Hans Heinz Stuckenschmidt — Wikipédia

Hans Heinz Stuckenschmidt
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Vue de la sépulture.

Hans Heinz Stuckenschmidt, né le à Strasbourg et mort le à Berlin, est un musicologue et critique musical allemand, spécialiste de la musique classique du XXe siècle.

Issu d'une famille d'officiers, H. H. Stuckenschmidt devient critique musical à seulement 19 ans, en tant que correspondant basé à Berlin périodique Bohême (édité à Prague). Il se signale comme un défenseur de la musique nouvelle dans des revues et comptes rendus de concerts à Hambourg, Vienne, Paris, Berlin et Prague, prenant contact personnellement avec de nombreux compositeurs de la musique d'avant-garde, principalement dans l'entourage d'Arnold Schönberg.

En 1929, Stuckenschmidt prend la succession d'Adolf Weissmann comme critique musical au Berliner Zeitung am Mittag. Il subit bientôt une pression politique à partir de l'arrivée au pouvoir du parti nazi, et doit démissionner. En 1934, en effet, il est condamné à une amende pour son engagement envers la musique contemporaine et les musiciens juifs frappés d'interdiction, à la suite d'une dénonciation. Stuckenschmidt est immédiatement radié de l'Association de la presse du Reich allemand.

Il se réfugie à Prague, dans un premier temps, écrivant pour le Prager Tagblatt. En 1942, il se trouve néanmoins enrôlé dans les forces armées en tant qu'interprète.

Après la fin de la guerre, Stuckenschmidt devint directeur de la « musique nouvelle » au RIAS, station de radio américaine à Berlin. En 1947, il occupe les postes de critique musical du Neuen Zeitung et Der Tagesspiegel, avant de devenir professeur au département de musique de l'université technique de Berlin. De 1956 à 1987, il a été encore critique musical pour le Frankfurter Allgemeine Zeitung[1].

Parmi ses travaux les plus importants, ses articles sur Schönberg, Boris Blacher, Ferruccio Busoni et Maurice Ravel ont exercé une grande influence dans le monde musical.

Il meurt à Berlin, à 86 ans, et est enterré au cimetière de Wilmersdorf.

Distinctions et récompenses

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Publications musicologiques

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  • 1951 : Arnold Schoenberg,
  • 1954 : édition du Projet de nouvelle esthétique de la musique de Ferruccio Busoni,
  • 1956 : Musique nouvelle (Neue Musik), illustrée par des exemples littéraires et musicaux, Buchet/Chastel
  • 1957 : Splendeur et la misère de la critique musicale
  • 1957 : Stravinsky et son siècle
  • 1958 : Créateurs de la Nouvelle musique (portraits de vingt compositeurs), édition revue en 1983,
  • 1963 : Approches de Boris Blacher - édition révisée par H. Kunz en 1985,
  • 1964 : L'opéra à notre époque : les événements d'opéras européens sur quatre décennies
  • 1965 : Johann Nepomuk David
  • 1966 : Maurice Ravel : variations sur la personne et l'œuvre
  • 1967 : Ferruccio Busoni : chronologie d'un Européen
  • 1969 : Qu'est-ce que la critique musicale?
  • 1969 : Twentieth Century Music, paru à Londres et à New York, traduit en français la même année,
  • 1970 : Twentieth Century Composers
  • 1974 : Arnold Schoenberg : l'environnement, l'usine
  • 1976 : La musique d'un demi-siècle (1925-1975), essais et critiques
1979 : Zum Hören geboren. Ein Leben mit der Musik unserer Zeit, autobiographie

Bibliographie

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Notes et références

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Liens externes

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