HMS A3 — Wikipédia
HMS A3 | |||
HMS A3 | |||
Type | Sous-marin | ||
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Classe | Classe A | ||
Fonction | militaire | ||
Histoire | |||
A servi dans | Royal Navy | ||
Commanditaire | Royal Navy | ||
Constructeur | Vickers | ||
Chantier naval | Barrow-in-Furness Royaume-Uni | ||
Fabrication | acier | ||
Quille posée | |||
Lancement | |||
Commission | |||
Statut | coulé le | ||
Équipage | |||
Équipage | 2 officiers, 9 sous-mariniers | ||
Caractéristiques techniques | |||
Longueur | 32.15 m | ||
Maître-bau | 3.88 m | ||
Tirant d'eau | 3.88 m | ||
Déplacement | 190 tonnes en surface 207 t en plongée | ||
Propulsion | 1 moteur à essence 16 cylindres Wolseley 1 moteur électrique | ||
Puissance | essence : 450 ch électrique : 150 ch | ||
Vitesse | 11 nœuds en surface 7 nœuds en plongée | ||
Caractéristiques militaires | |||
Armement | 2 tubes lance-torpilles de 457 mm (2 torpilles) | ||
Rayon d'action | 360 nautiques à 10 nœuds en surface 20 nautiques à 5 nœuds en plongée | ||
Localisation | |||
Coordonnées | 50° 31,41′ nord, 2° 11,25′ ouest | ||
Géolocalisation sur la carte : Angleterre Géolocalisation sur la carte : Dorset | |||
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Le HMS A3[Note 1] était un sous-marin britannique de classe A, construit pour la Royal Navy au cours de la première décennie du XXe siècle. Il a coulé en 1912. Son épave est une épave protégée gérée par English Heritage.
Conception
[modifier | modifier le code]Le A3 faisait partie de la première classe de sous-marins de conception britanniques, bien que légèrement plus gros, plus rapide et plus lourdement armé que le navire de tête, le HMS A1. Ces sous-marins avaient une longueur totale de 32 mètres, un maître-bau de 3,9 m et un tirant d'eau moyen de 3,3 m. Ils avaient un déplacement de 190 tonnes en surface et 209 tonnes en immersion. Les sous-marins de classe A avaient un équipage de 2 officiers et 11 matelots[1].
Pour la navigation en surface, les navires étaient propulsés par un unique moteur à essence Wolseley à 16 cylindres de 450 chevaux-vapeur (336 kW) qui entraînait un unique arbre d'hélice. Lorsqu’il étaient en immersion, l’hélice était entraînée par un moteur électrique de 150 chevaux (112 kW). Ils pouvaient atteindre 10 nœuds (19 km/h) en surface et 7 nœuds (13 km/h) sous l’eau. À la surface, le HMS A2 avait un rayon d'action de 320 milles marins (590 km) à 10 nœuds (19 km/h)[1]. En immersion, l’autonomie était de seulement 30 milles marins (56 km) à 5 nœuds (9,3 km/h)[2].
Ces navires étaient armés de deux tubes lance-torpilles de 18 pouces (450 mm) à l’avant. Ils pouvaient transporter une paire de torpilles de rechange, mais en général, ils ne le faisaient pas, de sorte qu’ils devaient compenser leur poids par un poids équivalent de carburant[3].
Engagements
[modifier | modifier le code]Le HMS A3 a été construit par Vickers à Barrow-in-Furness et a été mis en service le . Il a principalement servi comme sous-marin de défense côtière et d’entraînement pendant plus de sept ans. Le , le HMS A3, ainsi que plusieurs autres sous-marins dépêchés du port de Gosport, ont effectué des exercices d’entraînement sur des navires cibles dans le Solent[4].
En attaquant fictivement le navire-dépôt HMS Hazard, le HMS A3 est entré accidentellement en collision avec sa cible. Son gouvernail et son hélice ont tous deux été mis hors service, et le sous-marin a coulé avec tout son équipage[4]. Le sous-marin a été renfloué en mars et coulé comme cible d’artillerie par des obus du HMS St. Vincent le [5]. En , l’épave du HMS A3 a été officiellement désignée comme site protégé[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « HMS A3 » (voir la liste des auteurs).
Notes
[modifier | modifier le code]- Dans la marine des forces britanniques, HMS signifie Her Majesty's Ship ou His Majesty's Ship, selon que le monarque anglais est de sexe féminin ou masculin
Références
[modifier | modifier le code]- Gardiner & Gray, p. 86
- Akermann, p. 120
- Harrison, chapitre 27
- McCartney 2002, p. 77.
- McCartney 2002, p. 78.
- (en) « British A3 submarine sunk off Jurassic Coast in 1912 gets protected status », Dorset Echo, Newsquest Media, (lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Paul Akermann, Encyclopaedia of British Submarines 1901–1955, Penzance, Cornwall, Periscope Publishing, , reprint of the 1989 éd. (ISBN 1-904381-05-7)
- (en) J. J. Colledge et Ben Warlow, Ships of the Royal Navy : The Complete Record of all Fighting Ships of the Royal Navy (Rev. ed.), London, Chatham Publishing, (ISBN 978-1-86176-281-8).
- (en) Conway's All the World's Fighting Ships: 1906–1921, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, (ISBN 0-85177-245-5)
- (en) A. N. Harrison, « The Development of HM Submarines From Holland No. 1 (1901) to Porpoise (1930) (BR3043) » [archive du ], Submariners Association: Barrow in Furness Branch, (consulté le )
- (en) Innes McCartney, Lost Patrols: Submarine Wrecks of the English Channel, Periscope Publishing Ltd., (ISBN 1-904381-04-9)
- (en) Edwyn Gray, Disasters of the Deep A Comprehensive Survey of Submarine Accidents & Disasters, Leo Cooper, (ISBN 0-85052-987-5)