Henri Le Loup de La Biliais — Wikipédia

Henri Le Loup de La Biliais
Illustration.
Fonctions
Député français

(1 an, 6 mois et 23 jours)
Circonscription Loire-Inférieure
Législature VIe (Troisième République)

(13 ans, 8 mois et 5 jours)
Élection 20 février 1876
Réélection 14 octobre 1877
21 août 1881
4 octobre 1885
Circonscription Loire-Inférieure
Législature Ire, IIe, IIIe et IVe (Troisième République)
Groupe politique Union des Droites
Maire de Machecoul

(36 ans)
Prédécesseur Henri Avril
Successeur Augustin Dutertre de La Coudre
Conseiller général de la Loire-Inférieure

(36 ans)
Circonscription Canton de Machecoul
Prédécesseur Léon Le Loup de la Billiais
Successeur Augustin Dutertre de La Coudre
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Nantes
Date de décès (à 71 ans)
Lieu de décès Saint-Étienne-de-Mer-Morte
Résidence Loire-Inférieure

Henri Le Loup de La Biliais, né le à Nantes et mort le à Saint-Étienne-de-Mer-Morte, est un homme politique français.

Descendant d'Yves Le Lou et petit-fils du général Marc-Antoine-Marie-Hyacinthe de La Boëssière de Lennuic, Henri Le Loup de La Biliais épouse Valentine Marie d'Escrots d'Estrée, fille du comte Victor d'Escrots d'Estrée et d'Henriette de Cornulier. Il est le beau-père de Joseph Lamour de Caslou.

Propriétaire, conseiller général de la Loire-Inférieure pour le canton de Machecoul et maire de Machecoul, il y fonde le champ de course. Il proteste dans les journaux, en octobre 1870, contre la dissolution des conseils généraux décrétée par Léon Gambetta, et servit, dans la guerre franco-allemande, comme chef de bataillon de mobilisés.

Élu député dans la 3e circonscription de Nantes, le , il prit place à l'extrême droite, soutint le ministère d'Albert de Broglie, et après la dissolution de la Chambre, fut réélu, le , comme candidat du gouvernement du Seize-Mai. Les électeurs nantais lui renouvelèrent son mandat le et le département de la Loire-Inférieure le renvoya à la Chambre aux élections du .

Il continue de voter avec la droite monarchique et demanda sans succès, le , l'insertion au Journal officiel des noms des soldats morts au Tonkin et à Madagascar.

Ne se représentant pas avant les élections de 1896, Henri Le Loup de La Biliais fut élu sans concurrent et reprit alors sa place à l'extrême droite royaliste.

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]