HMS Parthian (N75) — Wikipédia

HMS Parthian
illustration de HMS Parthian (N75)
Le HMS Parthian
Type Sous-marin
Classe Classe Parthian
Fonction militaire
Histoire
A servi dans  Royal Navy
Commanditaire Royal Navy
Constructeur Chatham Dockyard Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Fabrication acier
Quille posée
Lancement
Commission
Statut Coulé en mer Méditerranée entre le 28 juillet et le
Équipage
Équipage 59
Caractéristiques techniques
Longueur 79 m
Maître-bau 8,5 m
Tirant d'eau 4,17 m
Déplacement 1 499 tonnes en surface
2 070 tonnes en plongée
Propulsion 2 moteurs Diesel Admiralty
2 moteurs électriques
Puissance 4 400 ch (3 300 kW) en surface aux Diesel
1 530 ch (1 140 kW) en plongée aux électriques
2 arbres d'hélice
Vitesse 17,5 nœuds (32,4 km/h) en surface
9 nœuds (17 km/h) en plongée
Profondeur 95 m
Caractéristiques militaires
Armement 8 tubes lance-torpilles de 21 pouces (533 mm) : 6 d’étrave, 2 de poupe
1 canon de pont de 4 pouces (101 mm)
2 mitrailleuses AA de 20 mm
Électronique sonar
Rayon d'action 8 500 nautiques (15 700 km) à 10 nœuds (19 km/h) en surface
160 tonnes de carburant
Carrière
Indicatif N75

Le HMS Parthian[Note 1] (pennant number : N75) était le navire de tête des six sous-marins de Classe Parthian de la Royal Navy, tous lancés en 1929. Le sous-marin a été coulé en 1943 pendant la Seconde Guerre mondiale. Le sous-marin a été surnommé Peanut (cacahouète), à partir des lettres d’identité « PN » peintes sur son kiosque.

La classe Parthian a été conçue comme une amélioration de la classe Odin antérieure[1]. Cette nouvelle classe était plus grande, construite avec une étrave oblique et dotée d’un bouclier pour couvrir le canon de 4 pouces. Mais la classe avait un défaut de conception : les réservoirs de carburant externes rivetés fuyaient, laissant une traînée de gas-oil à la surface[2].

Tous les sous-marins de la classe Parthian étaient équipés de huit tubes lance-torpilles de 21 pouces (533 mm), d’un canon de pont Mk XII QF de 4 pouces (102 mm) et de deux mitrailleuses[1]. Cette classe a été la première à être équipée de la torpille Mark VIII[3]. Les sous-marins de la classe Parthian ont été conçus pour un effectif de 53 officiers et hommes d’équipage[1].

Engagements

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Le HMS Parthian a passé la majeure partie de son temps de service durant la Seconde Guerre mondiale en mer Méditerranée. Au début de la guerre, il était à la China Station, mais il a été transféré à Alexandrie en . Il coule le sous-marin italien Diamante près de Tobrouk le [4]. À la fin de l’année, il avait été rattaché à la 8e flottille de sous-marins basée à Malte.

Il a également coulé le sous-marin français de Vichy Souffleur (Q116) au large de Beyrouth le , au cours de la campagne combinée des Britanniques et des Français libres pour occuper la Syrie et le Liban. Le HMS Parthian a subi un carénage aux États-Unis de fin 1941 à avant de retourner en Méditerranée. Entre juillet et , il a effectué des opérations de ravitaillement à Malte, transportant du carburant d’aviation et des munitions. Pour augmenter sa capacité de transport, l’une de ses batteries a été retirée et aucune torpille de rechange n’était emportée. En , le sous-marin a coulé un certain nombre de voiliers italiens dans la mer Égée.

Le sous-marin quitte Malte le pour une patrouille dans le sud de la mer Adriatique. Il a été dérouté vers une zone de patrouille au large d’Otrante le , puis de nouveau le . Le sous-marin a été contacté le pour quitter sa zone de patrouille, mais il n’a pas accusé réception du message. Le HMS Parthian n’est jamais arrivé à Beyrouth, où il devait arriver le . Il est probable qu’il ait été coulé par une mine marine près de Brindisi.

Un membre de l’équipage perdu avec le Parthian était Timothy Walker, le fils du captain Frederic John « Johnny » Walker, un chasseur de sous-marins de premier plan.

Notes et références

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  1. Dans la marine des forces britanniques, HMS signifie Her Majesty's Ship ou His Majesty's Ship, selon que le monarque anglais est de sexe féminin ou masculin

Références

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  1. a b et c (en) Robert Gardiner et Roger Chesnau, Conway's All the World's Fighting Ships, 1922–1946, London, Conway Maritime Press, (ISBN 9780870219139, lire en ligne), p. 48
  2. (en) David K. Brown, Nelson to Vanguard: Warship Design and Development, 1923–1945, London, Chatham Publishing, (ISBN 9781591146025, lire en ligne), p. 109
  3. (en) John Ward, Submarines of World War II, St. Paul, Brown Partworks Limited, (ISBN 0-7603-1170-6, lire en ligne), p. 35
  4. Playfair, Vol. I, page 110.

Bibliographie

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  • (en) Joseph Caruana, « Emergency Victualling of Malta During WWII », Warship International, vol. LXIX, no 4,‎ , p. 357–364 (ISSN 0043-0374).
  • (en) Major-General I.S.O. Playfair, Brigadier C.J.C. Molony, Captain F.C. (R.N.) with Flynn et Group Captain T.P. Gleave, The Mediterranean and Middle East, Volume I: The Early Successes Against Italy, to May 1941, Uckfield, UK, Naval & Military Press, coll. « History of the Second World War, United Kingdom Military Series », (1re éd. 1st. pub. HMSO:1954) (ISBN 978-1-84574-065-8)

Liens internes

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Liens externes

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