Le Haut-Saint-Laurent — Wikipédia
Le Haut-Saint-Laurent | |
Administration | |
---|---|
Pays | Canada |
Province | Québec[1] |
Région | Montérégie |
Statut municipal | MRC |
Chef-lieu | Huntingdon |
Préfet | Louise Lebrun |
Constitution | 1er janvier 1982 |
Démographie | |
Gentilé | Haut-Laurentien, ne |
Population | 22 213 hab. () |
Densité | 19 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 05′ 00″ nord, 74° 10′ 00″ ouest |
Superficie | 116 760 ha = 1 167,60 km2 |
Divers | |
Fuseau horaire | Heure de l'Est (UTC-5) |
Indicatif | +1 450 |
Code géographique | 2469 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
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Le Haut-Saint-Laurent est une municipalité régionale de comté (MRC) québécoise de la région administrative de la Montérégie, située au sud du pays du Suroît. Le chef-lieu est Huntingdon[2].
Géographie
[modifier | modifier le code]La MRC du Haut-Saint-Laurent se situe à l'extrême sud-ouest du Québec. Elle s'étire sur quelque 68 km, sans compter la portion québécoise du territoire de la réserve amérindienne d'Akwesasne et ses nombreuses îles fluviales. Son territoire s'insère entre le lac Saint-François, élargissement du fleuve Saint-Laurent au nord-ouest, la MRC de Beauharnois-Salaberry au nord, la MRC des Jardins-de-Napierville à l'est, les comtés de Clinton et Franklin dans l'état américain de New York au sud. Les comtés unis de Stormont, Dundas et Glengarry en Ontario et la MRC de Vaudreuil-Soulanges se trouvent au nord-ouest sur la rive opposée du lac Saint-François.
Subdivisions limitrophes
[modifier | modifier le code]Entités territoriales
[modifier | modifier le code]Treize municipalités forment la MRC auxquelles s'ajoute, aux fins statistiques, la collectivité mohawk d'Akwesasne[3].
Nom | Statut | Population | Superficie (km2) | Densité (h/km2) | Ref.[4] |
---|---|---|---|---|---|
Akwesasne 15 | Réserve indienne | 2 378 | 3 646,8 | 0,65 | [1] |
Dundee (Québec) | Municipalité de canton | 386 | 84,4 | 4,57 | [2] |
Elgin | Municipalité | 389 | 69,8 | 5,57 | [3] |
Franklin | Municipalité | 1 635 | 113,2 | 14,44 | [4] |
Godmanchester | Municipalité de canton | 1 403 | 139,2 | 10,08 | [5] |
Havelock | Municipalité de canton | 756 | 89,4 | 8,46 | [6] |
Hinchinbrooke | Municipalité | 2 187 | 150,2 | 14,56 | [7] |
Howick | Municipalité | 850 | 1 | 850 | [8] |
Huntingdon | Ville | 2 556 | 2,8 | 912,86 | [9] |
Ormstown | Municipalité | 3 917 | 144,5 | 27,11 | [10] |
Saint-Anicet | Municipalité | 2 754 | 135,33 | 20,35 | [11] |
Saint-Chrysostome | Municipalité | 2 582 | 100,8 | 25,62 | [12] |
Sainte-Barbe | Municipalité | 1 609 | 67,5 | 23,84 | [13] |
Très-Saint-Sacrement | Municipalité de paroisse | 1 189 | 97,53 | 12,19 | [14] |
Total | 22 213 | 1 242,2 | 17,88 | [15] |
Démographie
[modifier | modifier le code]Au recensement du Canada de 2011, la MRC compte 21 197 habitants pour une densité de population de 18,1 hab./km2. La population a décru de 3,4 % entre 2006 et 2011[5]. La population est repartie majoritairement en milieu rural agricole (67 %).
Urbanisme
[modifier | modifier le code]La présence de petites concentrations d'habitations sur le territoire origine du développement de différentes communautés qui ont façonné le paysage de petits hameaux. Ces hameaux, ainsi que les maisons ancestrales de pierres, les fermes centenaires, les nombreuses églises et les espaces naturels, sont autant d'éléments qui constituent un patrimoine bâti et naturel bien conservé qui témoigne de la présence des Anglais sur ce territoire où ils cohabitent depuis avec la population francophone.
Histoire
[modifier | modifier le code]Les Paléoindiens occupent le territoire à l'extrémité ouest du lac Saint-François il y a 8 000 ans. Ils y chassent le caribou et le petit gibier. Ce sont parmi les premières traces connues de l'occupation humaine au Québec[6]. Les Iroquoiens vivent sur le site Droulers-Tsiionhiakwatha, sur le territoire de Saint-Anicet, durant le Sylvicole supérieur à une date postérieure à 1450. Ceux-ci vivent dans des villages entourés de champs cultivés de maïs et de potagers. Ce type d'occupation et d'organisation sociale est celle qui prévaut à l'arrivée des Français[7].
La MRC du Haut-Saint-Laurent est constituée en janvier 1982, succédant aux anciens comtés de Huntingdon et de Châteauguay[8].
