Harriet Quimby — Wikipédia
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Harriet Quimby, née le à Arcadia Township (en) (comté de Manistee, Michigan) et décédée le à Squantum (en) (Quincy, Massachusetts), est une pionnière de l'aviation, journaliste et scénariste américaine.
Biographie
[modifier | modifier le code]Origine familiale et enfance
[modifier | modifier le code]William Quimby et Ursula Cook arrivent dans l'État de Michigan en 1859, en provenance de l'État de New York. Ils se marient à Ovid le et s'établissent près de Coldwater, la mère de William vivant à proximité. Une première fille, Jenny naît en 1861, mais William doit quitter son foyer pour servir dans l'armée de l'Union pendant la Guerre de Sécession. À l'issue de celle-ci, il demande à bénéficier du Homestead Act ; 160 acres de terres lui sont officiellement attribués en , dans le civil township d'Arcadia, où la famille s'est transportée en 1867[1]. Ursula y développe l'usage des herbes médicinales et se met à fabriquer, puis à vendre, des médicaments à base de plantes. À la naissance d'Harriet, le , le couple a déjà perdu trois enfants : il ne reste à Harriet qu'une sœur aînée, Helen dite « Kittie », née en 1870[2]. La famille abandonne la ferme à la fin des années 1880 pour s'établir en Californie, d'abord à Arroyo Grande puis dans la région de San Francisco[3].
Journaliste
[modifier | modifier le code]Harriet Quimby commence sa carrière de journaliste en 1902, en écrivant pour la San Francisco Dramatic Review et en contribuant aux éditions dominicales du San Francisco Chronicle et du San Francisco Call[4], avant de s'établir à New York en 1903 et de devenir, en 1905, collaboratrice à temps plein du Frank Leslie's Illustrated Newspaper, entre autres comme critique de théâtre. Avant de s'intéresser à l'aviation, elle se passionne déjà pour la vitesse en devenant une des premières femmes « chauffeuses d'automobile ».
Scénariste
[modifier | modifier le code]Elle fait la connaissance, à San Francisco en 1900, de Linda Arvidson, qui devait épouser en 1906 D. W. Griffith. Harriet Quimby tient un rôle secondaire dans un film de Griffith en 1909 et signe le scénario de cinq de ses films en 1911[5].
Première femme pilote brevetée aux États-Unis
[modifier | modifier le code]À l'occasion de la couverture du meeting aérien de Belmont Park (en), à New York, en , elle rencontre John Moisant et prend la résolution de devenir elle-même pilote[6]. La mort accidentelle de Moisant, aux commandes de son Blériot le [7], ne la fait pas reculer et c'est en compagnie de la sœur de John, Matilde Moisant, qu'elle entame sa formation au mois de [8], incognito jusqu'à ce qu'un courant d'air ne dévoile son visage connu à un passant. La presse révèle alors qu'une « femme en pantalon » prend des leçons de pilotage à l'école Moisant de Garden City. Dévoilée, elle déclare en riant qu'« il n'y a pas plus de danger en avion que dans une automobile rapide et que c'est beaucoup plus amusant »[9].
Elle obtient son brevet de pilote, le premier délivré à une femme par l'Aero Club of America (en), le [10] (Matilde obtiendra le le second)[11],[12]. Harriet Quimby enchaîne alors quelques jolies performances, réalisant par exemple le premier vol de nuit effectué par une femme, à la fête foraine de Staten Island, en septembre 1911[13]. Toujours soucieuse de son élégance, elle se fait faire une tenue de vol tout d'une pièce, avec capuche, en laine revêtue de satin violet, qui deviendra son signe distinctif[14]. Cette image d'elle est reprise par les affiches publicitaires de la marque de soda au raisin Vin Fiz, qui, avant elle, avait déjà parrainé l'aviateur Calbraith Perry Rodgers[15].
