Giovanni Ameglio — Wikipédia
Sénateur du royaume d'Italie |
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Naissance | |
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Décès | |
Nom dans la langue maternelle | Giovanni Battista Ameglio |
Nationalité | italienne ( - |
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Arme | |
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Grade militaire | |
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Distinction |
Giovanni Battista Ameglio, né à Palerme le et mort à Rome le , est un général italien[1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Giovanni Ameglio est issu d'une famille aristocratique. Il entre très jeune dans l'armée italienne et sort de l'Académie militaire en 1875 avec le grade de sous lieutenant d'infanterie.
Promu capitaine, de 1887 à 1890 il participe aux campagnes africaines en se distinguant lors de l'occupation de Keren en 1889 et celle d'Adua l'année suivante. Promu major d'armée en 1894, il reçoit le commandement du V Battaglione Eritreo di Fanteria coloniale, qui a pris son nom « Battaglione Ameglio » et à la tête duquel il participe aux compagnes de 1895, 1896 et 1897, pour lesquelles il est distingué de la croix de l'Ordre des Saints-Maurice-et-Lazare. Lieutenant colonel, à partir de 1898, il commande le détachement italien de Tientsin, en Chine de 1902 à 1905[1].
La guerre en Libye
[modifier | modifier le code]Major-général en 1910, il se distingue lors de la Guerre italo-turque. Il devient le collaborateur du général Ottavio Briccola lors de la conquête de Benghazi et de la Cyrénaïque[1].
L'occupation de Rhodes
[modifier | modifier le code]Au cours du même conflit, en , il occupe l'île de Rhodes. Les troupes italiennes débarquent à Kallithea le et achèvent leur mission le . Giovanni Ameglio est nommé commandant du Dodécanèse italien[2] de la mer Égée jusqu'au [3],[1].
Gouverneur de la Cyrénaïque et de la Tripolitaine
[modifier | modifier le code]En 1912, il est promu Lieutenant-général pour mérite de guerre. En , il devient gouverneur de la Cyrénaïque italienne jusqu'au . Il devient gouverneur de la Tripolitaine italienne de 1915 au . En 1920, il est nommé sénateur et commandant de la Garde royale de 1920 à [4].
Il prend ensuite sa retraite et meurt le [1].
La franc-maçonnerie
[modifier | modifier le code]Giovanni Ameglio a été membre de la loge maçonique romaine « Propaganda massonica » du Grand Orient d'Italie.
Le , il figure parmi les fondateurs de la Grande Loge d'Italie, où il assure les fonctions de « Grand porte drapeau », Grand inspecteur général et membre actif du Conseil suprême. En 1918, il est nommé Lieutenant souverain grand commandeur honoraire[5].
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Cavalier de l'Ordre de la Couronne d'Italie
- Commandeur de l'Ordre des Saints-Maurice-et-Lazare
- Commandeur de l'Ordre militaire de Savoie le [6]
- Médaille d'argent à la valeur militaire
- Medaglia Mauriziana al merito di 10 lustri di carriera militare
- Croix militaire pour le service (40 ans)
- Médaille commémorative des campagnes d'Afrique
- Medaglia della campagna di Cina del 1903
- Médaille commémorative de la guerre italo-turque 1911-1912
- Médaille commémorative de la guerre italo-autrichienne 1915-1918
- Médaille commémorative de l'Unité italienne
- Médaille de la Victoire interalliée
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Giovanni Ameglio » (voir la liste des auteurs).
- (it) « Ameglio, Giovanni i », sur treccani.it (consulté le ).
- (it) Arrigo Petacco et Mario Lombardo, Le colonie e l'impero dall'archivio fotografico TCI, Milan, Touring club italiano, , 304 p. (ISBN 88-365-3071-0, lire en ligne), p. 85.
- (it) Giovanni Cecini, La Guardia di Finanza nelle isole italiane dell’Egeo 1912 – 1945, , 336 p. (ISBN 978-88-492-9895-6 et 88-492-9895-1, lire en ligne), p. 44.
- (it) Giovanni Giolitti, Dalle carte di Giovanni Giolitti : Dai prodromi della grande guerra al fascismo, 1910-1928, a cura di C. Pavone, (lire en ligne).
- (it) Luigi Pruneti, Aquile e Corone, L'Italia il Montenegro e la massoneria dalle nozze di Vittorio Emanuele III ed Elena al governo Mussolini, Florence, Le Lettere, , p. 112.
- Site du Quirinal: décoré.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (it) Sergio Romano, La quarta sponda. La guerra di Libia, 1911/1912, Editrice Bompiani, , p. 270
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :