Conseil international des monuments et des sites — Wikipédia

Conseil international des monuments et des sites
11 rue du Séminaire-de-Conflans,
siège de l'ICOMOS, en France
Histoire
Fondation
Prédécesseur
International Museums Office (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Cadre
Sigle
(en) ICOMOSVoir et modifier les données sur Wikidata
Zone d'activité
Monde entier
Type
Objectif
Conservation et protection des monuments, des ensembles et des sites du patrimoine culturel.
Siège
Pays
Coordonnées
Organisation
Président
Teresa Patricio
Secrétaire général
Mario Santana
Trésorier
Pamela Jerome
Site web
Carte

Le Conseil international des monuments et des sites ou ICOMOS (en anglais : International Council on Monuments and Sites) est une association mondiale de professionnels qui se consacre à la conservation et à la protection des monuments, des ensembles et des sites du patrimoine culturel. Il a été créé, en 1965, à Varsovie et à Cracovie (Pologne) après l'élaboration de la charte internationale sur la conservation et la restauration des monuments et des sites, dite Charte de Venise. Cette charte internationale, qui a été adoptée par le deuxième Congrès international des Architectes et Techniciens des monuments historiques, en 1964, à Venise, constitue son texte fondateur et demeure le texte de référence.

C'est une organisation internationale non gouvernementale dont l'activité principale est de promouvoir la théorie, la méthode et la technique appliquées à la conservation, la protection et la mise en valeur des monuments et des sites.

L’ICOMOS est également mentionné dans la convention du Patrimoine mondial de l'UNESCO comme organe consultatif pour la mise en œuvre de la Convention, et agit comme conseil scientifique du Comité du Patrimoine mondial pour l'inscription des monuments et sites culturels sur la liste du Patrimoine mondial. L’ICOMOS est aussi observateur auprès du Conseil de l'Europe.

Les membres peuvent être individuels, institutionnels, bienfaiteurs ou d'honneur. Ils doivent tous, par leurs activités professionnelles ou autres, être compétents en matière de préservation ou conservation de monuments, ensembles ou sites historiques. Ils sont recrutés en particulier parmi les architectes, historiens de l'art, archéologues, urbanistes, ingénieurs, archivistes ou administrateurs.

L'ICOMOS, au dernier recensement effectué en décembre 2018, comptait plus de 10 500 membres répartis dans 151 pays[1].

Structure de l'ICOMOS

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L'ICOMOS est composé de ses comités nationaux (CN), auxquels des individus et des institutions demandent à adhérer. L'ICOMOS dispose également d'une série de comités scientifiques internationaux (CSI), au sein desquels les experts d'un certain domaine d'activité dans le contexte de la conservation du patrimoine échangent leurs points de vue et débattent[2],[3].

L'organisation est dirigée par un président, cinq vice-présidents, un secrétaire général et un trésorier, tous directement élus par l'assemblée générale de l'organisation. 12 membres supplémentaires sont également élus par l'assemblée générale au sein du conseil d’administration (ancien comité exécutif) et cinq autres membres sont cooptés au sein du bureau exécutif afin de représenter les régions du monde ou les domaines d'expertise qui ne faisaient pas partie du conseil d’administration à l'issue des élections. Les membres ex officio du conseil d’administration sont le président du comité consultatif et les anciens présidents de l'ICOMOS, qui y assistent à titre consultatif. Le conseil d’administration est l'organe exécutif de l'ICOMOS.

Le conseil consultatif (ancien comité consultatif) est composé des présidents des comités nationaux, des présidents des comités scientifiques internationaux et du président de l'ICOMOS en tant que membre ex officio. Le conseil consultatif a été chargé de conseiller et de faire des recommandations à l'Assemblée Générale et au conseil d’administration sur des questions qui concernent les priorités de la politique et des programmes.

Les comités nationaux

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Les comités nationaux sont des organisations subsidiaires créées dans les pays membres de l'UNESCO. Ils rassemblent des membres individuels et institutionnels et leur offrent un cadre de discussion et d'échange d'informations. Chaque comité national adopte son propre règlement intérieur et élabore son propre programme en fonction des buts et objectifs de l'ICOMOS. En 2021, l'ICOMOS compte 107 comités nationaux. Le site web de l'ICOMOS comprend une liste régulièrement mise à jour[2].