Traversée de la Manche
[modifier | modifier le code]Moins d'un an après l'obtention de son brevet, elle devient, le , la première femme à traverser la Manche aux commandes d'un avion[16], partant du terrain d’aviation de Whitfield, près de Douvres, et se posant sur la plage d'Equihen[17],[18],[19],[20]. Elle réalise cette performance sur un Blériot XI monoplace équipé d’un moteur Gnome de 50 chevaux[21], qu'a accepté de lui prêter Louis Blériot[22].
Elle fait d'abord expédier l'avion à Hardelot, où Blériot avait un terrain d'entraînement, avec l'intention de se familiariser avec un système de commandes un peu différent de celui des Blériot XI dont elle avait l'habitude aux États-Unis, mais le vent soufflant en tempête interdit toute sortie[23]. Pour tenir son engagement envers le Daily Mirror, et pour éviter qu'une trop longue attente ne compromette le secret de son entreprise, elle se résout à expédier son avion à Douvres sans l'avoir essayé. Le le temps à Douvres était idéal pour voler mais Harriet Quimby s'était fait une règle de ne pas voler le dimanche. Gustav Hamel en profite néanmoins pour essayer l'avion et parfaire la mise au point du moteur. Le vent forcit à nouveau le lundi, interdisant tout essai, et c'est finalement le mardi 16, à 5 h 30, qu'Harriet s'élance au-dessus de la Manche, bien que des bancs de brume cachent à moitié le château de Douvres, sans expérience préalable de la navigation au compas et dans un avion avec lequel elle vole pour la première fois[24]. Bien que pâtissant, dans l'actualité, de la concurrence constituée par le naufrage du Titanic, sa traversée victorieuse est saluée à la une des journaux français[25],[26],[27].
Accident fatal
[modifier | modifier le code]Harriet Quimby périt avec son passager William Willard dans l'accident du Blériot XI 2 qu'elle pilote le [28]. Les spectateurs du 3e meeting annuel de l'aviation de Boston, auquel elle participe, à Quincy, voient l'avion, qui a effectué sans encombre l'aller-retour au phare de Boston Light et qui revient à grande vitesse, piquer brutalement et Willard puis Quimby en être éjectés, avant de tomber dans l'estuaire du fleuve Neponset[29],[30],[31], à quelques mètres du rivage. D'après le New York Times, il faut plusieurs minutes pour extirper les corps du fond de l'eau et les débarrasser de la vase dont ils sont couverts avant de pouvoir les examiner[32], mais d'autres sources rapportent qu'ils font surface immédiatement[33]. Les photographies prises au moment où le corps d'Harriet Quimby est ramené sur la terre ferme, qui ne semblent montrer aucune trace de vase[34], font pencher pour la deuxième version. Les secouristes ne peuvent, de toute façon, que constater le décès des deux aviateurs.
Les causes de l'accident donnent lieu à de multiples supputations[10] : non-port de ceintures de sécurité (Glenn Martin[35], Paul Peck[36]), quoique le New York Times[37] et le Globe[38] croient savoir que Miss Quimby avait bien bouclé devant elle une sangle qui laissait entre elle et son dossier « un peu moins d'un pied » ; « trou d'air » (G. Martin)[39] ; vitesse excessive, dont les effets, dans un avion dépourvu de pare-brise, auraient mis une « femme délicate » (L. Beachey (en)) dans l'incapacité d'agir correctement sur les commandes[35] ; blocage accidentel voire rupture de celles-ci (Leo Stevens)[39] ; effet gyroscopique du moteur rotatif Gnome, qui peut, lancé à grande vitesse, transformer une action latérale en cabré ou en piqué soudain[40].
Dans une interview donnée une semaine après l'accident, son instructeur André Houpert[41] dit avoir recueilli de la bouche du mécanicien qui assistait Miss Quimby l'assurance qu'aussi bien elle que l'avion étaient en parfait état de vol. Il ne sache pas qu'elle eût jamais perdu le contrôle d'elle-même et estime que le plus probable est qu'il soit arrivé quelque chose à son passager[42]. Revenant sur l'accident un mois plus tard[36], Leo Stevens exclut tout aussi catégoriquement qu'une rafale ait pu faire perdre le contrôle de l'avion à sa pilote, qu'elle ait pu céder à la panique ou qu'elle se soit évanouie. Dans le même article, P. Peck et G. Martin tirent argument du fait que l'avion vide finit par rejoindre l'eau en ligne de vol pour réfuter l'hypothèse d'un blocage des commandes alors qu'Earle L. Ovington affirme avoir observé sur l'épave que les câbles de direction bâbord s'étaient pris dans la partie inférieure du levier de gauchissement, différent de la « cloche » habituelle des Blériot. G. Martin déclare pour sa part que ni lui, ni Peck n'ont rien observé de tel sur l'épave et que cet après-midi là l'air était calme. Stevens met finalement l'accident sur le compte d'un mouvement intempestif du passager qui aurait déséquilibré l'avion[36], montrant à quel point les contemporains savaient celui-ci instable. Sans exclure que différentes causes aient pu se cumuler, Walter H. Phipps enfonce le clou en insistant sur le caractère intrinsèquement dangereux du centrage arrière, particulièrement accentué sur le Blériot XI 2 du fait de la position reculée du passager. Le plan fixe arrière devenant de plus en plus porteur lorsque l'avion pique, le défaut de stabilité longitudinale peut devenir, au-delà d'une certaine vitesse, incoercible[43].
Harriet Quimby fut enterrée, à New-York, dans la robe blanche qu'elle comptait porter à un banquet prévu en son honneur. On ne sait pas ce que sont devenus sa tenue de vol violette et les bijoux porte-bonheur qu'elle emportait toujours en vol[14].
Postérité
[modifier | modifier le code]L'accident fatal de l'aviatrice fit la une des journaux américains[32], soulevant une émotion sensible également en France, malgré l'imprécision des informations disponibles (qui fit situer à la plupart des journaux français l'accident en Angleterre)[44],[45]. Ainsi Frantz Reichel écrit-il dans le Figaro : « Miss Henriette Quimby était âgée de vingt-six ans ; elle était délicieusement belle, et par la beauté des traits, et par l'intelligence et la franchise brave de l'expression. Elle était journaliste, avait du talent, de ce talent élégant, sentimental et pittoresque si particulier aux femmes qui s'adonnent au reportage. Elle s'était essentiellement consacrée à la critique d'art[46]. »
Malgré sa disparition à l'âge de 37 ans, Harriet Quimby eut un impact important sur le rôle des femmes dans l'aviation aux États-Unis. Amelia Earhart, qui fut en 1928 la première femme à traverser l'Atlantique en avion puis, en 1932, la première à le traverser en solo, écrivit notamment : « Pour traverser la Manche en 1912, sans aucun des instruments modernes, sur un avion qui était à peine plus qu'un cadre auquel on avait rajouté des ailes et un moteur, et un avion sur lequel, de surcroît, elle n'avait aucun entraînement, il fallait plus de cran et d'adresse que pour traverser l'Atlantique aujourd'hui ... Nous devons nous en souvenir, lorsque nous pensons à ce qu'accomplirent les premières aviatrices américaines »[47].
Un timbre-poste à son effigie est émis par le United States Postal Service le [48].
Une salle du musée d'histoire locale d'Arcadia est consacrée au souvenir d'Harriet Quimby[49].
En 2023, une place dans la commune d'Équihen-Plage prend son nom pour lui rendre hommage[50].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) « Aviation Pioneer Harriet Quimby », sur arcadiami (consulté le )
- (en) Anita P. Davies, « Harriet Quimby : America's First Lady of the Air », sur Internet archive, , présenté à la 43e réunion annuelle de la Michigan Reading Association, à Grand Rapids (Michigan), du 13 au 16 mars 1999.
