Gonbad-e Qabous (tour) — Wikipédia
Gonbad-e Qabous * | ||
Vue générale de la tour | ||
Coordonnées | 37° 15′ 29″ nord, 55° 10′ 08″ est | |
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Pays | Iran | |
Subdivision | Gonbad-e Qabous, Golestan | |
Type | Culturel | |
Critères | (i), (ii), (iii), (iv) | |
Superficie | 1.48 ha | |
Zone tampon | 18 ha | |
Numéro d’identification | 1398 | |
Région | Asie et Pacifique ** | |
Année d’inscription | 2012 (36e session) | |
Géolocalisation sur la carte : Iran | ||
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La tour de Gonbad-e Qabous (en persan : برج گنبد قابوس) est un monument funéraire de la ville de Gonbad-e Qabous, en Iran.
Nom
[modifier | modifier le code]On peut le trouver transcrit en écriture latine de différentes façons : Gonbad-e Qabus, Gonbad-e Qābus, Gonbad-e Kāvus, Gonbad-e Ghābus ou Gonbad-i Ghāboos.
Caractéristiques
[modifier | modifier le code]La tour est érigée au sommet d'une petite colline en forme de dôme de 15 m de hauteur, dans le centre de Gonbad-e Qabous, ville de la province iranienne du Golestan. Elle occupe l'emplacement central du principal parc de la ville.
L'édifice est construit en briques cuites non vernissées[1] ; avec une hauteur totale de 53 m[1], il s'agit d'une des plus hautes tours entièrement en briques du monde[2]. Le plan de la tour est décagonal, en forme d'étoile à 10 branches de 17 m de diamètre au sol, et 15,5 m sous le toit. Elle est surmontée d'un toit conique, également en briques. Au total, la tour seule mesure 53 m de haut[1].
Les murs de la tour font 3 m d'épaisseur. Son intérieur est vide, et comporte des éléments d'architecture muqarnas.
Le bas de la tour comporte une inscription koufique en arabe :
« بسم الله الرحمن الرحیم هذ القصر العالی الامیر شمس المعالی الامیر ابن الامیرقابوس بن وشمگیرامر به نبائه فی حیاتی سنه سبع و تسعين و ثلثماته قمریه و سنه خمس و سبعین و ثلثماته »
« Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux ; cette tour a été construite par l'émir Shams al-Ma`âlî, fils de l'émir Qâbûs fils de Vushmagîr, qui ordonna sa construction de son vivant dans l'année lunaire 397 et l'année solaire 375 »
Historique
[modifier | modifier le code]La tour est construite en 1006 sur commande du sultan lettré ziyaride Amir Shams ul-Ma'ali, Qabus ibn Wushmgir. Bien que l'inscription qui figure à sa base ne mentionne pas explicitement qu'elle servit de tombe au sultan, une légende prétend que son corps fut exposé dans un cercueil de verre suspendu au plafond de la tour.
À sa construction, la tour est située à 3 km au nord de l'ancienne cité de Djordjan, capitale de la dynastie ziyaride. Elle devient le prototype des tours funéraires d'Iran et d'Asie centrale[1]. Elle est également la seule trace subsistante de Djordjan, détruite lors des invasions mongoles aux XIVe et XVe siècles[1] ; la ville actuelle qui porte son nom s'est développée autour de la tour au début du XXe siècle.
En 2012, alors qu'elle a dépassé un millénaire, la tour est inscrite au patrimoine mondial par l'UNESCO[1].
Littérature
[modifier | modifier le code]Selon le voyageur et écrivain britannique Robert Byron, il s'agit d'une photographie de la tour qui motiva son voyage en Perse ; en la visitant, il en conserve une haute opinion, écrivant dans The Road to Oxiana que « la Gumbad-i-Kambus s'élève parmi les grands édifices du monde »[3].
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Gonbad-e Qābus », UNESCO
- (en) « Gonbad-e Qabus Tower », SkyscraperPage
- Robert Byron, Route d'Oxiane, Payot, (ISBN 978-2-228-89539-2)
Liens externes
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- Ressource relative à l'architecture :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :