Guaibasauridae — Wikipédia
Règne | Animalia |
---|---|
Embranchement | Chordata |
Sous-embr. | Vertebrata |
Classe | Sauropsida |
Super-ordre | Dinosauria |
Ordre | Saurischia |
Sous-ordre | † Sauropodomorpha |
Taxons de rang inférieur
- † Guaibasaurus
- † Panphagia
- † ? Agnosphitys
- † Saturnaliinae
Les Guaibasauridae forment une famille éteinte de dinosaures saurischiens primitifs, connus à partir de spécimens fossiles du Trias supérieur retrouvés au Brésil et en Argentine, dont la position phylogénétique, voire la validité, est très discutée.
Les saurischiens primitifs sont difficiles à classer car ils combinent des caractéristiques de leurs deux grands sous-groupes : les sauropodomorphes et les théropodes.
Historique
[modifier | modifier le code]Guaibasauridae
[modifier | modifier le code]La famille a été nommée en 1999 par José Bonaparte et ses collègues pour contenir un seul genre et espèce, le sauropodomorphe Guaibasaurus candelariensis[1] qui a donné son nom à la famille.
En 2007, José Bonaparte et ses collègues décrivent un second spécimen mieux conservé de Guaibasaurus candelariensis qui leur permet de préciser la définition qu'ils donnent à la famille des Guaibasauridae, sans toutefois réaliser une analyse phylogénétique pour définir leur clade[2]. Ils y regroupent, outre le genre type, le genre Saturnalia, décrit en 1999, et qui est très proche d'un point de vue anatomique de Guaibasaurus, ainsi que le genre très mal connu Agnosphitys décrit en 2002[2].
Pour Bonaparte et ses collègues les Guaibasauridae sont plus proches des théropodes que des sauropodomorphes[2]. En 2011, le genre Panphagia, connu à partir de restes fossiles découverts dans la formation d'Ischigualasto en Argentine, a également été considéré comme appartenant à cette famille[3].
Saturnaliinae
[modifier | modifier le code]En 2010, Martin Ezcurra définit la sous-famille des Saturnaliinae, un clade contenant les genres Saturnalia et Chromogisaurus, qu'il place au sein des Guaibasauridae[4].
D'autres études entre 2011 et 2015, considèrent les Saturnaliinae comme un clade indépendant situé tout à fait à la base des sauropodomorphes[5],[6].
Classification
[modifier | modifier le code]La famille des Guaibasauridae est donc classée soit :
- comme des théropodes basaux, que le clade soit considéré comme valide (Bonaparte[2], 2007) ou non (Otero[6], 2015, - voir premier cladogramme ci-dessous -),
- comme des sauropodomorphes basaux (Novas[3], 2011, - voir second cladogramme ci-dessous -).
La sous-famille des Saturnaliinae se classe :
- soit au sein des Guaibasauridae et des sauropodomorphes en suivant Ezcurra, 2010[4] ou Novas et ses collègues, 2011[3] ;
- soit comme un clade indépendant de sauropodomorphes très basaux (Apaldetti, 2011[5] et Otero, 2015[6]).
Cladogrammes
[modifier | modifier le code]- Cladogramme des saurischiens, établi par Alejandro Otero et ses collègues en 2015[6] avec Guaibasaurus en théropode basal et les Sauturnaliinae à la base des sauropodomorphes :
- Cladogramme simplifié des sauropodomorphes, établi par Fernando Novas et ses collègues en 2011[3], montrant les Guaibasauridae abritant la sous-famille des Saturnaliinae au sein des sauropodomorphes:
- Sauropodomorpha
- Guaibasauridae
- Fossile ISI R277 (non nommé)
- Panphagia
-
- Guaibasaurus
- Saturnaliinae
- Guaibasauridae
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Références taxinomiques
[modifier | modifier le code]- (en) Référence Paleobiology Database : Guaibasauridae Bonaparte et al., 1999
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- (en) José F. Bonaparte, Jorge Ferigolo et Ana Maria Ribeiro, « A new early Late Triassic saurischian dinosaur from Rio Grande do Sol state, Brazil », National Science Museum Monographs, vol. 15, , p. 89–109 (lire en ligne)
- J.F. Bonaparte, G. Brea, C.L. Schultz et A.G. Martinelli, « A new specimen of Guaibasaurus candelariensis (basal Saurischia) from the Late Triassic Caturrita Formation of southern Brazil », Historical Biology, vol. 19, no 1, , p. 73–82 (DOI 10.1080/08912960600866862)
- (en) F. E. Novas, M. D. Ezcurra, S. Chatterjee et T. S. Kutty, « New dinosaur species from the Upper Triassic Upper Maleri and Lower Dharmaram formations of Central India », Earth and Environmental Science Transactions of the Royal Society of Edinburgh, vol. 101, , p. 333-349 (DOI 10.1017/S1755691011020093)
- (en) Martin D. Ezcurra, « A new early dinosaur (Saurischia: Sauropodomorpha) from the Late Triassic of Argentina: a reassessment of dinosaur origin and phylogeny », Journal of Systematic Palaeontology, vol. 8, no 3, , p. 371–425 (DOI 10.1080/14772019.2010.484650, lire en ligne)
- (en) Cecilia Apaldetti, Ricardo N. Martinez, Oscar A. Alcober and Diego Pol, « A New Basal Sauropodomorph (Dinosauria: Saurischia) from Quebrada del Barro Formation (Marayes-El Carrizal Basin), Northwestern Argentina », PLoS ONE, vol. 6, no 11, , e26964 (PMID 22096511, PMCID 3212523, DOI 10.1371/journal.pone.0026964, lire en ligne)
- (en) Alejandro Otero, Emil Krupandan, Diego Pol, Anusuya Chinsamy et Jonah Choiniere, « A new basal sauropodiform from South Africa and the phylogenetic relationships of basal sauropodomorphs », Zoological Journal of the Linnean Society, vol. 174, no 3, , p. 589 (DOI 10.1111/zoj.12247)