Les comités scientifiques internationaux

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Les comités scientifiques internationaux se concentrent sur des domaines spécialisés de la conservation du patrimoine et sont constitués de membres de l'organisation issus de ces domaines spécialisés. Les programmes scientifiques de l'organisation sont coordonnés par le conseil scientifique, composé des présidents des CSI. 29 comités scientifiques existent à l’heure actuelle, et une liste mise à jour régulièrement est, également, disponible sur le site web de l’ICOMOS[3].

Les groupes de travail

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L'ICOMOS conduit un processus de réflexion autour de la doctrine et des bonnes pratiques sur des thèmes d'actualité engageant la conservation du patrimoine culturel. Il se dote pour cela de groupes de travail constitués de membres de l'ICOMOS professionnels du patrimoine : architectes, archéologues, professeurs et chercheurs, conservateurs, scientifiques. La finalité de ces groupes peut être la rédaction d'une charte, la mise en œuvre d'activités concrètes (sessions de travail, ateliers). On dénombre, en 2021, 7 groupes de travail, dont la liste se trouve sur le site web de l’ICOMOS, au sein desquels des experts réfléchissent à des sujets très variés en lien avec la conservation du patrimoine : le patrimoine autochtone, le développement durable ou encore le réchauffement climatique[4].

ICOMOS France

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Sa vocation, comme celle de l'ICOMOS, dont elle est la représentation en France, est de rassembler tous creux que leur profession conduit à exercer des responsabilités dans le domaine de la conservation, la restauration et la mise en valeur du patrimoine et des sites : conservateurs, architectes, administrateurs, urbanistes, historiens d'art, sociologues[5].

Depuis 1975, la section française de l'ICOMOS s'est ouverte à d'autres catégories de membres, telles que les principales associations de défense et de sauvegarde, des collectivités et administrations, parmi lesquelles les ministères chargés de la Culture (Direction générale des Patrimoines), Ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie (MEDDE) (chargé des domaines : Développement durable ; Environnement ; Transports et leurs infrastructures ; Équipement ; Urbanisme ; Mer et Logement), le Centre des monuments nationaux (CMN), quelque 40 collectivités territoriales françaises (départements et 50 villes à caractère historique), une trentaine d'associations de sauvegarde du patrimoine, des Conseils d’architecture, d’urbanisme et d’environnement (CAUE), des centres de formation et une vingtaine d'entreprises de restauration.

La section française de l’ICOMOS constitue, depuis 1965, le comité français d’une organisation internationale non gouvernementale compétente en matière de patrimoine et, à ce titre, expert auprès de l’UNESCO (Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture).

À la suite du mandat de l’Assemblée générale du 14 octobre 2011, une demande officielle de Reconnaissance d’utilité publique (RUP) a été déposée le 16 janvier 2012 auprès du ministère français habilité à délivrer cet agrément.

Le site parisien du secrétariat international de l'ICOMOS

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Le centre de documentation

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Situé au siège de l’ICOMOS à Paris, il recueille, analyse et diffuse l’information sur toutes les méthodes de conservation du patrimoine, notamment grâce à sa base de données bibliographique (14 000 références sur le patrimoine architectural mondial) et à une importante diathèque comprenant plus de 8 000 clichés. Il est ouvert pour consultation aux chercheurs, qu’ils soient ou non membres de l’ICOMOS.

Les éditions

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  • Les publications régulières de l’ICOMOS International sont : les Nouvelles de l’ICOMOS, bulletin de liaison entre les membres, faisant le point sur les activités de l’association (trimestriel français, anglais et espagnol) ; le Journal scientifique de l’ICOMOS, qui paraît deux fois par an, est un journal thématique[6] ;
  • Les publications régulières de la Section Française de l’ICOMOS sont : Le Bulletin d’information d’Icomos France[7]; Les Cahiers de la Section Française de l’ICOMOS ; Les Dossiers techniques ; Les Mémentos techniques ; les Bulletins (dossiers des colloques); Les Enquêtes de la section française[8].

Liste des chartes adoptées par l'assemblée générale de l'ICOMOS

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Dans la tradition des Chartes d'Athènes et de Venise, l'ICOMOS a, au cours des années qui ont suivi sa formation, élaboré et adopté un certain nombre d'autres chartes et textes doctrinaux qui guident les professionnels de la conservation du patrimoine dans leur travail. La plupart de ces documents sont créés par les comités internationaux de l'organisation et ensuite adoptés par l'Assemblée Générale triennale. Ces textes traitent chacun d'un domaine spécifique de la pratique professionnelle dans les métiers de la conservation du patrimoine. À la suite de la 17e Assemblée Générale de l'ICOMOS, qui s’est tenue à Paris en novembre 2011, la liste des chartes est la suivante[9] :

