Omiécourt — Wikipédia
Omiécourt | |
École. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Hauts-de-France |
Département | Somme |
Arrondissement | Péronne |
Commune | Hypercourt |
Intercommunalité | Communauté de communes de Haute Picardie |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat | Ghislain Vervaeke 2017-2020 |
Code postal | 80320 |
Code commune | 80608 |
Démographie | |
Gentilé | Omiécourtois, Omiécourtoises |
Population | 246 hab. (2014 ) |
Densité | 44 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 48′ 35″ nord, 2° 50′ 49″ est |
Altitude | Min. 79 m Max. 91 m |
Superficie | 5,54 km2 |
Élections | |
Départementales | Ham |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Hypercourt |
Localisation | |
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Omiécourt est une ancienne commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
À partir du , Omiécourt devient une commune déléguée au sein de la commune nouvelle d'Hypercourt avec Hyencourt-le-Grand, et Pertain. Le chef-lieu de la commune nouvelle est fixé à Pertain[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Le village picard du Santerre, traversé par l'ex-route nationale 17 (actuelle RD 1017) et proche des autoroutes A1 et A16, se trouve à 15 min de Péronne, 45 min d'Amiens et une heure de Paris, Lille et la baie de Somme.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Hyencourt-le-Grand | Marchélepot | |||
Chaulnes | N | Pertain | ||
O Omiécourt E | ||||
S | ||||
Puzeaux | Fonches-Fonchette | Curchy |
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Otmundi curtis en 1015 ; Guolmaricurt en 1060 ; Gulmaricurt en 1048 ; Edmundi curtis en 1115 ; Ulmercurt en 1135 ; Omiécort en 1135 ; Homelcourt en 1153 ; Omencort en 1151 ; Ulmecourt en 1156 ; Homana curtis en 1161 ; Omencurth en 1175-1188 ; Ulmericorth en 1175-1188 ; Humercurt en 1201 ; Omercort en 1215 ; Omecourt en 1266 ; Homecuria en 12.. ; Omyecourt en 1562 ; Omiécourt en 1567 ; Domiecourt en 1648 ; Omicourt en 1710 ; Omiecourt-les-Mont-Royal en 1750 ; Homiecourt en 1778 ; Omiécourt-Montréal[2].
Histoire
[modifier | modifier le code]Omiécourt et Hyencourt-le-Petit sont occupées par les troupes allemandes dès les 28 et avant d'évacuer les lieux quelques jours après, permettant à des habitants de revenir pour effectuer la moisson 1914, mais, dès le , l'occupation allemande reprend[3]. En 1915, les Allemands fortifient le village afin de contrôler la route de Flandres (RN 17). Quatre blockhaus sont construits vers Chaulnes et Puzeaux, ainsi qu'une double ligne de batteries d'artillerie vers cette dernière.
En 1916, les villages se trouvent dans la zone des combats de la bataille de la Somme, mais les armées alliées ne parviennent pas à s'en emparer. Leur libération n'intervient qu'en 1917, après le repli des armées allemandes sur la ligne Hindenburg.
En 1918, le village est réoccupé par les Allemands lors de l'offensive du Printemps. La libération n'intervient que le .
La commune est décorée de la croix de guerre 1914-1918 le [4].
Omiécourt absorbe en 1965 la commune de Hyencourt-le-Petit[5] (également titulaire de la croix de guerre 1914-1918) qui, en 1962, comptait 42 habitants[6]
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Omiécourt se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.
Il faisait partie du canton de Chaulnes de 1793 à 1801, puis, de 1801 à 1966, du canton de Nesle, année où Omiécourt réintègre celui de Chaulnes[5]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, le village est intégré au canton de Ham.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La commune était adhérente de la communauté de communes de Haute-Picardie créée en 1994 sous le nom de Communauté de communes de Chaulnes et environs, et qui a pris sa dénomination de Communauté de communes de Haute-Picardie en 1999.
