Henry du Buit — Wikipédia

Henry du Buit
Fonctions
Bâtonnier
Ordre des avocats de Paris
-
Ernest Cartier (d)
Président
Société de législation comparée
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 81 ans)
VersaillesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Fratrie
Paul du Buit (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Parentèle
Jules Sengenwald (oncle)
Ernest Camescasse (beau-frère)
Manuel Fourcade (gendre)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Arme
Grade militaire
Conflit
Distinction

Charles-Henry du Buit, né le à Mulhouse et mort le à Versailles, est un avocat français, spécialisé en matière financière, bâtonnier de Paris de 1891 à 1893.

Petit-fils de Charles du Buit, directeur du Comptoir national d'escompte de Mulhouse, et neveu de Jules Sengenwald, Henri du Buit est élève au lycée Louis-le-Grand, suit son droit, devient secrétaire du ministre Marie et s'inscrit comme avocat à la cour d'appel de Paris en 1858. Il obtient son doctorat en droit en 1861

Il sert comme chef d'escadron d'état-major à l'Armée de Bretagne durant la guerre franco-prussienne de 1870.

Membre du Conseil de discipline de l'ordre des avocats près la Cour d'appel de Paris et du Conseil de l'Ordre de 1880 à 1904, il est bâtonnier de Paris de 1891 à 1893 et président du Comité consultatif du contentieux à la Préfecture de Paris.

Il préside la Société de législation comparée en 1891-1892 et de l'Association des secrétaires et anciens secrétaires de la conférences des avocats.

Avocat d'affaires et orateur réputé, il fut entre autres l'avocat de la Ville de Paris, du ministère de l’Instruction publique, de la Préfecture de Paris, du Crédit lyonnais, et de plusieurs importantes compagnies d'assurances, sociétés financières et entreprises industrielles.

Il refuse de défendre Zola dans son procès face aux institutions militaires.

Raymond Poincaré et Manuel Fourcade intégrèrent son cabinet de la rue de Clichy.

Il est l'un des personnages du roman Les Vingt et un Jours d'un neurasthénique d'Octave Mirbeau.

Marié à la sœur d'Ernest Camescasse[1], il est le père de Jean du Buit[2] et le beau-père de Manuel Fourcade.

Principales affaires

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L'affaire du Panama devant la Cour d'appel de Paris - audience du 10 janvier 1893.

Notes et références

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  1. Vincent Wright, Éric Anceau, Les préfets de Gambetta, Presses Paris Sorbonne, 2007
  2. Notice de Jean Du Buit sur Sciences Po

Bibliographie

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  • Pierre Larousse, Nouveau Larousse illustré, Librairie Larousse, 1898.
  • C.-E. Curinier, Dictionnaire national des contemporains : contenant les notices des membres de l'Institut de France, du gouvernement et du parlement français, de l'Académie de médecine..., t. 5, Paris, Office général d'éd. de librairie et d'impr.
  • François Roth, « Raymond Poincaré », Fayard, 2011.
  • Louis Rambaud, L'éloquence française: la chaire, le barreau, la tribune, vol. 2.
  • Vincent Wright, Éric Anceau, Les préfets de Gambetta, Presses Paris Sorbonne, 2007.
  • René-William Thorp, Barreau de Paris. Éloge de Du Buit, discours prononcé à l'ouverture de la conférence des avocats, le , imp. Firmin-Didot, 1926.
  • Maxime Du Camp, Souvenirs d'un demi-siècle: La chute du Second Empire et la IIIe République, 1870-1882, Hachette, 1949.

Liens externes

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