- (en) « Aeronautics : Harriet Quimby », sur allstar (consulté le )
- (en) « Pioneers : Harriet Quimby » [PDF], sur faa (consulté le )
- (en) « Harriet Quimby », sur Internet Movie Database (consulté le )
- (en) « Harriet Quimby », sur centennialofflight (consulté le )
- Stéphanie Meyniel, « Le 31 décembre 1910 dans le ciel : John Moisant se crashe » (consulté le )
- The Syracuse Herald New York, 2 juillet 1912, cité par (en) « Boston, MA Famous Aviatrix Killed, July 1912 », sur gendisasters (consulté le ).
- (en) « Woman in trousers daring aviator : Long Island folk discover that Miss Harriet Quimby is making flights at Garden city », The New York Times, (lire en ligne [PDF])
- (en) « National aviation Hall of fame : Harriet Quimby », sur nationalaviation (consulté le )
- (en) « Matilde Moisant, early flier, dies », The New York Times, (lire en ligne)
- (en) « Pioneering Aviatrix Harriet Quimby flies into history from Michigan », sur midwestguest, (consulté le )
- (en) « Girl flies by night at Richmond fair : Harriet Quimby darts about in the moonshine above an admiring crowd », The New York Times, (lire en ligne [PDF])
- (en) « The flying costume of Harriet Quimby », sur fabrics, (consulté le )
- (en) Katrina Gulliver, « The Glamorous, Adrenaline-Fueled Life of Harriet Quimby », sur theatlantic, (consulté le )
- La première femme à traverser la Manche en avion, mais comme passagère de Gustav Hamel, avait été Eleanor Davies (en), le 8 avril, cf. « Le Pas de Calais franchi par une aviatrice », Le Figaro, no 108, , p. 2 (lire en ligne).
- « Dernières nouvelles : une aviatrice traverse le pas de Calais », Le Temps, no 18551, , p. 6 (lire en ligne)
- H. Peltier, « Les grandes prouesses aériennes : une aviatrice américaine traverse la Manche », L'Aérophile, , p. 202 (lire en ligne)
- « L'audacieuse randonnée d'une colonne anglaise », Lectures pour tous, , p. 1047 (lire en ligne)
- « Un exploit tombé dans l'oubli : 16 avril 1912 ... Harriet Quimby, aviatrice américaine, décolle de Douvres et se pose sur la plage d'Equihen ! », sur equihenplage, (consulté le )
- Stéphanie Meyniel, « Le 16 avril 1912 dans le ciel : Harriet Quimby traverse seule la Manche », sur Air-journal.fr,
- « 16 avril 1912 : Harriet Quimby, 37 ans, devient la première femme à traverser la Manche en avion », La Voix du Nord, (lire en ligne)
- (en) Harriet Quimby, « How I Made My First Big Flight Abroad : My Flight Across the English Channel », Fly Magazine, , p. 8 (lire en ligne)
- Lorsqu'elle écrit : « la première fois que je vole sur un Blériot », il faut comprendre la première fois qu'elle vole sur un Blériot construit par la maison mère, mais les avions sur lesquels elle avait appris à voler en Amérique étaient du même type.
