Henri Verdier — Wikipédia

Henri Verdier
Henri Verdier en 2021
Fonctions
Ambassadeur pour le numérique (d)
depuis le
Directeur
Direction interministérielle du numérique et du système d'information et de communication de l'État (d)
-
Directeur
Etalab
-
Laure Lucchesi (d)
Président
Cap Digital
-
Directeur général
Odile Jacob Multimédia (d)
-
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
École normale supérieure (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
Membre de
Conseil scientifique de Wikimédia France (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Distinctions

Henri Verdier, né le à Toulouse (France)[1], est un entrepreneur français du numérique.

Il a été directeur interministériel du numérique et du système d'information de l’État français et administrateur général des données (AGD). Depuis , il est ambassadeur pour le numérique[2].

Henri Verdier est ancien élève de l'École normale supérieure (promotion S1988)[3], titulaire d'une licence en philosophie, d'un magistère en biologie et d'un diplôme d'études approfondies en sociologie[4].

En 1995, il est le cofondateur et le directeur général de la société Cred-M, devenue Odile Jacob Multimédia[4], où il développe notamment avec Georges Charpak un ensemble de supports pédagogiques pour La Main à la pâte.

En 2007, il rejoint Lagardère Active comme directeur chargé de l'innovation[5]. En 2009, il rejoint l'Institut Télécom comme directeur de la prospective, chargé de la création du think tank « Futur numérique »[5],[6] (Fondation-telecom).

De à , il dirige Etalab, service de l’administration publique chargé de l'ouverture des données publiques[7]. Sous sa direction, Etalab a développé une nouvelle version, inaugurée le du portail d'open data français « data.gouv.fr », qui héberge de nombreuses données publiques[8],[9]. Cette version autorise les citoyens à enrichir les données publiques ou à partager leurs propres données[10].

En conseil des ministres du , il est nommé directeur interministériel du numérique et du système d’information et de communication de l’État (DINSIC)[11].

En 2014 et 2015, il est membre de la commission de réflexion sur le droit et les libertés à l'âge du numérique[12].

Le , Henri Verdier est nommé ambassadeur pour le numérique par le président de la République[13]. Dans ces fonctions il porte la politique étrangère de la France en matière de numérique avec les différents acteurs ministériels et diplomatiques concernés[14],[15].

Membre du conseil scientifique de l'Institut Mines-Télécom en 2013[16] et du comité de prospective de l'ARCEP en 2013 [17], Henri Verdier est membre du comité de prospective de la CNIL depuis 2016[18].

Publications

[modifier | modifier le code]
  • Avec Nicolas Colin, L'Âge de la multitude : entreprendre et gouverner après la révolution numérique (Armand Colin, Paris, 2012, réédité 2015)
  • Avec Pierre Pezziardi, Des Startup d’État à l’État plateforme (Fondation pour l'innovation politique, Paris, 2017)[19]
  • Avec Jean-Louis Missika, Le Business de la haine : Internet, la démocratie et les réseaux sociaux (Calmann-Lévy, Paris, 2022)

Contributions à des ouvrages collectifs

[modifier | modifier le code]
  • TIC 2025 : Les Grandes Mutations (FYP Éditions, Paris, 2010)
  • Le Dictionnaire politique d'Internet du numérique (Éditions La Tribune, Paris, 2010)
  • La Métamorphose numérique vers une société de la connaissance et de la coopération, Éditions alternatives, 2013.
  • Big, fast & open data. Décrire, décrypter et prédire le monde, FYP Editions, Paris, 2014.
  • L’État en mode Start-Up, Le nouvel âge de l'action publique, Eyrolles, Paris,
  • Henri Verdier et Charles Murciano, « Les Communs numériques, socle d'une nouvelle économie politique », Esprit,‎ , p. 132-145 (DOI 10.3917/espri.1705.0132, lire en ligne)
  • Web 2.0, 15 ans déjà, et après ? - 7 pistes pour réenchanter Internet, Kawa, Paris,
  • Numérique, action publique et démocratie, CIRIEC France, sous la direction de Philippe Bance et Jacques Fournier (PUR, Rouen, ).

Distinctions

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « Henri Verdier », sur whoswho.fr, .
  2. « Compte rendu du Conseil des ministres du 24 octobre 2018 », sur Gouvernement.fr (consulté le ).
  3. « L'annuaire », sur ens.fr (consulté le ).
  4. a et b LesBiographies.com, « Moteur de recherche biographique », sur lesbiographies.com (consulté le ).
  5. a et b « Open data : Henri Verdier, premier chief data officer d'un Etat européen », sur archimag.com/, (consulté le )
  6. « Le think tank Futur numérique de l’IMT reconnu internationalement », sur imt.fr, (consulté le )
  7. « Henri Verdier, nommé à la direction d’Etalab, démissionne de Cap Digital », sur usinenouvelle.com,
  8. « Open-data : de nouvelles données gouvernementales mises à disposition gratuitement », sur J'ai du bon data, (consulté le ).
  9. L'Opinion, « Open data : les débuts de l'anti-colbertisme à la française », L'Opinion, (consulté le ).
  10. Léa Lejeune, « «La France, premier pays à aller au bout de la logique de l’open data» », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. « Décret du 24 septembre 2015 portant nomination d'un directeur, adjoint à la secrétaire générale pour la modernisation de l'action publique - M. VERDIER (Henri) », JORF,‎ (lire en ligne)
  12. « Commission de réflexion sur le droit et les libertés à l’âge du numérique - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le )
  13. Décret du 24 octobre 2018 portant nomination d'un ambassadeur pour le numérique - M. VERDIER (Henri) (lire en ligne)
  14. « L’ambassadeur numérique de la France, un poste atypique, méconnu et stratégique », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. au Quai d’Orsay : à quoi sert l’ambassadeur au numérique ?, contexte.com, 16 avril 2021, par Samuel Kahn
  16. « L’Institut Mines-Télécom installe son nouveau Conseil scientifique présidé par Gérard Roucairol de l’Académie des technologies »,
  17. « Le comité de prospective de l'ARCEP a été renouvelé et a engagé un 3eme cycle de travaux », sur arcep.fr, (consulté le )
  18. « Les membres du comité de la prospective », sur cnil.fr, (consulté le )
  19. « Des startups d’État à l’État plateforme », sur Fondapol
  20. « JO Présidence de la République Ordre national du Mérite »
  21. [1]
  22. « Décret du 31 décembre 2021 portant nomination dans l'ordre national de la Légion d'honneur »

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]