Le , en même temps qu'Omiécourt fusionne avec ses voisines pour former Hypercourt, la communauté de communes de Haute-Picardie fusionne avec celle du Santerre pour former la communauté de communes Terre de Picardie.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Politique environnementale
[modifier | modifier le code]Classement au concours des villes et villages fleuris : une fleur obtenue en 2014 récompense les efforts locaux en faveur de l'environnement. Hypercourt a trois ans pour en faire bénéficier l'ensemble de la commune nouvelle[12].
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 246 habitants, en évolution de +1,23 % par rapport à 2009 (Somme : +0,33 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Médard, du XVe siècle, détruite pendant la Première Guerre mondiale et reconstruite d'après les plans de l'architecte Louis Verdier en 1925[16].
- Château, propriété privée de la même famille depuis 1882. Il est entouré d'un parc arboré de 16 hectares et d'un jardin à l'anglaise. Des chambres d'hôtes y sont aménagées[17].
- Histoire locale.
- Le chevet de l'église.
- Le monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Michel-Georges Micberth vint s'installer au château en 1976. Le pamphlétaire et éditeur reprit deux immeubles à Chaulnes pour édifier sa maison d'édition et son imprimerie. Il quitta la commune en 1994 pour s'établir à Paris et dans l'Aisne. En deuxième mariage, il épousa le , à Omiécourt et dans l'intimité, Virginie Beaufils, musicologue à Paris[18].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Omiécourt sur le site de l'Institut géographique national
- Le site du château.
- « Liste des documents numérisés concernant la commune », Mémoires de la Somme - Archives en Somme, Archives départementales de la Somme (consulté le ).
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Francine François-Dejuine, 1914-1924, 26 communes dans la tourmente, Inval-Boiron, la Vague verte, coll. « Souvenance », , 187 p. (ISBN 978-2-913924-99-4)
- Francine Dejuine, 1935-1955, mémoires de 28 communes du Santerre, Inval-Boiron, Éd. la Vague verte, coll. « Souvenance », , 340 p. (ISBN 978-2-35637-035-8).
- Claude-Guy Onfray, Omiécourt inconnu, Res Universis, Paris, 1992. (ISBN 2-87760-967-7),14 X 20, br. 160 pp.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
[modifier | modifier le code]- « Arrêté préfectoral du 25 mai 2016 prononçant la création de la commune nouvelle d'HYPERCOURT au 1er janvier 2017 », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos 2016-040, , p. 96-99 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
- Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 129 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
- « Omiécourt », Les circuits du bleuet, Santerre 2014-2018 - La mémoire de la Grande Guerre dans la Somme (consulté le ).
- Journal officiel du 30 octobre 1920
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Hyencourt-le-Petit », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- « Les maires de Omiécourt », sur francegenweb.org (consulté le ).
- Réélu pour le mandat 2008-2014 : « Liste des maires de la Somme », sur somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
- « Liste des maires de la Somme » [xls], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
- Arnaud Brasseur, « Bonne première année aux Hypercourtois », Le Journal de Ham, no 5, , p. 12 « Tour à tour, les trois maires des communes composant Hypercourt prennent la parole (...) Enfin, André Le Roy a pris la parole pour Pertain: « 2016 fut une année particulière avec le décès d’André Lebrun. Nous n’avons eu qu’un peu plus de six mois pour reprendre la gestion du village. Tout n’a pas été parfait avec des problèmes au cimetière, des problèmes de chiens ou de dépôt de branches », énumère-t-il ».
- « Christian Lebrun élu maire de Hypercourt », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- Aude Collina, « Les communes nouvelles ont trois ans pour se mettre au parfum : Les instances ont tranché : la nouvelle commune d’Etinehem-Méricourt dispose de trois années pour être à la hauteur du label Deux Fleurs jadis obtenu par Méricourt-sur-Somme. Idem dans la commune nouvelle d’Hypercourt, dans le secteur de Péronne », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- « L'église paroissiale Saint-Médard », notice no IA80000797, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Site web du château.
- Claude-Guy Onfray, op. cit. en bibkiographie.