Giuseppe Valletta — Wikipédia

Giuseppe Valletta
Biographie
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Voir et modifier les données sur Wikidata (à 77 ans)
NaplesVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Parentèle
Francesco Valletta (petit-fils)Voir et modifier les données sur Wikidata

Giuseppe Valletta, né le à Naples et mort le dans la même ville, est un philosophe et un avocat italien.

Il est un important acteur du renouveau culturel de l'Italie au XVIIe siècle et, grand collectionneur, se constitue à son domicile une bibliothèque de 18 000 volumes.

Giuseppe Valletta naît à Naples le [1].

Enfant d'un modeste tailleur, il commence par étudier le littérature chez les jésuites puis se tourne ensuite vers des études de droit[1].

Acteur du renouveau culturel de l'Italie du XVIIe siècle, c'est un farouche défenseur du cartésianisme dont il fait l'apologie dans certaines de ses publications[1],[2]. Il constitue dans sa maison une importante collection d'œuvres d'art ainsi que la plus grande bibliothèque de l'époque en Italie, riche de 18 000 volumes[3] et fréquentée par des érudits étrangers comme le Français Jean Mabillon ou l'Anglais Ashley-Cooper[4]. Au XXIe siècle, une partie du contenu de cette bibliothèque, dispersé par ses descendants dont Francesco Valletta, est intégré aux collections de la bibliothèque des Girolamini[5].

Il compte, en 1663, parmi les co-refondateurs de l'Accademia degli Investiganti. Cette académie, fondée en 1650 mais vite inactive, est relancée en 1663 mais elle est supprimée cinq ans plus tard[6].

En 1681, il crée à ses frais la chaire de langue grecque à l'université de Naples, confiant le poste d'enseignant à son professeur et ami Gregorio Messere, philosophe, poète et helléniste italien[1].

Giuseppe Valletta meurt à Naples le [1].

Références

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  1. a b c d et e (it) Fausto Nicolini, « VALLETTA, Giuseppe », sur Enciclopedia Italiana, (consulté le ).
  2. (it) Giuseppe Valletta, Lettera del signor Giuseppe Valletta Napoletano in difesa della moderna filosofia, e de' coltivatori di essa, Pierantonio Berno, (1re éd. 1691-1697), 221 p. (lire en ligne).
  3. (it) Antonio Lombardi, Storia della letteratura italiana nel secolo XVIII, vol. IV, Tipografia Camerale, , 501 p. (lire en ligne), p. 186.
  4. Pierre Girard, « L'invention de la modernité à Naples », Archives de philosophie, vol. 80,‎ , p. 410.
  5. Robert Laffineur, « De Simone (Antonio). La collezione antiquaria della biblioteca dei Girolami in Napoli », Revue belge de philologie et d'histoire, vol. 56, no 1 « Antiquité — Oudheid »,‎ , p. 154 (lire en ligne).
  6. (it) « Investiganti, accademia degli », sur Enciclopedia Italiana (consulté le ).

Article connexe

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Liens externes

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