Guillaume de Marillac — Wikipédia
Contrôleur général des Finances | |
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Naissance | Vers |
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Décès | |
Sépulture | |
Activité | Administrateur |
Père | Guillaume II de Marillac (d) |
Fratrie | |
Enfants |
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/b/b4/Armes_de_Guillaume_de_Marillac.jpg/220px-Armes_de_Guillaume_de_Marillac.jpg)
Guillaume III de Marillac, seigneur de Ferrières-en-Brie, est un administrateur français né vers 1521[1], mort en 1573 et enterré dans l'église Saint-Paul à Paris.
Carrière
[modifier | modifier le code]En 1551, il est valet de chambre ordinaire du roi Henri II[2] et le il est nommé superintendant des monnaies de Paris par lettres patentes[3]. En 1553, il devient général des monnaies[4] et en 1556, maître des comptes[4]. Du au il occupe les fonctions de contrôleur général des finances. En , il est fait chevalier[5].
En 1550, Guillaume de Marillac, intendant des Finances, se rend en compagnie d’Aubin Olivier, mécanicien, à Augsbourg pour étudier de nouveaux procédés de presse à vis. Ils reviennent à Paris avec plusieurs machines qu’ils installent aux logis des Étuves, situés à l’extrémité occidentale de l’île de la Cité, c’est-à-dire sur l’actuel quai de l’Horloge. L’emplacement forge le nom de la nouvelle institution, la Monnaie du Moulin des Étuves, définitivement autorisée en juillet 1553[6].
Famille
[modifier | modifier le code]Fils de Guillaume II de Marillac et de Marguerite Genest, il épouse Marie Aligret, fille d'Olivier Aligret, seigneur de Charentonneau et de Clichy, avocat du roi au parlement[7], morte le [8]. De ce mariage naissent six enfants, dont Michel de Marillac, surintendant des finances et garde des sceaux.
De son second mariage le avec Geneviève de Bois-l'Évêque, dame de Tournebu[9], veuve de Jean, seigneur de Rosières, maître des requêtes, il a deux enfants dont Louis II, maréchal de France[8].
Il est également le grand-père de sainte Louise de Marillac, cofondatrice des Filles de la Charité, par son fils Louis Ier de Marillac (1556-1604).
Figure | Blasonnement |
![]() | D'argent, muraillé de sable, de sept carreaux, 2, 3, 2, celui du centre chargé d'un croissant de gueules, et les autres de six merlettes de sable[10]. |
Notes et références
[modifier | modifier le code]- ↑ « Généalogie de Guillaume DE MARILLAC », sur Geneanet (consulté le ).
- ↑ J.B. Bouillet, Nobiliaire d'Auvergne, t. IV, Clermont-Ferrand, (lire en ligne), p. 44
- ↑ Nicolas Lefèvre de Lézeau, Vie de Michel de Marillac (1560-1632), Transcribed by Donald A. Bayley, PUL, Québec, 2007 [1]
- Pierre de Bourdeille, Œuvres complètes de Pierre de Bourdeille, seigneur de Brantôme, T. 4 : « Grands capitaines françois », Renouard Ed., Paris, 1868 [2]
- ↑ De La Chesnaie-Desbois, Histoire de la noblesse, Tome 9, Antoine Boudet, Paris, 1775 [3]
- ↑ Analyse de Natalis Rondot, citée dans « La médaille française sous Henri II » par Katia Schaal, 2 juin 2019, sur Hypotheses.org.
- ↑ Olivier Aligret décède le 23 septembre 1535 (MDXXXV) et est enterré en la chapelle Sainte-Anne.
- Louis Moréti, Le grand dictionnaire historique, ou Le mélange curieux de l'histoire sacrée et profane, T. 7, Libraires associés, Paris, 1759 [4]
- ↑ La Chartreuse de Bourbon-les-Gaillon, François-Frédéric Alaboissette, .
- ↑ J.B. Bouillet, Nobiliaire d'Auvergne, t. IV, Clermont-Ferrand, (lire en ligne), p. 48