Hard Wax — Wikipédia

Hard Wax
Création Décembre 1989
Fondateurs Mark Ernestus
Personnages clés Moritz von Oswald
Siège social Berlin
Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Activité Disquaire
Société mère Basic Channel
Site web www.hardwax.com

Hard Wax est un magasin de disques indépendant situé à Berlin.

Mark Ernestus ouvre son magasin de disques en [1] à Berlin dans le quartier Kreuzberg, au rez-de-chaussée d'un immeuble de Reichenberger Straße. Les locaux se trouvent juste à côté de ceux du label Basic Channel, dirigé par Moritz von Oswald. Les deux dirigeants vont bientôt collaborer au développement conjoint de leurs affaires. Ernestus et Oswald, tous deux DJ, vont également jouer en duo désormais.

À partir de 1994, il y eut une succursale de la boutique à Sarrebruck et ce pendant quelques années[2].

En 1996, le magasin déménage pour s'implanter au troisième étage d'une usine désaffectée de la rue Paul-Lincke-Ufer de Berlin[3].

Rayonnement

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Le magasin est spécialisé d'abord dans la musique électronique, le reggae, le dub, puis le dubstep[4]. Hard Wax fait également office de distributeur pour de nombreux labels berlinois affiliés à l'esthétique de Basic Channel.

C'est l'un des plus vieux disquaires au monde spécialisés dans la musique électronique. Point de convergence important de la communauté techno internationale, ce lieu occupe une place majeure dans le développement de celle-ci au début des années 1990[4]. De plus, tout comme la boîte de nuit Tresor, Hard Wax entretient une relation privilégiée avec la scène techno de Détroit au sein de ce que l'on appelle « l'axe Berlin-Detroit »[5]. Son rayonnement perdure en 2014, ses larges choix tant en termes de nouveautés que de rééditions étant toujours aussi réputés[6].

Plusieurs platinistes célèbres ont travaillé dans le magasin tels DJ Hell, Marcel Dettmann, Modeselektor, DJ Rok, Gabriele « Mo » Loschelder ou encore Electric Indigo qui occupe de 1993 à 1996 le poste de responsable des ventes[4].

Fonctionnement

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Le magasin réalise aussi des ventes par correspondance par le biais de son site Web. En 2009, ces ventes représentent 50 % de son chiffre d'affaires[5]. À l'avenir, il est aussi prévu la mise en place d'un magasin de vente de musique en ligne.

Notes et références

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  1. (de) Tanith (de), « Thema der Woche 123: Hard Wax – Nur Record Store oder der wahre Techno Spirit von Berlin? », sur www.tanith.org, (consulté le ).
  2. Steve Mizek: Interview avec Prosumer & Murat Tepeli, 14 Février 2008.
  3. (de) Markus Schneider, « Coolheit, Purismus, Revolution », Berliner Zeitung - en ligne,‎ (lire en ligne).
  4. a b et c (de) Andreas Hartmann, « Der Nabel des Technoszene », Die Tageszeitung,‎ (lire en ligne).
  5. a et b (de) Silke Weber, « Hard Wax: Techno-Tempel im Kreuzberger Hinterhof », Der Tagesspiegel,‎ (lire en ligne).
  6. [radio] Marie Richeux (production, présentation), Carte blanche musicale au DJ et producteur berlinois Phil Stumpf (émission radiophonique), France Culture, coll. « Les Nouvelles Vagues / La ligne » (no 5/5), (présentation en ligne, écouter en ligne). Émission de 54 min 6 s diffusée le 7 novembre 2014 sur France Culture, produite par Anne-Laure Chanel. L'invité Phil Stumpf, DJ et producteur berlinois, évoque le Hard Wax comme étant toujours en 2014 un lieu de référence en matière de musiques électroniques.

Lien externe

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