Hubert Lavigne — Wikipédia
Naissance | |
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Décès | (à 63 ans) Paris |
Nationalité | |
Formation | École nationale des beaux-arts de Paris |
Activité |
Maître | |
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Distinction | 3e au Prix de Rome, 1843 |
Hubert Lavigne né le à Cons-la-Grandville et mort en à Paris est un sculpteur, graveur et écrivain français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Issu d'une famille de sculpteurs, Hubert Lavigne est né à Cons-la-Grandville en Meurthe-et-Moselle, le , fils de Jean Baptiste Lavigne, maçon sculpteur, et de Marie Françoise Guérin[Note 1]. Son père Jean-Baptiste et ses oncles et tantes s’installent à Paris vers 1825-1830, et ses oncles, Jacques, François et Jean exercent alors le métier de sculpteur[1].
Élève à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, il a pour maître les sculpteurs Jules Ramey et Auguste Dumont.
Il remporte la troisième place du prix de Rome en 1843[Note 2] avec l'œuvre intitulée Mort d'Épaminondas, un bas-relief en plâtre[2].
Il continue à participer au concours du prix de Rome de 1845 à 1847.
Hubert Lavigne épouse le à Mennecy (Essonne) Marie Augustine Martin. Le couple a cinq enfants, dont Anne Marie Lucienne (1860-1918) élève à l'école nationale de dessin[3], récompensée au concours d'esthétique et d'histoire de l'art en 1884[4] et professeur de dessin à Paris[5] ; Lucien Jean Baptiste (1862-1942), artiste peintre, médaille d'argent comme collaborateurs de Corroyer et Lameyre[6] ; Marie Mathilde (1864-1941), élève de l'école des Beaux-Arts[3], grand prix de sculpture en 1884[7],[4] et mention à l'exposition de Versailles en 1890[8] ; et Jean René Lucien (1866-1880) élève peintre.
En 1865, Henri Labrouste le fait participer à la décoration de la Bibliothèque impériale.
En 1866, il participe au Salon des artistes français avec la statue en marbre intitulée Petit faune. Cette pièce no 2845 est acquise par l'État[9]. Au Salon de 1876, il présente Le Joueur de flûte en plâtre, qu'il expose en fonte au Salon de 1879[10].
Hubert Lavigne prend l'antique pour objectif de son art, il est grec par excellence d'après Théodore Véron[11]. Tout au long de sa vie, il s'est consacré à la collecte d'informations sur les morts d'artistes de son temps, données qui ont été publiées dans un livre avec le soutien de l'Académie.
Officier d'Académie[12], il est également membre du comité de l'Association des artistes français et membre de la Société de l'histoire de l'art français[13].
À la suite de blessures lors de la collision ferroviaire de Charenton sur le réseau du PLM le [14], il meurt le au 12, rue Vaneau dans le 7e arrondissement de Paris)[Note 3].
Œuvres
[modifier | modifier le code]Sculptures
[modifier | modifier le code]- L'Amour embrassant une colombe, 1863, statue, musée de Grenoble[15].
- Le Joueur de flûte ou Daphnis, 1879, statue en bronze-fonte, parc de la pépinière de Nancy[10],[15].
- Jean de Rotrou, 1865, statue en plâtre patiné, musée d'Art et d'Histoire de Dreux[15].
- Enfant portant une coquille, fontaine en fonte de fer peint, Villeneuve-le-Roi[15].
- Petit faune, Salon de 1866, statue en marbre,dont de l'État au Musée des beaux-arts de Carcassonne. Visible au pied de l'escalier d'honneur de l'hôtel de ville de Carcassonne[16].
- Triton à la conque, figure d'un garçon potelé à côté d'une tortue, agenouillé avec les attributs marins d'un triton, une coquille Saint-Jacques dans le col et soufflant dans une corne, localisation inconnue[17].
- Fontaine Charlemagne, 1840, fonte de fer, 4e arrondissement de Paris[10].
- Fontaine à l'enfant portant une coquille géante, 1863, fonte de fer, Rabastens-de-Bigorre[10].
- Fontaine de l'hôtel de ville, 1862, sculpture fondue par Barbezat et Cie, Saint-Pierre, La Réunion[18].
- La Nativité et la Crucifixion, 1868, bas-relief en pierre[19], chapelle Chantemerle (Deux-Sèvres)[20].
- Portrait de M. L…, Salon de 1873, buste en bronze, localisation inconnue[21].
- Persée, Salon des artistes français de 1874, section Monuments publics, statue en plâtre, localisation inconnue[22].
- Le Discobole au repos, Salon des artistes français de 1875, statue en plâtre, localisation inconnue[23].
- Mercure inventant la Lyre, Salon de 1877, statue en plâtre[24], don de la famille, musée des Beaux-Arts de Nancy[25].
- La Télégraphie, 1878, statue en pierre, initialement au palais du Trocadéro à Paris, actuellement à Gournay-en-Bray[10],[26].
- Psyché, 1870, statue en marbre, acquis par l'État, Laval, Jardin de la Perrine[10].
- L'Eau ; L'Empire et La Vapeur, Paris, palais du Louvre, cour Napoléon.
- La Ville de Monptellier, 1881, statue en pierre, façade principale de l'hôtel de ville de Paris[27].
-
Fontaine (1840), Paris, rue Charlemagne. -
L'Amour embrassant une colombe (1863), musée de Grenoble. -
Petit faune (1866), mairie de Carcassonne. -
Psyché (1870), Laval, Jardin de la Perrine. -
Joueur de flûte (1879), Nancy, parc de la pépinière.
Médailles
[modifier | modifier le code]- Portrait du Baron Taylor, 1878, médaille en bronze[28].
Gravures
[modifier | modifier le code]Publications
[modifier | modifier le code]- État civil d'artistes français - Billets d'enterrement ou de décès depuis 1823 jusqu'à nos jours, réunis et publiés par Hubert Lavigne, Société de l'histoire de l'Art français, Paris, J. Baur Libraire de la Société, 1881, 226 p.[30].
Élèves
[modifier | modifier le code]- Agénor Doynel, vicomte de Quincey, né à Avranches (Manche), expose une statue de marbre intitulée Le Premier bijou au Salon des artistes français de 1875[31] et La Vérité, statue en bronze, l'année suivante.
- Jean Rouff, né à Lugny (Côte d'Or), expose La Liberté un buste en plâtre au Salon de 1878[32], deux bas-reliefs en cire en 1879[33] et deux médailles en bronze : Portrait de M. J. R… et portait de M. Fontaine au Salon des médailles en 1879[34].
- Anne Marie Lucienne Lavigne (1860-1918), élève de son père et de l'école nationale de dessin, expose une porcelaine L'Épave d'après James Bertrand à l'exposition des amis des arts à Amiens en 1884[35] et Anémones de chine, en porcelaine également, au Salon des artistes français de 1888[36].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Hubert Lavigné » (voir la liste des auteurs).
Notes
[modifier | modifier le code]- Archives départementales de Meurthe-et-Moselle, actes civils (1807-1826), p. 329/582.
- Remporté par René-Ambroise Maréchal, suivi par Eugène-Louis Lequesne second. La sculpture lauréate du concours est la propriété de l'État français conservée en dépôt par l'ENSBA à Paris (cf. Mort d'Epaminondas, Base Joconde, en ligne sur www2.culture.gouv.fr). Celle d'Hubert Lavigne est acquise en 1884, par don de son fils Lucien Lavigne, par le musée des Beaux-Arts de Nancy (cf. Catalogue du musée de Nancy, 1897, p227-228, en ligne sur gallica.bnf.fr).
- Archives de Paris 7e, Décès 1882, acte 105.
Références
[modifier | modifier le code]- Mémoire des lieux, 12 rue Vaneau, Paris, en ligne sur geneanet.org.
- Archives de l'Art français 1857-1858, p. 327, en ligne sur books.google.fr.