Politique
[modifier | modifier le code]La préfète est Louise Lebrun, mairesse de Sainte-Barbe, laquelle succède à Alain Castagner. Le territoire de la MRC fait partie de la circonscription québécoise de Huntingdon[9] et de la circonscription fédérale de Beauharnois-Salaberry[10].
Économie
[modifier | modifier le code]L'agriculture occupe une place prépondérante au sein de l'économie. Ainsi, le Haut-Saint-Laurent se qualifie par les grandes cultures de mais et de soya, les productions d'élevage, les cultures maraichères, la pomiculture et l'acériculture.
Société
[modifier | modifier le code]Le centre de services scolaire de la Vallée-des-Tisserands dispense l'enseignement primaire et secondaire en langue française au Haut-Saint-Laurent[11]. Les établissements primaires comprennent l'école des Jaunes-Riverains à Saint-Anicet, l'école Notre-Dame-du-Rosaire à Ormstown, l'école Notre-Dame à Huntingdon, l'école Centrale de Saint-Antoine-Abbé à Franklin, l'école Saint-Jean à Howick et l'école Montpetit à Saint-Chrysostome. L'enseignement secondaire est assurée à l'école Arthur-Pigeon à Huntingdon. Par ailleurs, le Centre Jean-XXIII à Ormstown donne la formation aux adultes et le Centre Saint-Joseph à Saint-Chrysostome offre la formation professionnelle[12].
La Commission scolaire New Frontiers dispense l'éducation en anglais sur le territoire. Elle gère plusieurs écoles primaires qui sont situées à Ormstown, Huntingdon, Franklin et Howick, tandis que l'unique école secondaire anglophone se trouve à Ormstown.
Transport
[modifier | modifier le code]La MRC du Haut-Saint-Laurent est desservi par de nombreuses routes nationales et régionales, comme en témoigne le tableau ci-dessous.
La MRC opère également un système de transport en commun desservant toutes les municipalités, soit par un service de taxibus sur réservation ou circuits d'autobus. Ces circuits offrent une liaison entre la MRC et les villes de Salaberry-de-Valleyfield et Mercier, où des correspondances avec le réseau d'exo sont possibles.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Les informations de la fiche proviennent de MAMH, Ministère des Affaires municipales et de l'Occupation du territoire, « Le Haut-Saint-Laurent », Répertoire des municipalités, Gouvernement du Québec, no 690, (lire en ligne, consulté le ), sauf exceptions suivantes :
a. Coordonnées géographiques : RNC, Ressources naturelles Canada, « Le Haut-Saint-Laurent », Toponymes, Gouvernement du Canada, no EKTVK, (lire en ligne, consulté le ).
b. Altitude : Gouvernement du Canada, « L'Atlas du Canada - Toporama », Ressources Naturelles Canada (consulté le ), carte 1/15 000. - MAMH, Ministère des Affaires municipales et de l'Occupation du territoire, « Le Haut-Saint-Laurent », Répertoire des municipalités, Gouvernement du Québec, no 690, (lire en ligne, consulté le )
- Statistique Canada. Le Haut-Saint-Laurent, Québec (Code 2469) (tableau). Géographie hiérarchie. Profil du recensement, produit no 98-316-XWF au catalogue de Statistique Canada. Ottawa. Recensement 2011, diffusé le 24 octobre 2012. Consulté le 30 juillet 2013.
- Profil du recensement de la population de 2021 sur le site de Statistiques Canada.
- Statistique Canada. 2012. Statistique Canada. Le Haut-Saint-Laurent, Québec (Code 2469) (tableau). Profil du recensement, produit no 98-316-XWF au catalogue de Statistique Canada. Ottawa. Recensement 2011, diffusé le 24 octobre 2012. Consulté le 30 juillet 2013.
- Jean-Charles Fortin, La Montérégie : histoire en bref, Québec, Presses de l’Université Laval, , 184 p. (ISBN 978-2-7637-8909-5), p. 29-30.
- Fortin 2009, p. 34.
- Gouvernement du Québec, « Recherche de noms de lieux : Le Haut-Saint-Laurent (municipalité régionale de comté) », 141097, Commission de toponymie du Québec (consulté le )
- Commission de la représentation électorale du Québec, « La carte électorale du Québec : Les 125 circonscriptions électorales 2011 », Directeur général des élections (consulté le )
- Gouvernement du Canada, « Proclamation donnant force de loi au décret de représentation électorale à compter de la première dissolution du Parlement postérieure au 25 août 2004 (TR/2003-154), Annexe: Loi sur la révision des limites des circonscriptions électorales - Décret de représentation », Ministère de la Justice du Canada (consulté le ).
- CSVT, « Vallée-des-Tisserands », Commission scolaire de la Vallée-des-Tisserands, (lire en ligne, consulté le ).
- CSVT, « Les établissements », Commission scolaire de la Vallée-des-Tisserands, (lire en ligne, consulté le ).
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Suroît (Montérégie)
- Comté de Huntingdon (Québec)
- Comté de Châteauguay
- Liste des municipalités régionales de comté du Québec
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site officiel
- Répertoire des municipalités
- Statistique Canada
- Ressources relatives à la géographie :