Haut-Escaut — Wikipédia
Le Haut-Escaut est une région géographique de France[1] et dans un contexte plus européen l'un des dix sous-bassins qui forment le bassin versant de l'Escaut.
Il correspond au Bassin versant situé à l'amont de Gand, à l'exception des sous-bassins de la Haine, de la Lys et de la Scarpe.
Depuis la fin du XIXe siècle l’Escaut a été fortement artificialisé et s'est industrialisé[2], ce qui a contribué à une dégradation de la qualité de son eau.
Caractéristiques
[modifier | modifier le code]- Superficie : 4 277 km2
- Population totale : 1 147 988 habitants
- Densité de population : 268 hab./km²
Cours d'eau principaux
[modifier | modifier le code]- L'Escaut
- la Sensée
- la Selle
- l'Erclin
- l'Aunelle
- la Rhonelle
- l'Hogneau
- le torrent d'Esnes
- le canal des torrents
- le canal de la Sensée
- le canal du Nord
- le canal de Saint-Quentin
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Le Lannou, M. (1964). Les Régions géographiques de la France (vol. 1). Société d'édition d'enseignement supérieur.
- baron Guillaume P (1902) L'Escaut depuis 1830 (Vol. 1). Alfred Castaigne
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site Internet de la Commission internationale de l'Escaut (version francophone)
- Site internet de l'Escaut Vivant
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Ruchard, N., Lenaerts, S., & MUNAUT, A. (1992). Étude palynologique de sédiments holocènes dans la plaine alluviale du Haut Escaut (Nord, France). Cahiers de Préhistoire du Nord (Les), (10), 118-130.
- Mariage, F. (2004). Les portus de la vallée de l'Escaut à l'époque carolingienne: des dynamiques urbaines contrastées. L. Verslype (éd.), Villes et campagnes en Neustrie (IVe-Xe s.) Sociétés Économies Territoires Christianisation. Bulletin de liaison de l'AFAM, 2, 84-88.
- Melchior, P., Sterling, A., & Wery, A. (1963). Effets de dilatations cubiques dues aux marées terrestres observés sous forme de variations de niveau dans un puits à Basècles (Hainaut). Ciel et terre, 79, 353.
- Briffaut, P. (1978). Les étainiers du Haut-Escaut, Cambrai, Valenciennes, Tournai.
- Verslype, L. (1990). Contribution à l'étude de la civilisation mérovingienne dans la vallée du Haut Escaut. Bulletin de liaison de l'Association Française d'Archéologie Mérovingienne, 14, 31-35.
- Desmaisières, I. (1845). Inondations de l'Escaut et de la Lys: rapport de la Commission instituée à l'effet de rechercher et de présenter au Département des Travaux publics les mesures qu'il conviendrait de prendre...
- de Denterghem, Prosper (1846). Lettre adressée a MM. les membres de la Chambre des Représentants et du Sénat à propos des inondations de l'Escaut et de la Lys. Em. Devroye, et Cie. 24 pages
- Saint-Aubin, D. (1964). Note relative à l'ouvrage de Faier-Feytmans La Belgique à l'époque mérovingienne. Bruxelles, La Renaissance du livre (1964).(collection" Notre passé"). Bibliothèque de l'école des chartes, 122(1), 330-333.
- Wolters, Mathias Joseph (1847). Mémoire sur les travaux à entreprendre pour améliorer le régime de l'Escaut. Gyselynck, 55 pages (livre numérisé par Google books)
- Wolters, M. J. (1844). Mémoire sur les marées et sur le moyen de diminuer les inondations de l'Escaut, de la Lys et de la Durme. Em. Devroye, 110 pages (livre numérisé par Google books)
- Gilard, A. Contribution à l'étude des microorganismes de la Lys et de l'Escaut à Gand, 53 pages (extrait d'un livre, numérisé par Google books).