Henry Canacos — Wikipédia

Henry Canacos
Illustration.
Fonctions
Maire de Sarcelles

(18 ans, 6 mois et 13 jours)
Prédécesseur René Salmon
Successeur Raymond Lamontagne
Député français

(8 ans, 1 mois et 20 jours)
Élection 11 mars 1973
Réélection 19 mars 1978
Circonscription 5e du Val-d'Oise
Législature Ve et VIe (Cinquième République)
Groupe politique COM
Prédécesseur Solange Troisier
Successeur Michel Coffineau

(1 an, 1 mois et 27 jours)
Élection 12 mars 1967
Circonscription 5e du Val-d'Oise
Législature IIIe (Cinquième République)
Groupe politique COM
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Solange Troisier
Biographie
Date de naissance (96 ans)
Lieu de naissance Saint-Étienne (Loire
Nationalité Française
Parti politique PCF
Profession agent technique

Henry Canacos, né le à Saint-Étienne (Loire), est un homme politique français.

Membre du Parti communiste français, il est maire de Sarcelles (Val-d'Oise) de 1965 à 1983 et député du Val-d’Oise de 1967 à 1968, puis de 1973 à 1981.

Le père d'Henry Canacos, mineur, meurt très jeune de la silicose et la famille est expulsée par la Compagnie des mines du logement qu'elle occupait. Henry Canacos vit sa jeunesse dans une certaine pauvreté[1].

Il obtient un CAP de tourneur[2] et est embauché dans une usine d'outillage mécanique de Saint-Ouen. La pénurie de logements l'amène à s'installer à Sarcelles[1]. Il rejoint la CGT, puis le Parti communiste français (PCF) en 1948[2].

Il mobilise la population de la ville sur les questions relatives au mal-logement, ce qui lui vaut de ravir la mairie à la droite en 1965. En fonction, Henry Canacos mène un bras de fer contre l’État, qui gérait le grand ensemble, pour obtenir des moyens afin de conduire une politique sur le logement, met en place des colonies de vacances pour les enfants issus des milieux populaires, favorise le sport et la culture.

Il est élu député en 1967, siège qu'il perd en 1968 et regagne en 1973. En 1976, il devient conseiller régional d’Île-de-France[2].

Il perd son mandat de député en 1981. Réélu maire, avec quelques voix d'avance seulement, en mars 1983, les élections sont annulées pour fraude. Il perd également ce mandat[3]. En mars 1991, il est condamné par le tribunal correctionnel de Pontoise pour fraude électorale aggravée[2].

Détail des fonctions et des mandats

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Mandats locaux
Mandats parlementaires
  • -  : Député de la 5e circonscription du Val-d'Oise
  • -  : Député de la 5e circonscription du Val-d'Oise
  • -  : Député de la 5e circonscription du Val-d'Oise

Notes et références

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  1. a et b Pierre Souchon, « À Sarcelles, un maire contre ses administrés », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. a b c et d Nadia Ténine-Michel, « CANACOS Henry, Julien », sur maitron.fr.
  3. N.A., « À Sarcelles, les communistes dénoncent une " campagne haineuse " », Le Monde,‎ (lire en ligne).

Articles connexes

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Liens externes

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