Henri Liouville — Wikipédia
Henri Liouville | ||
Fonctions | ||
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Député français | ||
– (11 ans, 3 mois et 11 jours) | ||
Élection | 20 février 1876 | |
Réélection | 14 octobre 1877 21 août 1881 18 octobre 1885 | |
Circonscription | Meuse | |
Législature | Ire, IIe, IIIe et IVe (Troisième République) | |
Groupe politique | Union républicaine | |
Prédécesseur | Circonscription créée | |
Successeur | Raymond Poincaré | |
Conseiller général de la Meuse | ||
– (6 ans) | ||
Circonscription | Canton de Commercy | |
Prédécesseur | Dominique Bazoche | |
Successeur | Nicolas Vautier | |
Biographie | ||
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Ancien 9e arrondissement de Paris | |
Date de décès | (à 49 ans) | |
Lieu de décès | 6e arrondissement de Paris | |
Sépulture | Cimetière de Montmartre | |
Nationalité | Français | |
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Henri Liouville (Paris, - Id, ), est un médecin et homme politique français, professeur de médecine à la faculté de Paris (1875) et député de la Meuse (1876-1887).
Biographie
[modifier | modifier le code]Henri Liouville est le fils de Félix Liouville (1803-1860), bâtonnier au barreau de Paris et député en 1846, et de Céline Deschamps (1813-1842), ainsi que le neveu de Joseph Liouville. Il est d'abord médecin, puis professeur à la Faculté de médecine de Paris, en 1875. Il a un frère et une sœur, Albert Liouville (1835-1893), père de Félix Liouville, et Sophie Liouville (1839-1923) qui épouse Ernest Picard. Durant la guerre de 1870, il soigne des blessés à Toul puis dans l'armée de la Loire où il rencontre Léon Gambetta et devient son secrétaire. En 1874, il est agrégé de médecine et travail à l'hôtel-Dieu de Paris. Il meurt en 1887 d'un arrêt cardiaque.
Henri Liouville épouse le à Paris, Marie Charlotte Thérèse Durvis, belle-fille de Jean-Martin Charcot (1825-1893), qui, devenue veuve, épousera en secondes noces, Pierre Waldeck-Rousseau (1846-1904), Président du Conseil (1899-1902). Il est aussi le beau-frère de Ernest Picard.
Il est le père de Jacques Liouville (1879-1960), médecin et un explorateur français qui prit part à la deuxième expédition du Pourquoi-Pas ? (1908-1910).
Carrière politique
[modifier | modifier le code]Henri Liouville se présente en 1871 à la député mais échoue à la 20e position. Il est conseiller général du canton de Commercy en novembre 1871 et député de la Meuse de 1876 à 1887. Il siège à l'Union républicaine et fait partie des 363 qui refusent la confiance au gouvernement de Broglie en 1877.
Il est le premier à présenter une proposition de loi « tendant à rendre obligatoires la vaccination et la revaccination » contre la variole, le 20 mars 1880.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- « Henri Liouville », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Jean El Gammal, François Roth et Jean-Claude Delbreil, Dictionnaire des Parlementaires lorrains de la Troisième République, Serpenoise, (ISBN 2-87692-620-2 et 978-2-87692-620-2, OCLC 85885906, lire en ligne), p. 233
Liens externes
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- Ressource relative à la santé :
- Ressource relative à la recherche :
- Ressource relative à la vie publique :