- Revue des arts décoratifs, Paris, 1884, p. 496, en ligne sur gallica.bnf.fr.
- Le Matin : derniers télégrammes de la nuit, Paris, 1er août 1884, p. 3, en ligne sur gallica.bnf.fr.
- Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, 14 mars 1883, en ligne sur gallica.bnf.fr
- Revue des arts décoratifs, Paris, 1884, p. 218, en ligne sur gallica.bnf.fr
- Journal des artistes, Paris, 8 août 1884, p. 3, en ligne sur gallica.bnf.fr
- Journal des artistes, 10 août 1890, p. 249, en ligne sur gallica.bnf.fr.
- Base Archim, Albums des salons du XIXe siècle, Salon de 1866, en ligne sur culture.gouv.fr.
- Œuvres de Hubert Lavigne, en ligne sur le site du musée d'Orsay.
- Dictionnaire Véron, Théodore Véron, 1879, p. 733, en ligne sur gallica.bnf.fr.
- Dictionnaire Véron, Théodore Véron, 1879, p. LXVIII, en ligne sur gallica.bnf.fr.
- Revue de l'art français ancien et moderne, 1890, p. 245, en ligne sur gallica.bnf.fr.
- Liste des blessés de l'accident ferroviaire de Charenton du 5 septembre 1881, en ligne sur gallica.bnf.fr.
- Œuvres d'Hubert Lavigne en ligne sur le site pop.culture.gouv.fr.
- L'escalier d'honneur avec le Faune en ligne sur musiqueetpatrimoinedecarcassonne.com.
- Triton à la conque, en ligne sur artlorrain.com.
- Fontaine de l'Hôtel de ville de St-Pierre (Réunion), en ligne sur randopitons.re.
- Salon de Paris, 1868, en ligne sur geneanet.org.
- Chapelle Chantemerle (Deux-Sèvres), en ligne sur hotel-chantemerle.com.
- du salon de Paris, 1873, p 279, en ligne sur geneanet.org.
- Salon des artistes français, 1874, p 453, en ligne sur gallica.bnf.fr.
- Salon des artistes français, Paris , 1875, p 485, en ligne sur gallica.bnf.fr.
- Catalogue du Salon de Paris, 1877, p. 510, en ligne sur geneanet.org.
- Description de l'oeuvre, catalogue, 1897, p 227, en ligne sur gallica.bnf.fr.
- Statue du Télégraphe à Gournay-en-Bray (76) sur petit-patrimoine.com.
- Le nouvel hôtel de ville de Paris, Marius Vachon, 1900, p 63, en ligne sur gallica.bnf.fr.
- Gazette numismatique française, Fernand Mazerolle, 1905, p. 338, en ligne sur gallica.bnf.fr.
- Gravure du portrait de Laplace, en ligne sur sil.si.edu.
- État civil d'artistes français, réunis et publiés par Hubert Lavigne, en ligne sur archive.org.
- Salon des artistes français, Paris, 1875, p. 509, en ligne sur gallica.bnf.fr.
- Académie royale de peinture et de sculpture, 1878, p. 402, en ligne sur geneanet.org.
- Catalogue du Salon de Paris Salon, 1879, p. 463, en ligne sur geneanet.org.
- Fernand Mazerolle, Gazette numismatique française, 1905, p. 342, en ligne sur gallica.bnf.fr.
- Catalogue de l'exposition 1884 de la Société des amis des arts du département de la Somme, p. 126, en ligne sur gallica.bnf.fr.
- Salon des artistes français, 1888, p. 262, en ligne sur gallica.bnf.fr.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Peter Fusco et Horst Woldemar Janson, The Romantics to Rodin: French nineteenth-century sculpture from North American collections, Los Angeles County Museum of Art, (ISBN 0-8076-0953-6).
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la recherche :
- « Hubert Lavigne » sur pop.culture.com.
- « Hubert Lavigne » sur anosgrandshommes.musee-orsay.fr.
- Mémoire des lieux, Hubert Lavigne au 12, rue Vaneau à Paris sur geneanet.org.