  • Charte internationale sur la conservation et la restauration des monuments et des sites (Charte de Venise) - 1964
  • Jardins historiques (La Charte de Florence) - 1981
  • Charte internationale pour la sauvegarde des villes historiques (Charte de Washington) - 1987
  • Charte internationale pour la gestion du patrimoine archéologique - 1990
  • Charte internationale sur la protection et la gestion du patrimoine culturel subaquatique - 1996
  • Charte internationale du tourisme culturel - La gestion du tourisme aux sites de patrimoine significatif - 1999
  • Principes à suivre pour la conservation des structures historiques en bois - 1999
  • Charte du patrimoine bâti vernaculaire - 1999
  • Charte ICOMOS – Principes pour l'analyse, la conservation et la restauration des structures du patrimoine architectural - 2003
  • ICOMOS principes pour la préservation et la conservation-restauration des peintures murales - 2003
  • Charte de l'ICOMOS des itinéraires culturels - 2008
  • Charte ICOMOS pour l'interprétation et la présentation des sites culturels patrimoniaux - 2008
  • Les Principes conjoints ICOMOS-TICCIH pour la conservation des sites, constructions, aires et paysages du patrimoine industriel (« Principes de Dublin ») - 2011
  • Les Principes de la Valette pour la sauvegarde et la gestion des villes et des ensembles urbains historiques - 2011
  • Principes ICOMOS-IFLA concernant les paysages ruraux comme patrimoine - 2017
  • Document ICOMOS-IFLA sur les parcs publics urbains historiques - 2017
  • Orientations de Salalah pour la gestion des sites archéologiques ouverts au public - 2017
  • Principes pour la conservation du patrimoine bâti en bois - 2017

À ces 18 chartes s’ajoute une liste de 17 autres textes doctrinaux, résolutions et déclarations, dont le Document de Nara sur l'authenticité. En novembre 1994, lors de la conférence de Nara, l'ICOMOS a publié le Document de Nara sur l'authenticité, qui traite de la nécessité d'une compréhension plus large de la diversité culturelle et du patrimoine culturel dans les efforts de conservation des sites patrimoniaux.

De nombreux comités nationaux de l'ICOMOS ont adopté leurs propres chartes encadrant les pratiques de conservation du patrimoine au niveau national.

L'ICOMOS et la Convention du patrimoine mondial

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En 1972, l'ICOMOS a été désigné par la Convention du patrimoine mondial de l'UNESCO comme l'un des trois organismes consultatifs officiels du Comité du patrimoine mondial, avec l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et le Centre international d'études pour la conservation et la restauration des biens culturels (ICCROM). En tant que conseiller professionnel et scientifique du comité sur tous les aspects du patrimoine culturel, l'ICOMOS est responsable de l'évaluation de toutes les propositions d'inscription de biens culturels sur la liste du patrimoine mondial selon les critères établis par le comité du patrimoine mondial. En plus du critère de base de la "valeur universelle exceptionnelle", l'ICOMOS évalue les propositions d'inscription pour les aspects liés à l'authenticité, à la gestion et à la conservation, comme spécifié dans la Convention du patrimoine mondial.

L'évaluation des propositions d'inscription implique une consultation entre la vaste expertise représentée par les membres de l'organisation et ses comités nationaux et scientifiques. Les membres sont également envoyés en missions d'experts pour effectuer des évaluations sur place des biens proposés. Cette consultation approfondie aboutit à la préparation de recommandations détaillées qui sont soumises au Comité du patrimoine mondial lors de ses réunions annuelles.

L'ICOMOS participe également, par le biais de son Secrétariat international et de ses comités nationaux et scientifiques, à la préparation de rapports sur l'état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial. Il conseille le Centre du patrimoine mondial de l'UNESCO sur les demandes d'assistance technique reçues des Etats qui sont parties (c'est-à-dire qui ont ratifié) à la Convention du patrimoine mondial. L'ICOMOS conserve des archives complètes des propositions d'inscription et des rapports au centre de documentation de son siège à Paris.

Prix Piero Gazzola

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Le Prix Gazzola fut créé en 1979 à la mémoire de Piero Gazzola (it), un des fondateurs de l’ICOMOS et un des plus grands défenseurs de la conservation et de la restauration des monuments et sites historiques au XXe siècle. Tous les trois ans, lors de l'Assemblée générale de l’ICOMOS, ce prix récompense une personne ou un groupe de personnes s’étant distingué dans l'accomplissement des objectifs de l’ICOMOS. Le lauréat doit être membre de l'ICOMOS. Il est choisi par un jury, lui-même élu par le Conseil d'administration de l’ICOMOS. Le prix est constitué d’une médaille commémorative et d'un diplôme. La liste des lauréats depuis la création du prix est disponible sur le site web de l’ICOMOS, actualisée après chaque remise de prix[10].

