HMS G7 — Wikipédia
HMS G7 | |
Le HMS G14 | |
Type | Sous-marin |
---|---|
Classe | classe G |
Fonction | militaire |
Histoire | |
A servi dans | Royal Navy |
Commanditaire | Royal Navy |
Constructeur | Armstrong Whitworth Royaume-Uni |
Fabrication | acier |
Lancement | |
Commission | |
Statut | Disparu en en mer du Nord. Présumé coulé. |
Équipage | |
Équipage | 31 |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 57,5 m |
Maître-bau | 6,92 m |
Tirant d'eau | 4,15 m |
Déplacement | 703 tonnes en surface, 837 t en plongée |
Propulsion | 2 moteurs diesel 2 moteurs électriques |
Puissance | 1600 ch aux Diesel et 840 ch aux électriques |
Vitesse | 14,5 nœuds en surface) 10 nœuds en plongée |
Profondeur | 30 m |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 4 tubes lance-torpilles de 18 pouces (457 mm) 1 tube lance-torpilles de 21 pouces (533 mm 1 canon de pont de 76 mm |
Rayon d'action | 1600 nautiques à 10 nœuds en surface (44 tonnes de carburant) |
modifier |
Le HMS G7[Note 1] est un sous-marin britannique de classe G construit pour la Royal Navy par Armstrong Whitworth. Il est lancé le et mis en service le .
Conception
[modifier | modifier le code]La conception de la classe G est basée sur celle de la Classe E mais avec l'amélioration de la double coque. Les sous-marins de classe G ont été conçus par l’Amirauté britannique en réponse à une rumeur selon laquelle les Allemands construisaient des sous-marins à double coque pour servir outre-mer. Les sous-marins avaient une longueur hors-tout de 57 m, un maître-bau de 6,9 m et un tirant d'eau moyen de 4,1 m. Ils déplaçaient 714 tonnes en surface et 850 tonnes en immersion. Les sous-marins de classe G avaient un équipage de 30 officiers et autres grades. Ils avaient une double coque partielle[1].
Pour la navigation en surface, ces navires étaient propulsés par deux moteurs Diesel à huit cylindres Vickers de 800 ch (597 kW), chacun entraînant un arbre d'hélice. Lorsqu’ils étaient sous l’eau, chaque hélice était entraînée par un moteur électrique de 420 ch (313 kW). Ils pouvaient atteindre 14,25 nœuds (26,39 km/h) en surface et 9 nœuds (17 km/h) sous l’eau. En surface, la classe G avait une autonomie de 2400 milles marins (4 400 km) à 16 nœuds (30 km/h)[1].
Les bateaux devaient être armés d’un tube lance-torpilles de 21 pouces (533 mm) dans l’étrave et de deux tubes lance-torpilles de 18 pouces (457 mm) au maître-bau. Cependant, cette conception a été révisée pendant qu’ils étaient en construction. Le tube de 21 pouces a été déplacé à l’arrière, et deux autres tubes de 18 pouces ont été ajoutés dans l’étrave. Les sous-marins de classe G transportaient deux torpilles de 21 pouces et huit torpilles de 18 pouces. Ils étaient également armés d’un unique canon de pont de 3 pouces (76 mm)[1].
Engagements
[modifier | modifier le code]Comme le reste des sous-marins de sa classe, le rôle du G7 était de patrouiller dans une zone de la mer du Nord, à la recherche de sous-marins allemands. Le , le G7 patrouillait entre Lerwick et Bergen lorsqu’il aperçut le sous-marin allemand U-30. Le G7 a tiré une torpille sur le U-30 et l’a manqué. Après un échange de coups de canon, le sous-marin allemand a plongé. Bien que le U-30 se soit échappé indemne, le G7 avait interrompu sa tentative de couler deux navires marchands norvégiens. L’un d’eux, le SS Svanfos, qui avait encore un équipage de prise du U-30 à bord, rentra à Bergen par ses propres moyens, tandis que le second, le SS Borgila, avait été abandonné par son équipage. Le G7 a envoyé une équipe de sauvetage à bord du Borgila jusqu’à ce que le destroyer norvégien Draug arrive pour prendre le relais[2].
En 8, le G7 patrouillait en mer du Nord. Les communications avec lui ont été perdues le 23 octobre, et il a été déclaré perdu le 1er novembre.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « HMS G7 » (voir la liste des auteurs).
Notes
[modifier | modifier le code]- Dans la marine des forces britanniques, HMS signifie Her Majesty's Ship ou His Majesty's Ship, selon que le monarque anglais est de sexe féminin ou masculin
Références
[modifier | modifier le code]- Gardiner & Gray, p. 90
- Monograph No. 34, p. 460.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) J. J. Colledge et Ben Warlow, Ships of the Royal Navy : The Complete Record of all Fighting Ships of the Royal Navy (Rev. ed.), London, Chatham Publishing, (ISBN 978-1-86176-281-8).
- (en) Robert Gardiner et Randal Gray, Conway's All the World's Fighting Ships : 1906–1921, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, (ISBN 0-85177-245-5).
- (en) Innes McCartney, British Submarines of World War I, vol. 145, Oxford, UK, Osprey Publishing, (ISBN 978-1-84603-334-6).
- (en) Monograph No. 34: Home Waters—Part VIII. : From February to July 1915, vol. XVIII, The Naval Staff, Training and Staff Duties Division, coll. « Naval Staff Monographs (Historical) », (lire en ligne)