Groupe Loukil — Wikipédia

Groupe Loukil
logo de Groupe Loukil
Logo du groupe Loukil.

Création 1976[1]
Fondateurs Mohamed Loukil
Forme juridique Société anonyme
Siège social Tunis
Drapeau de la Tunisie Tunisie
Direction Mohamed Loukil (PDG)
Activité Technologies
Automobile
Industrie
Agro-industries et BTP
Services
Filiales 28[1]
Effectif 3 600[1]
Site web http://www.loukil.com.tn

Chiffre d'affaires 424 894 000 ($) en 2013[2]
Résultat net 28 500 000 ($) en 2013[2]

Le groupe Loukil est un groupe privé tunisien dirigé par la famille Loukil. Présent dans divers domaines, de la vente d'automobiles à l'immobilier en passant par l'industrie et le commerce, il est implanté dans treize pays africains, en France et, via des coentreprises, au Moyen-Orient[1].

Fondé en 1976 à partir d'un garage de véhicules d'occasion où sont commercialisés des tracteurs Kubota puis Kawasaki[1], le groupe se développe en 1981 avec une usine de matériel agricole installée à Sfax et qui diversifie progressivement sa production (mas d'éolienne, pylônes pour les réseaux télécoms, bennes, remorques, etc.)[1]. Dès 1992, le groupe commercialise du matériel informatique et des logiciels, crée en 2000 une enseigne (Fono) vendant ordinateurs et téléphones puis, en 2009, une autre enseigne (Elektra) spécialisée dans l'image, le son et l'électroménager[1].

Le groupe distribue en Tunisie les automobiles Mazda (Economic Auto) et Citroën (Aurès), des produits Panasonic ou des ordinateurs Acer[1]. La reprise de la marque Citroën en 2006 s'est soldée par plusieurs années d'acharnement administratif et fiscal de la part du régime de Zine el-Abidine Ben Ali[1].

En 2008, avec l'aide de la banque d'affaires française Arjil, le groupe Loukil rachète les parts de l'État tunisien dans les Ateliers mécaniques du Sahel[3].

Une bonne partie des salariés travaille dans les usines de Sfax, Sousse et Menzel Bourguiba sur des superstructures industrielles, des transformateurs électriques ou des articles en inox[1].

En février 2017, le groupe annonce un partenariat avec Helio East, un groupe chinois réputé œuvrant dans plusieurs domaines dont, entre autres, les énergies renouvelables[4].

Références

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  1. a b c d e f g h i et j Julien Clémençot, « Tunisie : le groupe Loukil met l'accent sur l'international », sur jeuneafrique.com, (consulté le ).
  2. a et b « Les 150 premières entreprises d’Afrique du Nord », Jeune Afrique, hors-série n°40 « Les 500 premières entreprises africaines », 2015, p. 114-119.
  3. « Tunisie : Arjil / Maghreb Confidentiel », sur africaintelligence.fr, (consulté le ).
  4. « Partenariat entre le groupe Loukil et le groupe chinois Helio East », sur leconomistemaghrebin.com, (consulté le ).

Lien externe

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