d’Alençon et Suzanne Derval, au théâtre des Variétés, [5],[6],[7],[8].
- Les petites Barnett, première représentation au Théâtre des Variétés à Paris, en 1898[4].
- La Fille de Madame Angot, opérette en 3 actes, texte de Clairville, Paul Siraudin, Victor Koning, musique de Charles Lecocq, avec Jeanne Saulier (Clairette), Germaine Gallois (Mademoiselle Lange), Théâtre des Variétés, .
- Pâris ou Le bon juge, opérette en 2 actes, livret de Robert de Flers, Gaston Arman de Caillavet, musique de Claude Terrasse, costumes de Landolf, avec Charles Lamy (Pâris), Germaine Gallois (Vénus), Alice Bonheur (Glycère), première représentation : Théâtre des Capucines, [9],[10],[11],[note 2].
- La Revue du centenaire, revue à grand spectacle en 3 actes de Paul Gavault, Pierre-Louis Flers et Eugène Héros, Théâtre des Variétés[12].
- Geneviève de Brabant, opéra-féerie en trois actes, paroles de Hector Crémieux et Étienne Tréfeu; musique de Jacques Offenbach, le au Théâtre des Variétés[13].
- Un petit trou pas cher, comédie en un acte de Yves Mirande et Henri Caen, Comédie Royale, .
- Mozart, comédie musicale en trois actes de Sacha Guitry, musique de Reynaldo Hahn, théâtre Édouard VII, Germaine Gallois (Madame d'Epinay), 1925, reprise à Londres en [14].
Œuvres musicales
[modifier | modifier le code]- « Ce que l'on rêve », de Rodolphe Berger, avec Germaine Gallois comme chanteuse ; dont un enregistrement en 1902[4].
- « Amoureuse », de Rodolphe Berger, 3 éditions entre 1905 et 1906[15].
- « Sourire d'avril », de Maurice Depret, avec Germaine Gallois comme chanteuse[4] ; 3 éditions en 1906[15].
- « Griserie de caresses », de Germaine Gallois (auteure et interprète), éditée à New-York par Columbia en 1906[15].
- « Tout passe », de Rodolphe Berger, avec Germaine Gallois comme chanteuse[4] ; 5 éditions en 1906[15] ; un enregistrement édité en 1996[4].
- « 1900-1920 » avec Germaine Gallois comme chanteuse ; enregistrement édité en 2000[4].
Galerie
[modifier | modifier le code]- Affiche de Germaine Gallois à la Scala par Maurice Biais
- Germaine Gallois par Jean Reutlinger
- Germaine Gallois par Jean Reutlinger
- Germaine Gallois par Jean Reutlinger
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- qui compose notamment pour cette revue, la célèbre chanson, Frou-frou.
- Les auteurs de Pâris ou le bon juge comptent sur les appas peu dissimulés d'Alice Bonheur, Germaine Gallois, Renée Desprez et Jeanne Dirys; et les drapages savants, « qui accusent par devant et trahissent par derrière ».
Références
[modifier | modifier le code]- Acte de naissance n° 963 (vue 1/31) avec mention marginale de la légitimation. Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 10e arrondissement, registre des naissances de 1869.
- Acte de décès n° 1766 (vue 8/15). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 8e arrondissement, registre des décès de 1932.
- Régis Gignoux, « Guy », Le Figaro, no 60, (lire en ligne, consulté le ).
- « Germaine Gallois (1869-1932) », sur data.bnf.fr (consulté le )
- Hector Monréal et Henri Blondeau, Paris qui marche : revue en trois actes, dix tableaux, Paris, Stock, , 196 p. (lire en ligne).
- « Paris qui marche, revue de Monréal et Blondeau : documents iconographiques », sur Gallica, (consulté le )
- « Paris-théâtre », sur Gallica, (consulté le )
- « Revue illustrée », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Monde artiste », sur Gallica, (consulté le )
- Édouard Noël et Edmond Stoullig, « Les Annales du théâtre et de la musique », sur Gallica, (consulté le )
- DOI Lebois André. Claude Terrasse et ses librettistes. In: Littératures 21,1974. Paroles et musique. pp. 69-129
- Polaire, Polaire par elle-même, Paris, Figuière, 1933, p. 158
- Louis Schneider et Pierre Souvestre, « Théatre des Variétés, Geneviève de Brabant », Comoedia, no 96, , p. 1 (lire en ligne, consulté le )
- Odette David, L'autobiographie de convenance de Madame d'Epinay, L'Harmattan, 2007, p. 91
- Worldcat
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la musique :
- Ressource relative au spectacle :
- Germaine Gallois : Revue de la Scala, par Paul Gavault et Eugène Heros, costumes de Landolf, affiche de Maurice Biais, 1901 lire en ligne sur Gallica