Hamid El Mahdaoui — Wikipédia

HAMID ELMAHDAOUY

Hamid ElMahdaouy
Image illustrative de l’article Hamid El Mahdaoui
Affiche dénonçant son emprisonnement

Naissance (45 ans)
Khnichet, Maroc
Nationalité marocaine
Diplômé de Université Ibn-Tofail
Profession Journaliste
Autres activités militantisme et droits de l'homme
Médias actuels
Pays Drapeau du Maroc Maroc
Média Badil.info

Hamid ElMAHDAOUY (en arabe : حميد المهدوي) est un journaliste et activiste marocain né le à Khnichet. Il a fondé en 2014 le site d'information en ligne Badil.info, dont il fut le rédacteur en chef jusqu'à sa condamnation en 2017 dans l'affaire des mouvements populaires du Rif[1]. Le , Hamid Elmahdaouy a été arrêté à Al Hoceima, et condamné à trois ans de prison ferme ainsi qu'à une amende de 20’000 Dirhams pour son activisme dans l'affaire des manifestations du Hirak[2].

Hamid Elmahdaouyest né le , dans la ville de Khnichet, au nord-est de Rabat. Après avoir travaillé dans plusieurs journaux locaux, il a décidé de fonder son propre site web, Badil.info, en 2014.

Procès et peines d'emprisonnement

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Manifestation à Paris pour réclamer la libération des prisonniers du Hirak, parmi lesquels Hamid El Mahdaoui

En 2014, Hamid Elmahdaouyest condamné à une peine de quatre mois de prison pour « diffamation », après avoir « mis en lumière la torture et la mort de l'activiste Karim Lachqar dans un commissariat en 2014 », relate Libération[3]. L'enquête menée par la brigade nationale de la police judiciaire n'établit aucun lien entre les blessures, jugées superficielles, infligées à Karim Lachqar lors de sa détention, et le décès de ce dernier.

Par ailleurs, Hamid Elmahdaouy est arrêté et condamné à des amendes à plusieurs reprises. Le , Hamid Elmahdaouy écope en première instance à trois mois de prison ferme et à 20 000 dirhams d'amende, pour « non-dénonciation d’une tentative de nuire à la sécurité intérieure de l’État » dans l'affaire des manifestations du Rif.

Deux mois plus tard, en , la Cour d'Appel d'Al-Hoceïma condamne le journaliste à un an de prison ferme. Aussi Hamid Elmahdaouy entame-t-il une grève de la faim pour protester contre ce verdict, interrompue au bout de deux semaines pour raisons de santé[4]. Le , le journaliste reprend sa grève de la faim pour dénoncer ses conditions d'incarcération.[réf. souhaitée] 

Enfin, après un peu moins de neuf mois de procès, en , la chambre criminelle de la cour d'appel de Casablanca condamne le journaliste à une peine de trois ans de prison ferme. Une grande partie de la communauté internationale dénonce une sentence jugée trop lourde compte tenu de l'implication du journaliste dans ces manifestations[5],[6].

Références

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  1. « Hamid El Mahdaoui, une tête brûlée derrière les barreaux », sur Le Desk, (consulté le )
  2. (en-US) Basma Boukbib, « Al Hoceima March: Journalist Hamid El Mahdaoui Sentenced to 3 Months in Prison », Morocco World News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Charles Delouche-Bertolasi, « Maroc : le journaliste Hamid El Mahdaoui condamné à trois ans de prison ferme », Libération,‎ (lire en ligne).
  4. Issam el Yadari, « El Mahdaoui cesse sa grève de la faim, Jelloul la durcit », Le Desk, .
  5. (en-US) « Torture report leads to Morocco defamation conviction - Global Journalist », Global Journalist,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. Staff member, « Trial of Journalist Hamid El Mehdaoui Postponed To The 6th of October | The Moroccan Times » (consulté le )

Articles connexes

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Liens externes

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