Guennadi Aïgui — Wikipédia

Guennadi Aïgui
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Chaïmourzino (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 71 ans)
MoscouVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Геннадий Николаевич АйхиVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Геннадий Николаевич ЛисинVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Période d'activité
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Fratrie
Eva Nikolaevna Lisina (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
Mouvement
Distinctions
Liste détaillée
Prix Andreï-Biély ()
Lauriers d'or ()
Petrarca-Preis (en) ()
Commandeur des Arts et des Lettres‎ ()
Marque internationale nommée d'après le père du futurisme russe David Burliuk (d)
Prix d'état K. V. Ivanov de la RSSA tchouvache (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Prononciation
signature de Guennadi Aïgui
Signature

Guennadi Nikolaevitch Aïgui (en tchouvache : Геннадий Николаевич Айхи; en russe : Геннадий Николаевич Айги) est un poète et traducteur russe né Hunnadi Lissine à Chaïmourzino (RSSA tchouvache) le et mort le à Moscou (Russie). Lauréat du prix Andreï-Biély en 1987, commandeur des Arts et des Lettres en 1998.

Son père, instituteur de campagne et qui aimait Victor Hugo, meurt sur le front en 1943, le jeune garçon et ses deux sœurs sont élevés par leur mère.

En 1953, il entreprend des études à l'Institut de littérature Maxime-Gorki à Moscou et se met à lire tout ce qu’il peut, y compris la littérature interdite. En 1956, celui que ses professeurs appelaient le « Maïakovski tchouvache » rencontre Boris Pasternak. Il avait commencé à écrire en tchouvache en 1949. Sa poésie se situe dans la lignée du futurisme de Velimir Khlebnikov (1895-1922). Le traducteur Léon Robel qui a tenté de le faire connaître en France, par ses traductions, le présente ainsi : « […] jeune poète tchouvache, distingué par son talent, allant faire des études à l’Institut de Littérature de Moscou, s’y perdant entre « campagnards » et « citadins », revenant chez lui se revivifier par la lecture de Maïakovski, y découvrant Pasternak et, dans Pasternak, Baudelaire. Et par ce dernier la langue française et toute notre poésie, qu’il traduira admirablement en tchouvache. »

Traductions françaises

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  • Festivités d’hiver, Éditeurs français réunis, 1978.
  • Sommeil-Poésie Poèmes, Éditions Seghers, 1984
  • Le Cahier de Véronique, Nouveau Commerce, José Corti, 1984
  • L'Enfant la rose, Nouveau Commerce, José Corti, 1992
  • Hors commerce Aïgui, Nouveau Commerce, José Corti, 1993
  • Interlocuteurs à distances, entretiens, Circé, 1994
  • L'Œil des champs, anthologie tchouvache, Circé, 1996
  • Toujours plus loin dans les neiges, Obsidiane, 2005

Liens externes

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