Hadi al-Ameri — Wikipédia
(ar) هادي العامري
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Nom de naissance | Hadi Farhane Abdullah al-Ameri |
Surnom | Abou Hassan |
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Hadi al-Ameri est un homme politique irakien, né le dans la province de Diyala. Député de l'Alliance Fatah, il dirige le parti politique chiite Badr et sa branche armée, les brigades Badr.
Biographie
[modifier | modifier le code]Hadi al-Ameri se réfugie en Iran jusqu'à la chute de Saddam Hussein. Il y fonde la brigade Badr, branche armée du Conseil suprême de la révolution islamique en Irak, parti politique chiite qui combat le régime irakien durant la guerre Iran-Irak[1],[2].
Hadi al-Ameri retourne en Irak après la chute de Saddam. Il dirige l'organisation Badr. Entre 2010 et 2014, il est ministre des Transports du gouvernement irakien. Le , c'est en cette qualité qu'il participe à la rencontre charnière entre le Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, et le président américain, Barack Obama, à la Maison-Blanche[3],[4],[5]. En , Nouri al-Maliki le charge de superviser les opérations militaires menées contre les forces de l'organisation État islamique dans la province de Diyala[6],[7]. En , il est candidat au poste de ministre de l'Intérieur du gouvernement d'Haïder al-Abadi. Les États-Unis ainsi que plusieurs partis politiques irakiens s'opposent à sa nomination en raison de sa proximité avec l'Iran[1],[2].
Le , il rencontre le cheikh Safuk Hamadi des Tayy et pose à ses côtés au siège de l'Alliance Fatah à Bagdad[8]. Cette rencontre déclenche une importante polémique chez les chiites d'Irak car Safuk Hamadi fait partie des chouyoukh de Ninive qui ont juré allégeance à Abou Bakr al-Baghdadi en 2015. À cette occasion, il avait déclaré : « Nous sommes avec l'État islamique sur tous les plans. Nous combattrons les ennemis, les rawafid et les peshmergas. Nous sommes à vos côtés. Ce ne sont pas des paroles creuses, vous en serez les témoins dans la pratique. Utilisez-nous et regardez ce que nous accomplissons. Tous ceux qui sont présents ici sont mes frères et mes oncles. Je ne parle pas seulement au nom des Tayy. Je peux vous dire que tous ressentent la même chose. »[9].
Le , le secrétaire d'État des États-Unis, Mike Pompeo, accuse nominalement « Hadi al Amari et Faleh al-Fayyad » d'avoir « soutenu » l'attaque contre l'ambassade américaine à Bagdad « orchestrée par [...] Abu Mahdi al Muhandis et Qays al-Khazali »[10]. Après la liquidation de Muhandis par les États-Unis, Hadi al-Ameri est un temps pressenti pour lui succéder à la tête des Unités de mobilisation populaire, la coalition de milices (majoritairement chiites) ayant vaincu l'État islamique en Irak[11].
Le , il annonce rejeter les résultats (très défavorables aux milices chiites) des élections législatives irakiennes de l'avant-veille, les qualifiant de « fabriqués »[12].
Références
[modifier | modifier le code]- Hélène Sallon, « Hadi Al-Ameri, l’incontournable chef chiite d’Irak » , Le Monde,
- (en) Hamza Mustafa, « Hadi Al-Ameri: A Militia Leader Torn between Washington and Tehran » [archive du ], Asharq al-Awsat,
- (en) « Iraqi PM, Obama to meet ahead of US troop withdrawal », France 24, (consulté le )
- (tr) « Haşdi Şabi liderinden Pompeo'ya dolaylı yalanlama » [« Démenti indirect du chef des Hachd al-Chaabi à Pompeo »], TRT Haber, (consulté le )
- (en) Martin Chulov et Spencer Ackerman (en), « How Nouri al-Maliki fell out of favour with the US », The Guardian, (consulté le )
- (en) Ahmed Ali with Kimberly Kagan et Kimberly Kagan (en), « The Iraqi Shi'a Mobilization to Counter the ISIS Offensive », Institut pour l'étude de la guerre, (consulté le )
- « Exclusif : Hadi Al-Ameri, le chef chiite irakien : "Je veux libérer tout l’Irak" », France 24, (consulté le )
- (ar) « ... | ...الخوة النظيفة - زعيم تحالف الفتح هادي العامري يلتقي بـ الشيخ "صفوك », sur Facebook, (consulté le )
- (en) « Heads Of Tribes In Iraq's Ninveh Province Renew Oath Of Allegiance To ISIS, Vow To Help It Fight Iraqi Army, Peshmerga », Institut de recherche des médias du Moyen-Orient, (consulté le )
- « Irak : après les heurts à l'ambassade américaine, le Pentagone va augmenter la présence militaire "dans la région" », France 24, (consulté le )
- (en) Ahmed Aboulenein, Maha El Dahan et David Shepardson, « Trump vows to hit 52 Iranian targets if Iran retaliates after drone strike », Reuters, (consulté le )
- (en) « Iraqi pro-Iranian politician Amiri rejects election results as fabricated - TV », Reuters, (consulté le )