Hanna Assouline — Wikipédia

Hanna Assouline
Hanna Assouline à l'Assemblée nationale le 16 mai 2024, Journée internationale du vivre ensemble en paix.
Biographie
Naissance
Nationalité
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Activités
Père

Hanna Assouline, née le à Paris, est une réalisatrice et militante associative française. Elle a fondé et co-préside Les Guerrières de la paix.

Hanna Assouline est d'origine juive séfarade, fille de l'écrivaine Brigitte Stora, d'origine algérienne, et de l'homme politique et historien David Assouline, d'origine marocaine, membre du Parti socialiste, sénateur de Paris de 2004 à 2023[1]. Elle grandit dans le 20e arrondissement de Paris.

Elle fait des études d’histoire, et obtient une licence en sociologie et histoire de l’Afrique, puis de journalisme à École supérieure de journalisme de Paris. Elle devient ensuite enquêtrice pour l'émission Cash Investigation et travaille pour Envoyé spécial sur les attentats du 13 novembre 2015 en France[2],[3].

En 2018, elle réalise le documentaire Les Guerrières de la paix pour La Chaîne parlementaire (LCP), et présente les actions de l'association israélo-palestinienne Women Wage Peace, un mouvement pacifiste et féministe[4],[5]. Elle réalise un deuxième film À notre tour ! sur les jeunes français juifs et musulmans du projet Salam Shalom Salut en 2020. Elle mène une campagne d’impact dans plusieurs collèges, lycées, centres de quartier d’île de France pour sensibiliser les jeunes aux questions de racisme, d’antisémitisme et d’islamophobie. Elle intervient notamment en prison.

En 2022, elle fonde l'association Les Guerrières de la Paix , qu'elle co-préside avec Fatima Bousso[6].

Le 8 mars de la même année elle lance à Essaouira le Forum Mondial des Femmes pour la Paix soutenu par l’Unesco et l’Alliance des civilisations de l’ONU rassemblant des femmes du monde entier notamment des palestiniennes, israéliennes, rwandaises, libériennes, sénégalaises, ouighours, ukrainiennes, marocaines… [7]

Lors de l'attaque du Hamas contre Israël du 7 octobre 2023, Hanna Assouline est tout juste de retour à Paris, après avoir marché depuis le 4 octobre pour la paix, en Israël et en Palestine, aux côtés de trente activistes de Women Wage Peace et Women of the Sun[8]. Deux membres de sa belle-famille font partie des victimes[9]. Elle coorganise alors des conférences et manifestations pacifiques à Paris, appelant à la paix[10],[11],[12].

Documentaires

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Notes et références

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  1. Clémence Mary, « Le Portrait | Hanna Assouline, touche pas à ma pote », Libération,‎ (lire en ligne Accès payant)
  2. Adélaïde Tenaglia, « Qui est vraiment… Hanna Assouline, la militante sans slogan ni drapeau », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le )
  3. Christophe Chastanet, « Replay. "A notre tour", un documentaire de Hanna Assouline », France 3 Pays de la Loire,‎ (lire en ligne Accès libre)
  4. « Les Guerrières de la paix Documentaire d’Hanna Assouline et Jessica Bertaux (France, 2018) », Télérama,‎ (lire en ligne Accès payant)
  5. Claire Mouzac, « Les Guerrières de la paix », La Vie,‎ (lire en ligne Accès payant)
  6. Marion Durand, « Entretien. Hanna Assouline donne de la voix aux femmes qui militent pour la paix », Ouest France,‎ (lire en ligne Accès payant)
  7. « Femmes : l’appel international pour la paix lancé du Maroc », sur Le Point, (consulté le )
  8. Anouk Sarfati, « Hanna Assouline : "Ce qui a été le plus traumatique pour moi, c'est le silence" », Elle,‎ (lire en ligne Accès libre)
  9. Alison Terrien, « Hanna Assouline, la paix en étendard », Causette,‎ (lire en ligne Accès payant)
  10. Thomas Poupeau, « Hanna Assouline, militante pour la paix : « Nommer la souffrance des uns ne gomme pas celle de l’autre camp » », Le Parisien,‎ (lire en ligne Accès payant)
  11. Linda Caille, « Israël-Hamas : ces voix féminines qui veulent "donner une chance à la paix" », La Vie,‎ (lire en ligne Accès libre)
  12. Hanna Assouline, Sadek Beloucif, Daniel Cohn-Bendit, Nadia Farès, Eva Illouz, Abdellatif Laâbi, Wajdi Mouawad, Achinoam Nini (Noa), Benjamin Stora, « "Nous, citoyens, appelons le président de la République et la communauté internationale à reconnaître sans plus attendre l’État de Palestine" », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. Benjamin Seze, « Ces projets qui tentent de rapprocher les jeunes juifs et musulmans de France », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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