Gramond — Wikipédia

Gramond
Gramond
La mairie.
Blason de Gramond
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Villefranche-de-Rouergue
Intercommunalité Communauté de communes Pays Ségali
Maire
Mandat
André Bories
2020-2026
Code postal 12160
Code commune 12113
Démographie
Gentilé Gramondais(e)
Population
municipale
528 hab. (2021 en évolution de +8,87 % par rapport à 2015)
Densité 40 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 15′ 57″ nord, 2° 21′ 58″ est
Altitude Min. 457 m
Max. 728 m
Superficie 13,14 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Rodez
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Ceor-Ségala
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Gramond
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Gramond
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Gramond
Liens
Site web gramond.fr

Gramond est une commune française située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie.

Ses habitants sont appelés les Gramondais.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'oratoire, classé en 1933.

Géographie

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Localisation

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Situé à cinq kilomètres de Baraqueville, Gramond est un village typique de cette partie du Rouergue appelée Ségala. Parmi les plus petites communes du Canton, la Commune de Gramond est habitée par 528 habitants.

Le Couvent, maison mère de la Congrégation Saint Dominique, a fortement contribué à la renommée de Gramond au-delà des limites du Département.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Boussac, Baraqueville, Castanet, Quins et Sauveterre-de-Rouergue.

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Gramond.

La commune est drainée par le Lézert, le Ruisseau de Vayre, le ruisseau de Couffignal, le ruisseau de Merdialou, le ruisseau de la Bécade et par divers petits cours d'eau[1].

Le Lézert, d'une longueur totale de 39 km, prend sa source dans la commune de Baraqueville et se jette dans le Viaur à Mirandol-Bourgnounac, après avoir arrosé 12 communes[2].

Le Ruisseau de Vayre, d'une longueur totale de 14,6 km, prend sa source dans la commune de Baraqueville et se jette dans le Lézert à Naucelle, après avoir arrosé 5 communes[3].

Gestion des cours d'eau

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Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles pour définir et mettre en œuvre un programme d’actions de réhabilitation et de gestion des milieux aquatiques : le SDAGE (Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE (Schéma d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Trois SAGE sont mis en oeuvre dans le département de l'Aveyron[4].

La commune fait partie du SAGE du bassin versant du Viaur, approuvé le , au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le périmètre de ce SAGE couvre 89 communes, sur trois départements (Aveyron, Tarn et Tarn-et-Garonne)[5],[6]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) du bassin du Viaur, une structure qui regroupe les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre (EPCI-FP) dont le territoire est inclus (en totalité ou partiellement) dans le bassin hydrographique du Viaur et les structures gestionnaires de l’alimentation en eau potable des populations et qui disposent d’une ressource sur le bassin versant du Viaur. Il correspond à l’ancien syndicat mixte du Bassin versant du Viaur[7],[8].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 086 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Colombiès à 9 km à vol d'oiseau[11], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 989,2 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Milieux naturels et biodiversité

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Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Gramond comprend une ZNIEFF de type 2[Note 1],[15], la « Vallée du Viaur et ses affluents » (27 587 ha), qui s'étend sur 56 communes dont 45 dans l'Aveyron, 10 dans le Tarn et 1 dans le Tarn-et-Garonne[16].

Au , Gramond est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[17]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rodez, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].

Occupation des sols

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Infrastructures et occupation des sols de la commune de Gramond.

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (73,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,4 %), forêts (25,9 %), zones agricoles hétérogènes (19,4 %), zones urbanisées (2,2 %)[20].

Planification

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La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Centre Ouest Aveyron approuvé en février 2020. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural Centre Ouest Aveyron, qui associe neuf EPCI, notamment la communauté de communes Pays Ségali, dont la commune est membre[21].

La commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée[22].

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Gramond est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier, le risque radon[23],[24].

Risques naturels

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Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[25].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Gramond est classée à risque moyen à élevé[26]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[27] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[28].

C'est avec le XIIIe siècle que débute l'histoire de Gramond et plus exactement en 1220 lorsque la bourgade devient une seigneurie. Un château fut sans doute construit à cette époque. Son donjon servira plus tard de base au clocher actuel.

