Henri Pacon — Wikipédia

Henri Pacon
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 63 ans)
Saint-MandéVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Henri Victor PaconVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Formation
Activité
Architecte des chemins de fer de l'État, architecte des bâtiments civils et palais nationaux
Autres informations
Conflit
Taille
1,78 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Cheveux
Yeux
Maîtres
Distinctions
Œuvres principales

Henri Pacon, né le dans le 9e arrondissement de Paris et mort le à Saint-Mandé[1], est un décorateur, designer et architecte français.

Henri Pacon, après des études à l'École des Beaux-Arts à Paris où il est l'élève d'Edmond Paulin, obtient son diplôme d'architecte en 1911[2]. Ses premières commandes le spécialisent dans l'architecture domestique et dans la décoration. Il se marie en 1912 avec la fille de l'architecte Charles Louis Normand[3].

Pendant la Première Guerre mondiale, il sert comme engagé volontaire bien qu'ayant été réformé[4].

En 1926, il crée une agence qui résiste à la crise des années 1930 grâce aux nombreuses commandes de Raoul Dautry, directeur général de la compagnie des chemins de fer de l'État de 1928 à 1937. Il reconstruit ou réaménage de nombreuses gares et des logements sociaux pour le personnel de la compagnie. On lui confie également le design de matériels ferroviaires (locomotives, voitures).

Nommé architecte des bâtiments civils et palais nationaux en 1937, il planche alors sur un projet d'extension de la bibliothèque de l'Arsenal. En , il démissionne de ses fonctions et se retire à Lourmarin.

À la fin de la guerre, il est nommé à la section Urbanisme du Comité national de la Reconstruction qui est chargé de donner un avis sur les plans de reconstruction et d'aménagement des villes détruites.

Domicilié 8 square Desaix à Paris, il meurt à l'âge de 63 ans dans la maison de santé où il est soigné à Saint-Mandé en 1946[5]. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise[6].

Distinctions

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Notes et références

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  1. Transcription de l'acte de décès à Saint-Mandé, à la mairie de Paris 15e, n° 476, vue 20/31.
  2. « roland.arzul.pagesperso-orange… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  3. Archives de Paris, état civil du 1er arrondissement, acte de mariage no 192 du 19 mars 1912.
  4. Archives de Paris, fiche matricule no 1010.
  5. Gille-Delafon 1946, p. 2.
  6. « Paris, Cimetière du Père Lachaise (Paris, France) - Registres journaliers d'inhumation », sur Geneanet
  7. « Lourmarin en Provence », Le Gaulois artistique,‎ (lire en ligne).
  8. Art et Décoration de 1927 article signé Léon Deshairs
  9. Henri Pacon, architecte de Jean Cassou
  10. La Construction moderne, octobre 1932, p. 72

Bibliographie

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  • La Construction moderne - revue hebdomadaire d'architecture,
  • Gérard Monnier, L'Architecte Henri Pacon, 1882-1946, Aix-en-Provence, Travaux et colloques de l'Institut d'Art, Publications de l'Université de Provence, 1982, 2 vol., 542 p.
  • Gérard Monnier (dir.), L'Architecture moderne en France, Paris, Éditions Picard, 1997, t. 1, p. 251
  • S. Gille-Delafon, « Henri Pacon », Arts : beaux-arts, littérature, spectacles,‎ , p. 2 (lire en ligne)

Liens externes

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