Henri Meunier (illustrateur belge) — Wikipédia
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Pseudonyme | Meunier, Henri Georges Jean Isidore |
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Père | Jean-Baptiste Meunier (d) |
Fratrie | |
Parentèle | Constantin Meunier (oncle) Karl Meunier (d) (cousin) |
Henri Georges Jean Isidore Meunier, également connu sous le nom de Marc-Henry Meunier (Ixelles, - Etterbeek, ), est un peintre, graveur, illustrateur et affichiste belge, proche du courant art nouveau.
Biographie
[modifier | modifier le code]Famille
[modifier | modifier le code]Henri Meunier est le fils du graveur Jean-Baptiste Meunier (1821-1900) et le neveu du peintre Constantin Meunier.
Formation
[modifier | modifier le code]C'est son père qui le forme à la gravure dans son propre atelier. Puis, Henri entre à l’École des arts industriels et décoratifs d'Ixelles où son père est chargé du cours de dessin d'après nature.
Carrière artistique
[modifier | modifier le code]Lithographe, Meunier est aussi un graveur sur cuivre et un relieur remarquable. Il reçoit la médaille d'or en 1893 lors d'une exposition à Limoges. Il réalise entre autres des cartes postales, des cartes à jouer (Jeu de cartes esthétiques, Jeu de whist[1]), des timbres (série Léopold II de Belgique, 1905).
Il commence à produire des affiches vers 1895, à la même époque que ses confrères Henri Privat-Livemont et Gisbert Combaz, utilisant des aplats de couleurs et des contours épais, marqué par le japonisme alors en vogue : par ce traitement, ses images possèdent un fort impact visuel. Son style tranche avec l'explosion florale de la plupart des artistes art nouveau et s’apparente plutôt à celui de graphistes anglosaxons comme James Pryde ou Albert Morrow. « Il est, écrit Alain Weill, d'une pureté exceptionnelle ».
Meunier collabore à la revue L'Estampe moderne éditée par Charles Masson et Henri Piazza et où il publie L'heure du silence (1897). Jules Chéret choisit de reproduire pas moins de trois œuvres de Meunier dans sa revue Les Maîtres de l'affiche (1895-1900), à savoir : Salle du Cirque royal Concert Ysaye, Café Rajah et Starlight Savon. En 1897, Jean Louis Sponsel (1858-1930) reproduit également quelques gravures de Meunier dans son essai, Das moderne Plakat (Dresde, Gerhard Kühtmann), l'un des premiers livres en couleurs sur l'affiche artistique. En 1906, il est membre fondateur du cercle artistique L'Estampe[2].
La Gazette des beaux-arts propose quelques-unes de ses gravures (1909).
En 1916, il expose une série d'eaux fortes mettant en scène les combats qui s'étaient déroulés lors de la bataille des Ardennes (1914).
Affiches répertoriées
[modifier | modifier le code]- 1896 : Salle du Cirque royal Concert Ysaye (Bruxelles, Lithographie J.-E. Goossens)
- 1896 : Aujourd'hui collecte en faveur de l’œuvre du grand air
- 1896 : Casino de Blankenberghe
- 1897 : Café Rajah [plusieurs séries]
- 1898 : Cartes Postales Artistiques Dietrich & Cie
- 1898 : Le testament du baron Jean
- 1899 : Starlight Savon (Bruxelles, Lithographie O. de Rycker)
- 1900 : Mode d'été
- 1900 : Le Cyclodrome
- 1901 : Le Carnet mondain (Bruxelles, imprimerie Meert)
- 1902 : Phares électriques
Non datées :
- Pollet et Vittet, Chocolaterie de Pepinster
- Gonthier-Meymans
Conservation
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Imprimés par Ernotte Michaux, Bruxelles.
- Rédaction, « L'Estampe, cercle d'art », Journal de Charleroi, no 255, , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Alain Weill, Encyclopédie de l'affiche, Paris, Hazan, 2011 (ISBN 978-2754105828).
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Dictionnaire des peintres belges : « Henri Meunier » sur BALaT, la base de données de l'Institut royal du patrimoine artistique.