Groupe République et liberté — Wikipédia
République et liberté | |
Chambre | Assemblée nationale |
---|---|
Législature(s) | Xe (Cinquième République) |
Fondation | 29 avril 1993 |
Disparition | 21 avril 1997 |
Partis membres | Mouvement des radicaux de gauche Mouvement des citoyens Mouvement des réformateurs Parti socialiste Mouvement démocratie alsacienne Parti communiste réunionnais Rassemblement pour la République |
Président | Jean Royer Député d'Indre-et-Loire (1re) |
Représentation | 23 / 577 |
Positionnement | centre gauche à centre droit |
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Le groupe République et liberté est un groupe parlementaire français qui a rassemblé, de 1993 à 1997, plusieurs députés de gauche, de centre et de droite membres de petites formations ou non-inscrits. Présidé par Jean Royer, il était d'une certaine façon l'équivalent du groupe RDSE au Sénat et comptait de nombreuses personnalités du Mouvement des radicaux de gauche, du Mouvement des citoyens et du Mouvement des réformateurs.
Objectifs politiques
[modifier | modifier le code]Dans la déclaration politique du groupe remise à la présidence de l'Assemblée nationale le , il est mentionné que « la liberté de conscience, la liberté de la pensée et de son expression sont l'apanage de la République. Elles sont inséparables de la dignité du citoyen et leur défense est le premier devoir du parlementaire. Pour le respect de ces libertés fondamentales dans le cadre de l'Assemblée nationale, se regroupent les députés agissant sous leur responsabilité personnelle et n'acceptant d'autres directives que celles de leur conscience. En conséquence et pour l'exercice de leur mandat, les soussignés déclarent s'associer à la constitution du groupe République et liberté. »
Composition
[modifier | modifier le code]Lors de sa création le , le groupe République et liberté comportait 23 membres. Le , Jean-Pierre Chevènement, Jean-Pierre Michel et Georges Sarre, députés MDC, quittent le groupe socialiste et rejoignent le groupe République et liberté. Thérèse Aillaud, Alain Madalle et Philippe Martin rejoignent le groupe RPR tandis qu'Édouard Chammougon est déchu de plein droit par décision du Conseil constitutionnel du .
Après la dissolution du groupe
[modifier | modifier le code]Le groupe n'est pas reconduit en 1997 et la plupart des députés radicaux de gauche et du Mouvement des citoyens forment alors le groupe radical, citoyen et vert (RCV).
Élu sénateur en 2008, Jean-Pierre Chevènement siège au groupe RDSE aux côtés de radicaux de gauche et valoisiens. Au cours de la XIIe législature, Jean-Louis Borloo et Alain Ferry ont rejoint le Parti radical valoisien.
Lors de la XVe législature est créé le groupe Libertés et territoires, que Laurent de Boissieu compare au groupe République et liberté[1].
Sources
[modifier | modifier le code]- Journal officiel de la République française
- Liste alphabétique des députés de la Xe législature
- Modifications à la composition de l'Assemblée nationale
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Laurent de Boissieu, « « Libertés et territoires », un huitième groupe chez les députés », sur la-croix.com, (consulté le ).