Henry Kirsch — Wikipédia
Henry Kirsch | |
Naissance | Limoges (Haute-Vienne) |
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Décès | (à 84 ans) Guéret (Creuse) |
Origine | France |
Allégeance | République française France libre |
Arme | Infanterie |
Grade | Lieutenant-colonel |
Années de service | 1931 – 1964 |
Conflits | Seconde Guerre mondiale Guerre d'Indochine Guerre d'Algérie |
Distinctions | Commandeur de la Légion d'honneur Compagnon de la Libération Commandeur de l'Ordre national du Mérite Croix de guerre 1939-1945 |
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Henry Kirsch, né Henry Garry le à Limoges et mort le à Guéret, est un militaire et résistant français, Compagnon de la Libération. Vétéran des troupes de marine, il est en poste en Afrique au début de la seconde guerre mondiale. Choisissant de se rallier à la France libre, il participe aux combats en Afrique avant de participer à la libération de la France. Il poursuit ensuite sa carrière militaire jusqu'en 1964.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeunesse et engagement
[modifier | modifier le code]Henry Garry naît le 15 novembre 1912 à Limoges[1],[2]. Il est le fils naturel d'une journalière, Amélie Garry[2]. Celle-ci se marie à Guéret le 18 mai 1916 avec Louis Kirsch qui, la veille, à reconnu Henry qui portera désormais son nom[2]. Après ses études secondaires, Henry Kirsh décide de s'engager dans l'armée et intègre les troupes coloniales en juin 1931[3].
Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Stationné au Tchad au début de la seconde guerre mondiale, Henry Kirsch refuse l'armistice du 22 juin 1940 et participe au ralliement du Tchad à la France libre le 26 août[4]. Pour cela, le régime de Vichy le condamnera par contumace à cinq ans de travaux forcés[3]. Engagé dans les forces françaises libres, il est affecté au régiment de tirailleurs sénégalais du Tchad avec lequel il participe à la bataille de Koufra en février et mars 1941[3]. Il participe ensuite à la guerre du désert en Libye et est promu aspirant le 1er avril 1942[4]. Après de nouveaux combats en Libye dans les régions du Fezzan et de Tripolitaine, il est engagé dans la campagne de Tunisie[4].
En novembre 1943, il est muté au régiment de marche du Tchad, subordonné à la 2e division blindée (2e DB) du général Leclerc[3]. Débarqué sur Utah Beach avec la 2e DB en août 1944, il se distingue lors de la bataille de Normandie, notamment lors de la libération d'Alençon au cours de laquelle il capture un convoi allemand[3]. Plus tard, lors de la libération de Paris, il s'illustre le 27 août pendant la capture de l'aérodrome du Bourget mais est grièvement blessé à l'épaule[4]. Après une année passée à l'hôpital, il est promu lieutenant[3].
Après-Guerre
[modifier | modifier le code]Poursuivant sa carrière militaire après la guerre, il est affecté en Afrique et en Asie avant de prendre sa retraite en 1964 avec le grade de lieutenant-colonel[3]. Henry Kirsch meurt le 11 janvier 1997 à Guéret où il est inhumé[1].
Décorations
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Références
[modifier | modifier le code]- « Biographie - Ordre National de la Libération »
- « Acte de naissance Henry Kirsch », sur Archives départementales de la Haute-Vienne
- Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, (ISBN 2-356-39033-2)
- Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la Libération, Éditions Perrin, (ISBN 2-262-01606-2)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la Libération, Éditions Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2).
- Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, , 1230 p. (ISBN 2-356-39033-2).
- François Marcot, Dictionnaire historique de la résistance, Robert Laffont, (ISBN 2-221-09997-4).
- François Broche, L'épopée de la France libre : 1940-1946, Paris, Pygmalion, (ISBN 2-85704-633-2).
- Olivier Wieviorka, Histoire de la Résistance : 1940-1945, Paris, Éditions Perrin, , 575 p. (ISBN 978-2-262-02799-5 et 2-262-02799-4, OCLC 827450568).