Henri Verdier — Wikipédia
Ambassadeur pour le numérique (d) | |
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depuis le | |
Directeur Direction interministérielle du numérique et du système d'information et de communication de l'État (d) | |
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Directeur Etalab | |
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Laure Lucchesi (d) | |
Président Cap Digital | |
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Directeur général (en) Odile Jacob Multimédia (d) | |
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Naissance | |
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Nationalité | |
Formation | École normale supérieure (à partir de ) |
Activités |
Membre de | Conseil scientifique de Wikimédia France (d) () |
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Henri Verdier, né le à Toulouse (France)[1], est un entrepreneur français du numérique.
Il est directeur interministériel du numérique et du système d'information de l’État français et administrateur général des données (AGD), puis depuis , ambassadeur pour le numérique.
Biographie
[modifier | modifier le code]Formation
[modifier | modifier le code]Henri Verdier est ancien élève de l'École normale supérieure (promotion S1988)[2], titulaire d'une licence en philosophie, d'un magistère en biologie et d'un diplôme d'études approfondies en sociologie[3].
Carrière
[modifier | modifier le code]En 1995, il est le cofondateur et le directeur général de la société Cred-M, devenue Odile Jacob Multimédia[3], où il développe notamment avec Georges Charpak un ensemble de supports pédagogiques pour La Main à la pâte.
En 2007, il rejoint Lagardère Active comme directeur chargé de l'innovation[4]. En 2009, il rejoint l'Institut Télécom comme directeur de la prospective, chargé de la création du think tank « Futur numérique »[4],[5] (Fondation-telecom). Membre fondateur du pôle de compétitivité Cap Digital, il en est vice-président de 2006 à 2008, puis président de 2008 à 2013[6].
De à , il dirige Etalab, service de l’administration publique chargé de l'ouverture des données publiques[7]. Sous sa direction, Etalab développe une nouvelle version, inaugurée le du portail d'open data français « data.gouv.fr », qui héberge de nombreuses données publiques[8],[9]. Cette version autorise les citoyens à enrichir les données publiques ou à partager leurs propres données[10],[11]. En 2014, il est nommé administrateur général des données[12].
En conseil des ministres du , il est nommé directeur interministériel du numérique et du système d’information et de communication de l’État (DINSIC)[13].
Le , Henri Verdier est nommé ambassadeur pour le numérique par le président de la République[12]. Dans ces fonctions il porte la politique étrangère de la France en matière de numérique avec les différents acteurs ministériels et diplomatiques concernés[14],[15]. Il est investi sur les sujets relatifs à l'Intelligence artificielle[16].
Il est membre de conseil scientifique ou de prospective de plusieurs institutions comme Institut Mines-Télécom[17] l'ARCEP[18] ou la CNIL[19].
Publications
[modifier | modifier le code]- Avec Nicolas Colin, L'Âge de la multitude : entreprendre et gouverner après la révolution numérique (Armand Colin, Paris, 2012, réédité 2015)[20]
- Avec Pierre Pezziardi, Des Startup d’État à l’État plateforme (Fondation pour l'innovation politique, Paris, 2017)[21]
- Avec Jean-Louis Missika, Le Business de la haine : Internet, la démocratie et les réseaux sociaux (Calmann-Lévy, Paris, 2022)[22]
Contributions à des ouvrages collectifs
[modifier | modifier le code]- TIC 2025 : Les Grandes Mutations (FYP Éditions, Paris, 2010)
- Le Dictionnaire politique d'Internet du numérique (Éditions La Tribune, Paris, 2010)
- La Métamorphose numérique vers une société de la connaissance et de la coopération, Éditions alternatives, 2013.
- Big, fast & open data. Décrire, décrypter et prédire le monde, FYP Editions, Paris, 2014.
- L’État en mode Start-Up, Le nouvel âge de l'action publique, Eyrolles, Paris,
- Henri Verdier et Charles Murciano, « Les Communs numériques, socle d'une nouvelle économie politique », Esprit, , p. 132-145 (DOI 10.3917/espri.1705.0132, lire en ligne)
- Web 2.0, 15 ans déjà, et après ? - 7 pistes pour réenchanter Internet, Kawa, Paris,
- Numérique, action publique et démocratie, CIRIEC France, sous la direction de Philippe Bance et Jacques Fournier (PUR, Rouen, ).
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Henri Verdier est lauréat du prix Roberval catégorie « Multimédia » en 1999, avec Georges Charpak et l'ensemble de son équipe[réf. souhaitée].
Chevalier de l'ordre national du Mérite (promotion )[23]
Chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres (promotion )[24].
Chevalier de la Légion d'honneur (promotion )[25].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- ↑ « Henri Verdier », sur whoswho.fr, .
- ↑ « L'annuaire », sur ens.fr (consulté le ).
- LesBiographies.com, « Moteur de recherche biographique », sur lesbiographies.com (consulté le ).
- « Open data : Henri Verdier, premier chief data officer d'un Etat européen », sur archimag.com/, (consulté le )
- ↑ « Le think tank Futur numérique de l’IMT reconnu internationalement », sur imt.fr, (consulté le )
- ↑ « Henri Verdier - FR », sur Paris Peace Forum (consulté le )
- ↑ « Henri Verdier, nommé à la direction d’Etalab, démissionne de Cap Digital », sur usinenouvelle.com,
- ↑ « Open-data : de nouvelles données gouvernementales mises à disposition gratuitement », sur J'ai du bon data, (consulté le ).
- ↑ L'Opinion, « Open data : les débuts de l'anti-colbertisme à la française », L'Opinion, (consulté le ).
- ↑ Léa Lejeune, « «La France, premier pays à aller au bout de la logique de l’open data» », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « Open data : le bond en avant français », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- https://www.numerama.com/politique/434380-qui-est-henri-verdier-le-nouvel-ambassadeur-pour-le-numerique.html
- ↑ « Décret du 24 septembre 2015 portant nomination d'un directeur, adjoint à la secrétaire générale pour la modernisation de l'action publique - M. VERDIER (Henri) », JORF, (lire en ligne)
- ↑ « L’ambassadeur numérique de la France, un poste atypique, méconnu et stratégique », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ au Quai d’Orsay : à quoi sert l’ambassadeur au numérique ?, contexte.com, 16 avril 2021, par Samuel Kahn
- ↑ « Henri Verdier : “ Un consensus international est en train d’émerger sur ce qu’on nomme une IA responsable” », sur Acteurs Publics (consulté le )
- ↑ « L’Institut Mines-Télécom installe son nouveau Conseil scientifique présidé par Gérard Roucairol de l’Académie des technologies »,
- ↑ « Le comité de prospective de l'ARCEP a été renouvelé et a engagé un 3eme cycle de travaux », sur arcep.fr, (consulté le )
- ↑ « Les membres du comité de la prospective », sur cnil.fr, (consulté le )
- ↑ « "L'Age de la multitude", de Nicolas Colin et Henri Verdier », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ « Des startups d’État à l’État plateforme », sur Fondapol
- ↑ (en) « La démocratie face au business de la haine », sur Telos, (consulté le )
- ↑ « JO Présidence de la République Ordre national du Mérite »
- ↑ [1]
- ↑ « Décret du 31 décembre 2021 portant nomination dans l'ordre national de la Légion d'honneur »
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Portrait de Henri Verdier sur Le Monde
- Portrait de Henri Verdier sur L'Usine nouvelle
- Portrait de Henri Verdier sur Le Nouvel Observateur,
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressources relatives à la recherche :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- « Entretien avec Henri Verdier, ambassadeur pour le numérique (58min) » (émission radiophonique), (consulté le )