Hôtel Le Marois (rue Blanche) — Wikipédia
Type | |
---|---|
Destination initiale | |
Destination actuelle | Bureaux et logements |
Style | |
Architecte | |
Construction |
Pays | France |
---|---|
Commune | |
Adresse | 17 rue Blanche |
Coordonnées |
---|
L’hôtel Le Marois est un ancien hôtel particulier situé rue Blanche à Paris.
Historique
[modifier | modifier le code]En 1829, le général Le Marois achète au nom de son fils Jules Polydore Le Marois au 23 rue Blanche (actuel numéro 17) une maison comportant un jardin à l’anglaise provenant d’une vente en adjudication en 1793[a]. Le Marois fils vend à son père l’usufruit de la maison et fait construire un nouvel édifice. L’architecte Auguste Pellechet, qui avait construit sa maison à proximité, au numéro 30 de la rue, détruit l’ancienne construction et fait élever un hôtel en fond de cour. Jules Polidor y vit jusqu’en 1866 et le quitte pour une demeure plus somptueuse avenue d'Antin. L’hôtel vendu à Hugues Wilhem Krafft est racheté en 1877 par Jeanne Marie de Pechpeyrou Comminges de Guitaut veuve de Charles de Wendel remariée au comte Sigismond Anatole O' Donnell, Conseiller-Maître à la Cour des Comptes, puis devient une école paroissiale et actuellement des bureaux[1].
Emplacement
[modifier | modifier le code]L’hôtel est situé dans un quartier d’élection des nostalgiques de l’Empire sous la Restauration.
Description
[modifier | modifier le code]L’hôtel en fond de cour, d’inspiration palladienne, est desservi par trois escaliers. Il comprend un péristyle central avec 3 arcades en plein cintre. Jules Polidor disposait au premier étage d’une longue galerie, de deux grands salons, de deux boudoirs, d’une salle à manger, d’une chambre, d’une lingerie. De part et d’autre de la grille cochère d’entrée, deux pavillons (primitivement logement du gardien et deux écuries) entourent la cour d’honneur qui était ornée à l’origine de vases en marbre blanc et d’une statue[2].
-
Pavillons sur rue entourant la grille d'entrée -
Pavillon de droite
Notes et références
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- L’hôtel Le Marois, p. 112.
- L’hôtel Le Marois, p. 113.
Notes
[modifier | modifier le code]- Cette maison était peut-être déjà relativement ancienne car cette partie de la rue Blanche (rue de la Croix blanche) apparaît bâtie sur le plan Turgot de 1737.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article. Bruno Centorame, La Nouvelle Athènes, Paris, Action artistique de la Ville de Paris, , 294 p. (ISBN 2-913246-33-8), L’hôtel Le Marois