Hubert Gallet de Santerre — Wikipédia

Hubert Gallet de Santerre
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Fonctions
Recteur de l'académie de Montpellier
-
Recteur de l'académie de Dijon
à partir de
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Hubert François Guillaume Marcel Gallet de Santerre
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Distinction

Hubert Gallet de Santerre, né le à Marseille et mort le à Saint-Clément-de-Rivière dans l'Hérault[1], est un helléniste et archéologue français. Il a été professeur à la faculté des lettres de Montpellier et recteur de l'académie de Dijon.

Hubert Gallet de Santerre fait ses études secondaires au lycée Perrier avec ses deux frères Jean et Roger puis khâgne et hypokhâgne au [2]lycée Thiers[3] de Marseille. Il entre à l'École normale supérieure en 1935. Il est reçu à l'agrégation de lettres en 1939. Il est nommé professeur au lycée Thiers[3], puis agrégé-répétiteur de grec à la rue d'Ulm.

Il devient, en 1945, membre de l'École française d'Athènes, dont il est ensuite secrétaire général. Il se consacre alors à l'exploration archéologique de Délos. Il soutient sa thèse de doctorat d'État ès-lettres sur Délos primitive et archaïque en 1956 à la Sorbonne.

Il est nommé professeur à la faculté des lettres de Montpellier en 1958 ; il en est le doyen de 1966 à 1967. Il prend à cette époque la responsabilité des fouilles du site d'Ensérune, où il continue l'œuvre de Jean Jannoray[4] et de l'abbé Joseph Giry. Il est aussi directeur de la circonscription des antiquités historiques et mène également des fouilles à Kerkouane en Tunisie. Il est l'un des fondateurs de la Revue archéologique de Narbonnaise, dont il a été longtemps directeur.

Il est nommé recteur de l'académie de Dijon fin 1967, avant de revenir à Montpellier en 1973 jusqu'à sa retraite en 1984.

Il est élu à l'Académie des sciences et lettres de Montpellier en 1963[5].

Hubert Gallet de Santerre était officier de la Légion d'honneur.

Distinctions

[modifier | modifier le code]

Publications

[modifier | modifier le code]
  • Délos primitive et archaïque (coll. « Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome », 192), Paris, E. de Boccard, 1958, 360 p.-XXXVI p. de pl., cartes et plans (thèse principale)[6].
  • Exploration archéologique de Délos faite par l'École française d'Athènes.... 24 : La terrasse des lions, le Létoon et le monument de granit à Délos : publication topographique et architecturale, Paris, E. de Boccard, 1959, 126 p., LXXV pl. (thèse complémentaire).
  • Ensérune (coll. « Petites notes sur les grands édifices », 13), Paris, Caisse nationale des monuments historiques et des sites, 1978, 63 p., ill. (ISBN 2-85822-007-7)
  • Ensérune : les silos de la terrasse est (coll. « Supplément à "Gallia" », 39), Paris, Éditions du Centre national de la recherche scientifique, 1980, 64 p.-XLII p. de pl. (ISBN 2-222-02555-9)

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. Hubert Brin, « Les associations familiales: », dans Comprendre la famille 7, Presses de l'Université du Québec, , 7–28 p. (lire en ligne)
  3. a et b Christian Llinas, « In memoriam : Hubert Gallet de Santerre (1915-1991) », Revue archéologique de Narbonnaise, vol. 23, no 1,‎ , p. 9–9 (lire en ligne, consulté le )
  4. Son prédécesseur dans sa chaire à la faculté.
  5. « Hubert GALLET de SANTERRE - Académie des sciences et lettres de Montpellier », sur www.ac-sciences-lettres-montpellier.fr (consulté le )
  6. Compte rendu : Paul Cloché, Revue historique, 223, fasc. 2, 1960, p. 421-423 (en ligne).

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Christian Llinas, « In memoriam : Hubert Gallet de Santerre (1915-1991) », Revue archéologique de Narbonnaise, 23, 1990, p. 9 (en ligne).

Liens externes

[modifier | modifier le code]