Solde migratoire — Wikipédia

Solde migratoire net en 2016. Légende:
  • positif
  • négatif
  • stable
  • Absence de données

Le solde migratoire est la différence entre le nombre de personnes qui sont entrées dans une zone géographique donnée et le nombre de personnes qui en sont sorties au cours d'une période donnée, c'est-à-dire la différence entre l’immigration et l’émigration[1],[2]. Ce concept est indépendant de la nationalité.

Ajouté à la variation naturelle, le solde migratoire permet de calculer la variation totale d'une population. Néanmoins, dans un certain nombre de pays les chiffres sur les flux d’immigration et d’émigration étant imprécis ou inconnus, c'est souvent le solde migratoire qui est estimé à partir de la variation naturelle et de la variation totale, qui sont des données mieux connues[2].

Le solde migratoire ne donne aucune indication quant à l’ampleur relative des flux d’immigration et d’émigration à partir et à destination d’un pays. Un pays peut afficher un solde migratoire peu élevé, mais connaître néanmoins des flux d’immigration et d’émigration d’une ampleur considérable[2].

Lorsque l'immigration est supérieure à l’émigration pour un lieu et un intervalle de temps donné, on parle d'immigration nette, d'excédent migratoire ou bien de solde migratoire positif. À l'inverse, quand l'émigration est plus importante que l'immigration, on parle d’émigration nette, de déficit migratoire ou encore de solde migratoire négatif.

Solde migratoire international

[modifier | modifier le code]

En 2014, en Europe, les soldes migratoires relatifs les plus élevés se trouvent au Luxembourg (19,9 ‰), l’Autriche (8,7 ‰), la Suède (9,6‰), l’Allemagne (7,2‰) et Malte (7,1‰) et les plus faibles à Chypre (-17,6 ‰), la Grèce (-6,4‰), la Lettonie (-4,3‰) et la Lituanie (-4,2‰) ont enregistré les taux négatifs les plus importants[3].

Source Eurostat [4]
Source Eurostat [4]

Solde migratoire régional

[modifier | modifier le code]

Le solde migratoire peut également être compté au niveau des régions administratives.

Source Insee[5].

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « Définition », sur insee.fr (consulté le )
  2. a b et c « Glossaire:Migration », sur ec.europa.eu (consulté le )
  3. Statistiques sur la population et l’évolution de la population ec.europa.eu/eurostat/statistics-explained/index.php/Population_and_population_change_statistics/fr
  4. a et b Population change - Demographic balance and crude rates at national level (demo_gind) Reference Metadata in Euro SDMX Metadata Structure (ESMS) Compiling agency: Eurostat, the statistical office of the European Union appsso.eurostat.ec.europa.eu/nui/show.do?query=BOOKMARK_DS-054722_QID_-49478879_UID_-3F171EB0&layout=TIME,C,X,0;GEO,L,Y,0;INDIC_DE,L,Z,0;INDICATORS,C,Z,1;&zSelection=DS-054722INDIC_DE,CNMIGRATRT;DS-054722INDICATORS,OBS_FLAG;&rankName1=INDICATORS_1_2_-1_2&rankName2=INDIC-DE_1_2_-1_2&rankName3=TIME_1_0_0_0&rankName4=GEO_1_2_0_1&sortC=ASC_-1_FIRST&rStp=&cStp=&rDCh=&cDCh=&rDM=true&cDM=true&footnes=false&empty=false&wai=false&time_mode=NONE&time_most_recent=false&lang=EN&cfo=%23%23%23%2C%23%23%23.%23%23%23
  5. « Toulouse et Montpellier : un rôle structurant dans la démographie de la nouvelle région depuis 50 ans | Insee », sur www.insee.fr (consulté le )