Hermann Kanzler — Wikipédia
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Activités | Homme politique, militaire |
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Hermann Kanzler (Weingarten, – Rome, ) est un militaire allemand qui fut le chef d'état-major des Forces armées des États pontificaux au cours de la prise de Rome en 1870. À partir de 1865, il a été promu ministre de l'armée et commandant suprême des forces armées pontificales.
Biographie
[modifier | modifier le code]L'expérience en Allemagne
[modifier | modifier le code]Kanzler est né en 1822 à Weingarten, près de Karlsruhe, il est le fils de Max Anton, un employé de l'administration fiscale du Grand-duché de Bade. Plus tard, sa famille déménage à Bruchsal où le garçon passa sa jeunesse. Il a commencé sa carrière militaire comme lieutenant dans le corps des Dragons, à Karlsruhe. En , il quitte l’armée du Grand-duché, excédé par l'attitude anticléricale du gouvernement de Bade et entre deux ans plus tard dans les rangs de l'armée pontificale.
Armée pontificale
[modifier | modifier le code]Kanzler rejoint l'armée pontificale en 1845 avec le grade de capitaine. Il prit part à la Première guerre d'indépendance italienne (1848) contre l'Empire autrichien et fut nommé colonel du premier régiment de l'armée pontificale en 1859. Un an plus tard, il en a été fait général par le commandant en chef Lamoricière, en reconnaissance de ses actes de bravoure à Pesaro et Ancône contre l'armée piémontaise au cours de la Deuxième guerre d'indépendance italienne. En octobre 1865, il devient commandant suprême des forces armées du pape et pro-ministre de l’armée. Il commanda l'armée pontificale à Mentana le lors de sa victoire contre l’armée des patriotes de Garibaldi, pourtant supérieure en nombre. Il supervisa la défense de Rome, en septembre 1870. Au cours de celle-ci, les soldats pontificaux ne livrèrent qu’une résistance symbolique, le pape voulant éviter un bain de sang. Malgré tout, Kanzler et ses troupes eurent droit à une reddition avec tous les honneurs militaires.
Après 1870
[modifier | modifier le code]Après la fin des États pontificaux et du pouvoir temporel du pape, il continua d’être, nominalement, pro-ministre et commandant en chef des troupes du pape jusqu’à sa mort, en 1888. Le général a également reçu le titre de noblesse de baron von Kanzler. Il épousa une femme d’une famille d’ancienne noblesse romaine, celle des Vannutelli. L’un des fils d’Hermann Kanzler, le baron Rudolf Kanzler (né le ) fut l'archéologue en chef du Saint-Siège et fut, à partir de 1896, un membre de la Commission pontificale d'Archéologie sacrée. Il était considéré comme l'expert le plus qualifié de la topographie de la Rome antique, et prit une part importante dans les fouilles effectuées sous la basilique Saint-Pierre et dans les catacombes. Puis, ce fils fut nommé membre de la commission pontificale de Pie X en faveur de l'Édition Vaticane en 1904.
Hermann Kanzler est inhumé avec sa famille au milieu des zouaves pontificaux dans le cimetière de Campo Verano à Rome.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- „Meyers grosses Konversations-Lexikon“, édition 1908, page 583
- „Die Streiter für den apostolischen Stuhl im Jahre 1867“ (page 7), Andreas Niedermayer, Verlag für Kunst und Wissenschaft, Francfort, 1867
- „Roms letzte Tage unter der Tiara – Erinnerungen eines römischen Kanoniers“ (page 20 et suivantes), Klemens August Eickholt, Päpstlicher Offizier a.D., Herder Verlag, Fribourg, 1917
- „Franz Josef Buss und die katholische Bewegung in Baden“ (page 349), Julius Dorneich, Herder Verlag, Fribourg, 1979
- „Das badische Offizierskorps 1840–1870/71“ (page 204), Karl-Heinz Lutz, Kohlhammer Verlag, Stuttgart, 1997
- „Die Katholische Kirche unserer Zeit und ihre Diener in Wort und Bild“, Band 1 (page 142, 579 et 671), Allgemeine Verlagsgesellschaft, Berlin, 1899
- Meyers großes Konversations-Lexikon, Ausgabe 1908, p. 583.
- Andreas Niedermayer (de), Die Streiter für den apostolischen Stuhl im Jahre 1867, Verlag für Kunst und Wissenschaft, Francfort-sur-le-Main 1867, p. 7.
Liens externes
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