Grand Matabiau — Wikipédia
Grand Matabiau | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Occitanie |
Ville | Toulouse |
Fonctions urbaines | Quartier d'affaires |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 36′ 41″ nord, 1° 27′ 15″ est |
Transport | |
Gare | Toulouse-Matabiau : |
Métro | : |
Bus | L8 14232739 |
Localisation | |
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Le Grand Matabiau (anciennement Toulouse Euro-Sud-Ouest) est le nom d'un projet d'urbanisme de la ville de Toulouse situé dans le quartier de Matabiau correspondant au futur quartier d'affaires de la ville.
Géographie
[modifier | modifier le code]Ce projet urbain composé d'un pôle multimodal, d'un quartier d’affaires et de logements est déployé à Toulouse (Occitanie) dans le quartier de Matabiau et plus particulièrement sur les sites actuels de la gare de Toulouse-Matabiau et de la gare Raynal.
Historique
[modifier | modifier le code]Le projet est envisagé depuis des années[1] et est repoussé, tout comme la LGV Bordeaux - Toulouse auquel il est lié.
Le c'est l'ouverture de l'enquête publique sous le nom de Toulouse EuroSudOuest, (L’enquête publique s'est déroulée du au )[2]. Le projet renommé Grand Matabiau a été déclaré d’utilité publique par arrêté du [3].
Projet
[modifier | modifier le code]Initié en 2017, le projet doit s'étendre jusqu'à 2030 environ. Il prévoit autour de Matabiau et du pôle d'échanges multimodal le développement de 300 000 m2 destinés aux activités tertiaires et 200 000 m2 destinés aux logements ainsi qu'un développement important de l'accès aux différents modes de transports publics en particulier à travers une nouvelle Ligne à Grande Vitesse, la création d'une nouvelle ligne de métro et le développement de l’offre de transports en commun. Il prévoit la transformation du quartier en quartier à vivre selon la terminologie de la société publique locale d'aménagement chargée du projet[4] et la construction de la Tour d'Occitanie[5],[6].
À la suite de l'enquête publique de création de la première OAP Avenue de Lyon/ Saint-Laurent (Orientation d'Aménagement et de Programmation) du projet Grand Matabiau Quai d'Oc, et des réserves formulées par les commissaires enquêteurs les hauteurs de constructions seront limitées à 35 mètres le long de l'avenue de Lyon[7] mais avec au moins 1 émergence possible à 60 mètres.
La première tranche de l'OAP Lyon/Saint-Laurent comprend :
- 13 000m² de bureaux SNCF (Raynal-Gare Basse) prévue pour une livraison en 2023
- Un campus tertiaire composé de différents immeubles, totalisant environ 60 000 m2 de surface de plancher
- 3 immeubles de logements totalisant environ 4 000 m2 de surface de plancher.
Aménagement du parvis de la gare
[modifier | modifier le code]Les premiers travaux modernisent et agrandissent la gare de Toulouse-Matabiau[8], et aménagent un parvis, qui recouvrira une partie du canal du midi à l'entrée de l’écluse Bayard, devant la gare. Cette couverte est une plateforme en bois qui permettra un accès plus facile vers la rue Bayard[9],[10]. Fin des travaux prévus fin 2019[11].
Tour Occitanie
[modifier | modifier le code]Le premier projet tertiaire prévu se situe sur l'emprise SNCF avec l'îlot ex-centre de tri postal[12]. Il s'agit de la Tour Occitanie dont le groupement lauréat constitué de la Compagnie de Phalsbourg avec les architectes Libeskind et Cardete&Huet a été dévoilé lors du MIPIM 2017[13]. La tour comprendra 30 000 m2 dont 11 000 destinés aux bureaux, 7 000 à un hôtel Hilton, environ 100 logements, 2 000 m2 de commerces et 1 500 m2 pour les locaux de la SNCF[14]. La Tour Occitanie serait haute de 153,5 mètres[15],[16].
Pôle d'échanges multimodal
[modifier | modifier le code]- TGV, Intercités
- TER
- :
- Marengo – SNCF
- (2028) :
- Bonnefoy
- Raisin
- L8
14232739 - Gare routière de Toulouse réseau interurbain départemental Arc-en-Ciel (devenu LiO en 2018) (lignes 915, 920, 924, 925, 940, 941, 942, 945, 946, 947 et 948), navette de l'aéroport Toulouse-Blagnac. ainsi que diverses compagnies privées.
Controverses
[modifier | modifier le code]Grandement controversé le projet est accusé par ses détracteurs de vouloir transformer un quartier populaire en quartier d'affaires destiné aux plus fortunés[17],[18], l'utilité de la construction d'un gratte ciel est également remise en question, les associations craignant une hausse conséquente des loyers et des prix tout comme des impôts locaux dans le secteur autour de ce quartier d'affaires[19]. La construction de dizaines de milliers de mètres carrés de bureaux alors même que Toulouse compte un grand nombre de bureaux vacants est également remise en cause[20].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Démolitions et déménagements pour faire renaître le quartier de la gare », sur www.20minutes.fr (consulté le )
- « Toute l'actualité du projet - Grand Matabiau », sur toulouse-grandmatabiau.fr (consulté le ).
- Ph. E., « Toulouse. Matabiau Quais d’Oc déclaré d’utilité publique », La Dépêche, (lire en ligne, consulté le ).
- SPLA Europolia, TESO
- [« Enquête publique », sur haute-garonne.gouv.fr
- Colette Sabarly, « Une tour dans le ciel toulousain », Le Monde, (lire en ligne)
- La Rédaction, « Toulouse. Le projet Grand Matabiau, quais d'Oc déclaré d'utilité publique – ToulÉco », sur ToulÉco, (consulté le ).
- « Premiers travaux à Matabiau », sur actuteroccitanie
- « Toulouse: Le Canal du Midi recouvert, le parvis de la gare Matabiau sera métamorphosé en 2019 », 20 minutes, (lire en ligne)
- « Recouvrir le Canal du Midi », sur actu.fr
- « Toulouse. Le nouveau parvis de la gare Matabiau prend forme, avant la couverture du Canal du Midi », sur actu.fr
- « Toulouse Raynal Sernam », sur espacesferroviaires.sncf.com
- Sylvie Roux, « Feu vert pour un gratte-ciel à Matabiau », La Dépêche du Midi, (lire en ligne)
- Florine Galéron, « Où en est le projet de quartier d'affaires Toulouse Euro Sud-Ouest ? », La Tribune, (lire en ligne)
- Toulouse EuroSudOuest
- Ecom news
- Non au gratte ciel de Toulouse, Collectif pour un urbanisme citoyen
- Collectif citoyen anti-teso
- Philippe Emery, « Renaud Mebaoudj : «Toulouse n'a pas besoin de gratte-ciel» », La Dépêche du Midi, (lire en ligne)
- Jean-Christophe Magnenet, « Bureaux vides à Toulouse : le grand gaspillage », Médiacités, (lire en ligne)