- « Une émule de Blériot : une aviatrice traverse la Manche », L'Humanité, no 2922, , p. 1 (lire en ligne)
- « Pour la première fois : une aviatrice survole la Manche », L'Intransigeant, no 11599, , p. 1 (lire en ligne)
- « Une aviatrice vole de Douvres à Boulogne », Le Petit parisien, no 12954, , p. 1 (lire en ligne)
- (en) « Foreign aviation news : fatal accident to Miss Quimby », Flight, , p. 616 (lire en ligne)
- « Les deuils de l'aviation : chute mortelle d'une aviatrice américaine et de son passager », L'Aérophile, , p. 323 (lire en ligne)
- (en) « Harriet Quimby », sur findagrave (consulté le )
- (en) « Harriet Quimby Crash, 1912 », sur celebrateboston (consulté le )
- (en) « Miss Quimby dies in airship fall », The New York Times, (lire en ligne [PDF])
- (en) Laura R. Ashlee, « Fadeless immortality », sur converse (consulté le )
- « Body of Harriet Quimby », sur corbisimages (consulté le )
- (en) « Woman aviator killed with her passenger fell one thousand feet », Meriden Morning Record, , p. 1 (lire en ligne)
- (en) A. Leo Stevens, « On the Death of Miss Quimby », Aeronautics, , p. 67 (lire en ligne)
- (en) « Quimby tragedy unexplained », The New York Times, (lire en ligne [PDF])
- Le 2 juillet 1912, cité par (en) Frank Delear, « Harriet Quimby : first licensed U.S. woman pilot », Aviation history, (lire en ligne)
- (en) « Miss Quimby and passenger killed », Aeronautics, (lire en ligne)
- (en) « Gyroscopic Action : A Menace to Aviation », sur microship (consulté le )
- Houpert, comme l'écrit H. Quimby dans ses propres récits, et non Haupert, comme l'écrit de façon erronée le New York Times du 7 juillet. Né à Chalifert le , décédé à New-York le (« André Houpert, aviator, 77, dies : Pre-World War 1 Flyer Was Associated With Bleriot », The New York Times, (présentation en ligne)), brevet de l'Aéro-club de France no 441 du , cf. Liste des pilotes brevetés en 1911 (en).
- (en) « When aviation becomes "not only dangerous, but foolhardy" », The New York Times, (lire en ligne [PDF])
- (en) Walter H. Phipps, « The danger of the lifting tail and its probable bearing on the death of Miss Quimby », Aircraft, , p. 182 (lire en ligne)
- « Aéronautique : une double chute mortelle en Angleterre », Le Temps, no 18628, , p. 5 (lire en ligne)
- « L'aviation au jour le jour : chute mortelle », Journal des débats politiques et littéraires, , p. 2 (lire en ligne)
- Frantz Reichel, « Les victimes de l'air : chute d'un aéroplane, deux morts », Le Figaro, , p. 4 (lire en ligne)
- (en) Amelia Earhart, The fun of it, (présentation en ligne), cf. « A quote by Amelia Earhart, 1897 - 1937 », sur qotd (consulté le )
- (en) « All stamps : 1991 », sur uspsstamps (consulté le )
- (en) « Museum tour : Quimby exhibit », sur arcadiami (consulté le )
- Bertrand de Morel (Clp), « Equihen-Plage va honorer Harriet Quimby, première aviatrice à traverser la Manche », sur La Voix du Nord, (consulté le )
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Edward Young Hall, Harriet Quimby : America's first lady of the air : the story of Harriet Quimby, America's first licensed woman pilot and the first woman pilot to fly the English Channel, Spartanburg, Honoribus Press, , 190 p. (ISBN 978-0-9622166-4-0, OCLC 28306931, présentation en ligne)
- (en) Henry M. Holden, Her mentor was an albatross : the autobiography of pioneer pilot Harriet Quimby, Mt. Freedom, N.J., Black Hawk Pub. Co., , 154 p. (ISBN 978-1-879630-05-5, OCLC 28359562, présentation en ligne)
- (en) Leslie Kerr, Harriet Quimby : flying fair lady, Schiffer Publishing, , 112 p. (ISBN 978-0-7643-5067-2, OCLC 927401943, présentation en ligne)
- (it) Enrico Grassani, Elisa Deroche alias Raymonde de Laroche : la presenza femminile negli anni pionieristici dell'aviazione, Milano, Editoriale Delfino, (ISBN 978-88-97323-46-4, présentation en ligne)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Adrienne Bolland, première femme à traverser la Manche en avion depuis la France en 1920.
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Le récit de la traversée de la Manche par l'aviatrice : Les conquérantes de l’Air, Aero-mondo.fr
- Le Converse college de Spartenburg, en Caroline du Sud, conserve un fonds d'archives et plusieurs pages sur Harriet Quimby.