Époque moderne

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Époque contemporaine

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Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune de Gramond est membre de la communauté de communes Pays Ségali[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Baraqueville. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[29].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Villefranche-de-Rouergue, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 1]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Ceor-Ségala pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la deuxième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[30].

Élections municipales et communautaires

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Élections de 2020

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Le conseil municipal de Gramond, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[31] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[32]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. La totalité des onze candidats en lice[33] est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 50,67 %[34]. André Bories, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le [35].

Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[36]. Un siège est attribué à la commune au sein de la communauté de communes Pays Ségali[37].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1971 1977 Léon Cayssials    
mars 1977 1995 Pierre Lacombe    
mars 1995 En cours André Bories[38],[39]   Ancien artisan, commerçant ou chef d'entreprise
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[41].

En 2021, la commune comptait 528 habitants[Note 3], en évolution de +8,87 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6243858569239189891 0441 1471 133
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0401 0701 0961 0821 207834793800788
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
788751716654659642641658613
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
545526477417390367382454490
2021 - - - - - - - -
528--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 155 ménages fiscaux[Note 4], regroupant 402 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 310 [I 2] (20 640  dans le département[I 3]).

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 4] 2,2 % 3,5 % 3,5 %
Département[I 5] 5,4 % 7,1 % 7,1 %
France entière[I 6] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 236 personnes, parmi lesquelles on compte 79,4 % d'actifs (75,9 % ayant un emploi et 3,5 % de chômeurs) et 20,6 % d'inactifs[Note 5],[I 4]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Rodez, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 7]. Elle compte 105 emplois en 2018, contre 105 en 2013 et 83 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 180, soit un indicateur de concentration d'emploi de 58,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46 %[I 8].

Sur ces 180 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 49 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 84,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,6 % les transports en commun, 6,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

Activités hors agriculture

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32 établissements[Note 6] sont implantés à Gramond au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 7],[I 11].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 32 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
9 28,1 % (17,7 %)
Construction 5 15,6 % (13 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
5 15,6 % (27,5 %)
Information et communication 1 3,1 % (1,5 %)
Activités financières et d'assurance 1 3,1 % (3,4 %)
Activités immobilières 2 6,3 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
4 12,5 % (12,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
3 9,4 % (12,7 %)
Autres activités de services 2 6,3 % (7,8 %)

Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,1 % du nombre total d'établissements de la commune (9 sur les 32 entreprises implantées à Gramond), contre 17,7 % au niveau départemental[I 12].

Agriculture

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La commune est dans le Segala, une petite région agricole occupant l'ouest du département de l'Aveyron[44]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 8] sur la commune est la combinaisons de granivores (porcins, volailles)[Carte 2].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 48 33 25 18
SAU[Note 9] (ha) 1 074 983 858 778

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 48 lors du recensement agricole de 1988[Note 10] à 33 en 2000 puis à 25 en 2010[46] et enfin à 18 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 62 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[47],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 074 ha en 1988 à 778 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 22 à 43 ha[46].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Vitrail dans l'église Marie-Madeleine de Gramond. Photo mai 2019.

L'église Sainte-Madeleine de Gramond, comme le village, s'est bâtie peu à peu au cours des siècles. Le chœur est aménagé dans le rez-de-chaussée du donjon du château qui devait exister au XIIIe siècle. Les deux travées de la nef, de style gothique assez sobre, peuvent être du XVe siècle. La chapelle de la Vierge, au Nord, est le joyau de l'église. Elle est datée et signée par les armes de Guillaume Malerfe. Elle a donc été érigée au début du XVIe siècle par le constructeur de l'Oratoire. Le principal artisan de la transformation de l'église est sans contexte l'Abbé Combal (1790-1874). On ne saurait oublier l'Abbé Dejean qui, entre 1970 et 1980, fut une des principales chevilles ouvrières des aménagements récents qui donneront à l'église son aspect actuel.

Logo monument historique Classé MH (1933)[48]

L'oratoire date du XVIe siècle. La plaque funéraire Logo monument historique Inscrit MH (1933)[49] de Guillaume Malroux, prieur de Gramond date, quant à elle, du 1° quart du XVIe siècle.