Liste des Assemblées Générales, Présidents et Secrétaires Généraux de l'ICOMOS

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Assemblées Générales, Présidents et Secrétaires Généraux de l'ICOMOS[11],[12],[13]
Numéro Date Assemblée Générale Mandat Président Secrétaire général
20. 2020 En ligne (en raison de la pandémie de Covid-19) 2020–2023 Teresa Patricio Belgique Mario Santana Canada
19. 2017 Delhi Inde 2017–2020 Toshiyuki Kono Japon Peter Phillips Australie
18. 2014 Florence Italie 2014–2017 Gustavo Araoz États-Unis Kirsti Kovanen Finlande
17. 2011 Paris France 2011–2014 Gustavo Araoz États-Unis Kirsti Kovanen Finlande
16. 2008 Québec Canada 2008–2011 Gustavo Araoz États-Unis Bénédicte Selfslagh Belgique
15. 2005 Xi'an Chine 2005–2008 Michael Petzet Allemagne Dinu Bumbaru Canada
14. 2003 Victoria Falls Zimbabwe
13. 2002 Madrid Espagne 2002–2005 Michael Petzet Allemagne Dinu Bumbaru Canada
12. 1999 Mexico Mexique 1999–2002 Michael Petzet Allemagne Jean-Louis Luxen Belgique
11. 1996 Sofia Bulgarie 1996–1999 Roland Silva Sri Lanka Jean-Louis Luxen Belgique
10. 1993 Colombo Sri Lanka 1993–1996 Roland Silva Sri Lanka Jean-Louis Luxen Belgique
9. 1990 Lausanne Suisse 1990–1993 Roland Silva Sri Lanka Herb Stovel Canada
8. 1987 Washington D.C. États-Unis 1987–1990 Roberto di Stefano Italie Helmut Stelzer Allemagne de l'Est
7. 1984 Rostock Allemagne de l'Est 1984–1987 Michel Parent France Abdelaziz Daoulatli Tunisie
6. 1981 Rome Italie 1981–1984 Michel Parent France Abdelaziz Daoulatli Tunisie
5. 1978 Moscou Union Soviétique 1978–1981 Raymond M. Lemaire Belgique Ernest Allen Connaly États-Unis
4. 1975 Rothenburg ob der Tauber Allemagne 1975–1978 Raymond M. Lemaire Belgique Ernest Allen Connaly États-Unis
3. 1972 Budapest Hongrie 1972–1975 Piero Gazzola Italie Raymond M. Lemaire Belgique
2. 1969 Oxford Royaume-Uni 1969–1972 Piero Gazzola Italie Raymond M. Lemaire Belgique
1. 1965 Cracovie Pologne 1965–1969 Piero Gazzola Italie Raymond M. Lemaire Belgique

Références

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  1. « L'ICOMOS en bref », sur icomos.org (consulté le )
  2. a et b « Les comités nationaux de l'ICOMOS », sur icomos.org (consulté le )
  3. a et b « Les comités scientifiques internationaux de l'ICOMOS », sur icomos.org (consulté le )
  4. « Les groupes de travail de l'ICOMOS », sur icomos.org (consulté le )
  5. René Dinkel, L'Encyclopédie du patrimoine (Monuments historiques, Patrimoine bâti et naturel - Protection, restauration, réglementation. Doctrines - Techniques : Pratiques), Paris, éditions Les Encyclopédies du patrimoine, , 1512 p. (ISBN 2-911200-00-4)
    Notices Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS) p.600-604
  6. (mul) Centre de documentation Unesco – Icomos
  7. Les nouvelles d’Icomos France
  8. (fr) Base de données « Castor » du laboratoire de recherche des monuments historiques (LRMH) français
  9. « Liste des chartes et autres textes doctrinaux de l'ICOMOS », sur icomos.org (consulté le )
  10. « Prix décerné par l'ICOMOS », sur icomos.org (consulté le )
  11. « Liste des Assemblées Générales de l'ICOMOS », sur icomos.org (consulté le )
  12. « Liste des présidents de l'ICOMOS », sur icomos.org (consulté le )
  13. « Conseil d'administration de l'ICOMOS », sur icomos.org (consulté le )

Articles connexes

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Liens externes

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