Henry Bizot — Wikipédia

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Henry Bizot
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Fonctions
Président
Association Valentin-Haüy
-
Pierre-Eugène Fournier
Christian Jacquin de Margerie
Conseiller général de la Sarthe
-
Vice-président
Association française des banques
Maire d’Assé-le-Boisne
Biographie
Naissance
Décès
(à 88 ans)
Paris 16e
Nationalité
Formation
Activités
Famille
Fratrie
Enfant
Christian Bizot (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Propriétaire de
Château de Cerisay (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conflit
Distinctions

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Henry Bizot, né le à Brié-Angonnes dans l'Isère et mort le à Paris 16e[1], est un haut fonctionnaire et banquier français.

Inspecteur général des finances, il est président de plusieurs banques, surtout connu comme fondateur et premier président de la Banque nationale de Paris (BNP). Il est aussi vice-président de l'Association professionnelle des banques.

Biographie

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Origine, famille

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Article connexe : Famille Bizot.

Issu d'une famille de financiers, Henry Bizot est le fils de Jacques Bizot, inspecteur général des finances et membre du conseil d'escompte de la Banque de France, et de Jeanne Morel-Journel[2]. Il est le frère de Jean-Jacques Bizot, directeur général de la Comptabilité publique et sous-gouverneur de la Banque de France. Marié à Guillemette Law de Lauriston-Boubers (1904-1999)[3], il est le père de Christian Bizot (en) (1928-2002), PDG des Champagne Bollinger et de la holding Société Jacques Bollinger (SJB), marié Marie-Hélène Balsan (née en 1937), fille de François Balsan et petite-fille d'Ernest-Georges Goüin. Il est oncle de Jean-François Bizot.

Études

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Henry Bizot fait ses études à Sainte-Croix de Neuilly où il obtient le baccalauréat en 1918, puis à la Faculté des lettres et à la Faculté de droit de Paris. Licencié en lettres et en droit, il est reçu en 1925 au concours de l'Inspection des finances[2].

Haut fonctionnaire

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Détaché de l'Inspection des finances, il dirige le cabinet du ministre des Finances en 1928, puis est attaché à la Direction du Budget jusqu'en 1930.

Président du CNEP

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Henry Bizot démissionne en 1930[4] de l'inspection des finances pour entrer, comme secrétaire général adjoint, au Comptoir national d'escompte de Paris (CNEP)[2],[5]. Il en est nommé secrétaire général en 1932 [6].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Henry Bizot, alors directeur des Titres, s'engage pleinement dans la Résistance[7],[8], et prend part à la création de Témoignage chrétien[9]. Il reçoit la croix de guerre 1939-1945.

En 1959, il devient le directeur général du Comptoir national d'escompte de Paris, puis l'administrateur-directeur général en 1962, le vice-président-directeur général en 1963, et enfin le président en 1964[2].

Il est aussi administrateur de quatre autres banques en France et au Maroc, et d'autres sociétés[10].

Fondation et présidence de la BNP

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En 1966, le CNEP, qu'il préside, fusionne avec la Banque nationale pour le commerce et l'industrie (BNCI) pour donner naissance à la Banque nationale de Paris[11] (BNP).

Henry Bizot est choisi pour présider le nouvel ensemble et est ainsi le premier président de la BNP, à partir de 1966. Il réussit à assurer la fusion des équipes, et la réussite du démarrage de la nouvelle grande banque[2],[11]. Assisté par Pierre Ledoux, il édifie un groupe bancaire, à l'image des groupes s'édifiant en France à cette époque dans les autres domaines[12]. Le groupe BNP s'affirme bien géré, rapide à agir, avec une bonne intégration des équipes et des services, une synergie accomplie, et l'affirmation d'une image de marque[13]. Cette fusion réussie devient un cas d'école[14].

Atteint par la limite d'âge fin 1970, il quitte ses fonctions en 1971. Il en est ensuite président d'honneur[2],[11].

Autres responsabilités

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Henry Bizot est aussi vice-président de l'Association professionnelle des banques de 1967 à 1971, PDG de la French American Banking Corporation, président de la BNCI-Océan Indien, vice-président de l'Institut catholique de Paris, administrateur de divers autres organismes ou sociétés[2] (Société Pricel, etc.). Il fut membre de la Commission de terminologie du ministère de l'Économie et des Finances.

Vie politique

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Maire d'Assé-le-Boisne, dans la Sarthe, où il possédait son château de Cerisay, il fut conseiller général du canton de Fresnay-sur-Sarthe de 1945 à 1976 (Républicains indépendants)[15].

Publications

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Henry Bizot, Une belle aventure, s.l.n.d, 24 p. Récit de la carrière d'Henry Bizot, de 1930 à 1971.

Distinctions

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Bibliographie

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  • « Bizot (Henry) », dans Who's Who in France, 1973-1974, Paris, Jacques Lafitte, 1973 ; et autres éditions.
  • « Henry Bizot », dans le Nouveau dictionnaire national des contemporains 1961-1962, tome 1, J. Robin, Paris, 1961.
  • Félix Torres, Banquiers d'avenir : des comptoirs d'escompte à la naissance de BNP Paribas, Albin Michel, 2000, p. 66, 80, 82-84.
  • Michel Margairaz, Dictionnaire historique des inspecteurs des Finances 1801-2009 : Dictionnaire thématique et biographique, Institut de la gestion publique et du développement économique, , 1131 p. (ISBN 978-2-8218-3703-4 et 2-8218-3703-8, lire en ligne), p. 59, 741, 744.

Notes et références

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  1. ↑ Relevé généalogique sur Filae
  2. ↑ a b c d e f et g « Bizot (Henry) », Who's Who in France, Paris, Jacques Lafitte, 1973, p. 257.
  3. ↑ « Guillemette.0 Law de Lauriston de Boubers », sur roglo.eu (consulté le )
  4. ↑ Félix Torres, Banquiers d'avenir: des comptoirs d'escompte à la naissance de BNP Paribas, Albin Michel, 2000
  5. ↑ Hubert Bonin, Le monde des banquiers français au XXe siècle, Éditions Complexe, 2000, p. 132.
  6. ↑ Margairaz 2014, p. 741 [lire en ligne].
  7. ↑ François Bloch-Lainé, Claude Gruson, Hauts fonctionnaires sous l'Occupation, Odile Jacob, 1996, p. 173.
  8. ↑ Claire Andrieu, La banque sous l'Occupation : paradoxes de l'histoire d'une profession : 1936-1946, Paris, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, 1990, p. 262.
  9. ↑ Renée Bédarida, François Bédarida, Témoignage chrétien, 1941-1944: les armes de l'esprit, Éditions ouvrières, 1977
  10. ↑ Nouveau dictionnaire national des contemporains 1961-1962, tome 1, J. Robin, Paris, 1961, p. 135.
  11. ↑ a b et c Pierre Ledoux, Journal imprévu d'un banquier: une aventure, un métier, 1943-2000, Odile Jacob, 2001, p. 147, 151, 170-171.
  12. ↑ Margairaz 2014, p. 744 [extraits en ligne].
  13. ↑ Margairaz 2014, p. 744-745.
  14. ↑ Margairaz 2014, p. 745.
  15. ↑ Michel Rosier, Vie politique et sociale de la Sarthe sous la IVe République: (1944-1958), éditions L'Harmattan, 2012.
  16. ↑ Journal officiel de la République française du 16 mai 1970, p. 4603.

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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