Au-dessus d'un Autel rustique, une niche renferme un groupe de pitié représentant une mise au tombeau. On y voit des initiales : G.M. Guillaume Malerfe, nom du prêtre qui l'a fait construire ainsi qu'une inscription en caractères gothiques et des Armoiries : 3 grenades entre ouvertes, posées deux et une, qui est le blason de la Commune de Gramond. Sous l'impulsion de l'Abbé Combal, curé de Gramond, l'année 1843 sera marquée par la fondation du couvent des Dominicaines. En 1859-1902, des travaux et agrandissements successifs donneront à l'église du village son architecture actuelle. En 1890 et 1891 sera réalisée la construction du nouveau couvent nécessaire à la congrégation en pleine expansion à cette date. Le contour sera définitif en 1938 et le couvent deviendra dès lors le havre de paix et de recueillement que l'on connaît aujourd'hui.

La statue de Cérès

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Œuvre du sculpteur Paul Belmondo qui l'a offert à son ami Vincent Bourrel, elle représente Cérès, déesse des moissons qui a donné son nom aux céréales.

D'un autel rustique, une niche formée d'une arcature en accolade très élégante renferme une Piéta : la Vierge tenant le Christ sur ses genoux, l'Apôtre Jean et Marie-Madeleine. On a trouvé certaines ressemblances entre ces personnages et ceux de la mise au tombeau de la Cathédrale de Rodez. Le fait qu'on ait pu établir un rapport entre les deux œuvres est déjà un témoignage de qualité pour celle de Gramond. Il est vrai que toutes deux semblent provenir du même atelier de Villefranche-de-Rouergue.

Four à pain communal

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Près de l'oratoire, le four à pain communal restauré par la Municipalité dans les années 1980-90. Utilisé lors de diverses manifestations, il permet ainsi d'avoir du bon pain comme autrefois.

Près de l'église, la croix, dernière des nombreuses réalisations de l'Abbé Combal, fut élevée en 1872. Aujourd'hui elle symbolise la reconnaissance de la paroisse à son égard.

Le travail[50] restauré grâce à une initiative privée, servait jadis à ferrer les animaux.

Les anciens lavoirs ont été restaurés en 2006 par la Commune de Gramond à La Saurie et Route de Boussac.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de la commune de Gramond

Les armes de la commune de Gramond se blasonnent ainsi :
D’azur aux trois grenades tigées et feuillées de deux pièces d’or et ouvertes de gueules.

Bibliographie

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  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Denys Jaudon), La Barraca Sauvatèrra : Bossac, Cambolaset, Castanet, Colombièrs, Gramont, Manhac, Moirasés, Pradinàs / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de La Barraca-Sauvatèrra, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 271 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-36-X, ISSN 1151-8375, BNF 36988794)

Articles connexes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  5. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  6. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  7. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  8. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  9. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  10. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[45].
  • Cartes
  1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  1. « Fiche communale de Gramond », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  2. Sandre, « le Lézert »
  3. Sandre, « le ruisseau de Vayre »
  4. « Les outils de gestion de la rivière »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site du Conseil départemental de l'Aveyron (consulté le ).
  5. « SAGE du Viaur - Documents », sur gesteau.fr (consulté le ).
  6. « SAGE du bassin du Viaur - synthèse de l'état des lieux », sur gesteau.fr (consulté le ).
  7. « Le syndicat mixte du bassin versant du Viaur reconnu EPAGE du bassin du Viau », sur epage-viaur.com (consulté le ).
  8. « EPAGE du bassin du Viaur - actions sur le terrain », sur epage-viaur.com (consulté le ).
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  10. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  11. « Orthodromie entre Gramond et Colombiès », sur fr.distance.to (consulté le ).
  12. « Station Météo-France « Colombies » (commune de Colombiès) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Colombies » (commune de Colombiès) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  14. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  15. « Liste des ZNIEFF de la commune de Gramond », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « ZNIEFF la « Vallée du Viaur et ses affluents » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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