Hugues de Montrelais — Wikipédia
Hugues de Montrelais | ||||||||
Biographie | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Naissance | vers 1315 Montrelais, Bretagne | |||||||
Décès | Avignon | |||||||
Cardinal de l'Église catholique | ||||||||
Créé cardinal | par le pape Grégoire XI | |||||||
Titre cardinalice | Cardinal-prêtre de Ss. IV Coronati Cardinal-évêque de Sabina | |||||||
Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Fonctions épiscopales | Évêque de Nantes Évêque de Tréguier Évêque de Saint-Brieuc | |||||||
Évêque désigné de Nantes | ||||||||
– | ||||||||
| ||||||||
Évêque de Saint-Brieuc | ||||||||
– | ||||||||
| ||||||||
Évêque de Tréguier | ||||||||
– | ||||||||
| ||||||||
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
modifier |
Hugues de Montrelais, le Jeune (ou Montelais), dit le « cardinal de Bretagne », est un cardinal français né vers 1315 à Montrelais en Bretagne et mort le à Avignon.
Biographie
[modifier | modifier le code]Hugues de Montrelais est le fils aîné de Renaud de Montrelais, seigneur de Château-Thébaud, et de Marie d'Ancenis. Il a un frère cadet Jean de Montrelais qui fut également évêque de Vannes jusqu'en 1382 puis de Nantes jusqu'à sa mort le , eurent un frère utérin, également religieux : Bonabes II de Rochefort (†.1397), futur évêque de Nantes [1].
Hugues de Montrelais est chantre, archidiacre de la Mée et doyen du chapitre de Nantes, prévôt de l'abbaye Saint-Martin de Vertou au diocèse de Nantes et prieur de Marsay ou Marçay[Notes 1] en Poitou. Il est nommé en 1354 évêque de Tréguier et il reçoit Charles de Blois, libéré dans sa cité épiscopale avant d'être transféré au diocèse de Saint-Brieuc en 1357. Il est désigné en 1354 comme évêque de Nantes sans être confirmé et il doit s'effacer devant Robert Paynel. En 1363, il nomme Pierre de Boisboissel, capitaine du fort de Saint-Brieuc[2].
Montrelais est chancelier de Bretagne de 1366 à 1369. Partisan de Charles de Blois, il est détesté par le duc Jean IV. Il est créé cardinal par le pape Grégoire XI lors du consistoire du . Le cardinal de Montrelais participe aux deux conclaves de 1378, lors desquels sont élus Urbain VI et l'antipape Clément VII ; il rejoint l'obédience d'Avignon de l'antipape[3]. Il est déposé par le pape Urbain VI quelques jours avant sa mort en 1384.
Notes
[modifier | modifier le code]- Prieuré Saint-André de Mirebeau, sur la commune de Mirebeau au lieu dit Marçay ou Marsay, dépendant de l'abbaye de Bourgueil, monastère bénédictin
références
[modifier | modifier le code]- Frédéric Morvan La Chevalerie bretonne et la formation de l'armée ducale 1260-1341, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2009 (ISBN 9782753508279). « Généalogie n°7 les Ancenis ».
- L'Association Bretonne, revue de 2011, p. 74
- Barthélemy Pocquet du Haut-Jussé, « La Compagnie de Saint-Yves des Bretons à Rome », in Mélanges de l'École française, notes n° 5, p. 207, dit que dans Noël Valois, La France du grand schisme, t.I, p.14-79 cet auteur le nomme « Montalais » du fait que le cardinal porte le nom de de Monte legum, traduction fautive de « Montrelais » au lieu de Monasterium legum. A. Longnon, Pouillés de la province de Tours, 1903, p.268, 258, 285 et 273 : Montrelais au diocèse de Nantes était le siège d'une maison féodale qui relevait des barons d'Ancenis. Il était le fils de Renaud de Montrelais, et de Marie d'Ancenis. Du Praz, p.169.
Annexes
[modifier | modifier le code]Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la religion :