HMS Sidmouth (J47) — Wikipédia
HMS Sidmouth | |
Le HMS Sidmouth à couple avec le HMS Bangor à Portsmouth | |
Type | Dragueur de mines |
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Classe | Bangor |
Histoire | |
A servi dans | Royal Navy |
Constructeur | Henry Robb Ltd. |
Chantier naval | Leith - Édimbourg - Écosse |
Commandé | |
Quille posée | |
Lancement | |
Commission | |
Statut | Vendu en 1950 |
Équipage | |
Équipage | 60 hommes |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 58 m LHT |
Maître-bau | 8,69 m |
Tirant d'eau | 3,2 m |
Déplacement | 684 t standard 874 t en pleine charge |
Propulsion | 2 chaudières à tubes d'eau à 3 tambours Admiralty - 2 moteurs alternatifs verticaux à triple expansions - 2 arbres d'hélices |
Puissance | 2 400 ch (1 790 kW) |
Vitesse | 16 nœuds (29,6 km/h) |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 1 x canon de 12 livres QF (76,2 mm) 1 x canon de 2 livres QF 1 quadruple mitrailleuse de 12,7 mm Vickers 40 charges de profondeur lors de ses fonctions qu'escorte |
Rayon d'action | 2 800 milles marins (5 200 km) à 10 nœuds (19 km/h) |
Carrière | |
Indicatif | J47 |
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Le HMS Sidmouth (pennant number J47) est un dragueur de mines de la Classe Bangor lancé pour la Royal Navy (RN) et qui a servi pendant la Seconde Guerre mondiale.
Conception
[modifier | modifier le code]Le Sidmouth est commandé dans le cadre du programme de la classe Bangor de 1939-40 le pour le chantier naval de Henry Robb Limited dans le quartier de Leith de Édimbourg en Écosse. La pose de la quille est effectuée le , le Sidmouth est lancé le et mis en service le .
La classe Bangor doit initialement être un modèle réduit de dragueur de mines de la classe Halcyon au service de la Royal Navy[1],[2]. La propulsion de ces navires est assurée par 3 types de motorisation: moteur diesel, moteur à vapeur à pistons double ou triple expansions et turbine à vapeur. Cependant, en raison de la difficulté à se procurer des moteurs diesel, la version diesel a été réalisée en petit nombre[2].
Les dragueurs de mines de classe Bangor version anglaise à moteur alternatif à vapeur déplacent 684 tonnes en charge normale. Afin de pouvoir loger les chaufferies, ce navire possède des dimensions plus grandes que les premières versions à moteur diesel avec une longueur totale de 58 mètres LHT, une largeur de 8,69 mètres et un tirant d'eau de 3,2 mètres. Ce navire est propulsé par 2 moteurs alternatifs verticaux à triple expansions alimentés par 2 chaudières à tubes d'eau à 3 tambours Admiralty et entraînant deux arbres d'hélices. Les moteurs développent une puissance de 2 400 chevaux-vapeur (1 790 kW) et atteignent une vitesse maximale de 16 nœuds (30 km/h). Le dragueur de mines peut transporter un maximum de 163 tonnes de fioul qui lui donne un rayon d'action de 2 800 milles nautiques (5 200 kilomètres) à 10 nœuds (19 km/h)[3].
Leur manque de taille donne aux navires de cette classe de faibles capacités de manœuvre en mer, qui seraient même pires que celles des corvettes de la classe Flower. Les versions à moteur diesel sont considérées comme ayant de moins bonnes caractéristiques de maniabilité que les variantes à moteur alternatif à faible vitesse. Leur faible tirant d'eau les rend instables et leurs coques courtes ont tendance à enfourner la proue lorsqu'ils sont utilisés en mer de face.
Les navires de la classe Bangor sont également considérés comme exiguës pour les membres d'équipage, entassant plus de 60 officiers et matelots dans un navire initialement prévu pour un total de 40 hommes[4].
Les Bangors équipés de moteur à vapeur à pistons double ou triple expansions sont armés d'un canon anti-aérien QF de 12 livres (7,62 cm) et d'un canon AA QF de 2 livres (4 cm) ou d'un quadruple affût pour la mitrailleuse Vickers .50. Sur certains navires, le canon de 2 livres est remplacé par un canon AA Oerlikon de 20 mm simple ou double, tandis que la plupart des navires sont équipés de quatre affûts Oerlikon simples supplémentaires au cours de la guerre[3]. Pour les missions d'escortes, leur équipement de dragage de mines peuvent être échangé contre une quarantaine de grenades sous-marines[4].
Histoire
[modifier | modifier le code]Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Le 4 et , le Sidmouth participe à des exercices de lutte anti-sous-marine au large de Tobermory conduit par le sous-marin britannique de classe O HMS Otway (N51), accompagné de la corvette norvégienne de la classe Flower HNoMS Eglantine[5].
Le , le Sidmouth participe à des exercices de lutte anti-sous-marine au large de Campbeltown conduit par le sous-marin britannique de classe H HMS H 34 (N34), accompagné du chalutier armé HMS Hoy (T114)[6].
Après-guerre
[modifier | modifier le code]Le Sidmouth est vendu le pour son démantèlement à Charlestown.
Participation aux convois
[modifier | modifier le code]Le Sidmouth a navigué avec les convois suivants au cours de sa carrière:
Commandement
[modifier | modifier le code]- Commander (Cdr.) Henry Thew Rust (RN) du au
- Commander (Cdr.) Richard Borthwick Jennings (RN) du au
- Commander (Cdr.) Roger William David Thomson (RN) du à mi/fin 1945
Notes:
RN: Royal Navy
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Brown, p. 124
- Chesneau (1980), p. 61
- Lenton, p. 254
- Chesneau, p. 64
- ADM 173/16862 - Documents des British National Archives de Kew à Londres.
- ADM 173/16764 - Documents des British National Archives de Kew à Londres.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Chesneau, Roger, ed. (1980). Conway's All the World's Fighting Ships 1922–1946. Greenwich, UK: Conway Maritime Press. (ISBN 0-85177-146-7).
- (en) Colledge, J. J.; Warlow, Ben (2006) [1969]. Ships of the Royal Navy: The Complete Record of all Fighting Ships of the Royal Navy (Rev. ed.). London: Chatham Publishing. (ISBN 978-1-86176-281-8).
- (en) Lenton, H. T. (1998). British & Empire Warships of the Second World War. Annapolis, Maryland: Naval Institute Press. (ISBN 1-55750-048-7).
- (en) Warlow, Ben, Lt. Cdr., Royal Navy (2004) Battle Honours of the Royal Navy, Maritime Books: Liskeard, UK (ISBN 1-904459-05-6)