Institut Women Safe — Wikipédia
Forme juridique | Association loi de 1901 |
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But | Prise en charge des femmes et enfants victimes de violences |
Fondation | 2014 |
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Fondateurs | Frédérique Martz et Pierre Foldes |
Siège | 9 Rue Armagis, 78100 Saint-Germain-en-Laye |
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Personnages clés | Florence Foresti (marraine de l’association), Tim Dup, Lisa Azuelos, Luc Frémiot, Katherine Pancol, Guillermo Guiz |
Site web | http://www.women-safe.org/ |
L'Institut Women Safe, anciennement appelé Institut en santé génésique (ISG)[1], est une association française loi de 1901 située face au Centre hospitalier intercommunal de Poissy-Saint-Germain-en-Laye[2]. Cet institut est le premier en France à proposer une prise en charge pluridisciplinaire pour les femmes et enfants témoins et/ou victimes de violences jusqu’à la résolution de leur situation[3].
Historique
[modifier | modifier le code]L’institut a ouvert ses portes en , au sein du Centre hospitalier intercommunal de Poissy-Saint-Germain-En-Laye[4]. Il a été fondé par Frédérique Martz, femme engagée dans le milieu associatif, et par le Docteur Pierre Foldes, précurseur de la chirurgie réparatrice des femmes excisées[1].
En l’institut organise un premier colloque[5] intitulé “Au cœur des violences, quand les femmes prennent la parole”, clôturé par Florence Foresti, avec pour but de sensibiliser et de former les professionnel·les aux violences faites aux femmes. Une deuxième édition “Au cœur des violences : quand les professionnel·les prennent la parole” se déroule en 2019 sous le marrainage de la sénatrice madame Marta de Cidrac (membre de la Délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes).
En 2016 l’institut signe un premier partenariat avec l’université Sorbonne Paris Cité pour lutter contre le harcèlement sexuel. Les étudiant·es, le personnel et les enseignant·es sont sensibilisé·s et les victimes de violences sont prises en charge par l’institut[6].
En 2017 l’Institut en santé génésique devient l’Institut Women Safe (Soigner, Accompagner, Femmes et Enfants) et ouvre un pôle “Enfants & adolescent·es”[7].
En 2020 l’institut Women Safe ouvre un pôle recherche.
Présentation
[modifier | modifier le code]Cet institut est le premier en France (créé en 2014[8]) à avoir proposé une prise en charge innovante par sa gratuité et son organisation pluridisciplinaire au service des femmes et enfants témoins et/ou victimes de violences[9].
Né de la volonté d’accompagner les femmes, et par la suite les enfants, témoins et/ou victimes de tout type de violence dans leur reconstruction, l’institut se spécialise en psychotraumatologie (science étudiant l’impact des événements traumatiques sur le psychisme).
L'équipe de l’institut Women Safe est ainsi composée d'intervenant·es issu·es de différents secteurs professionnels : avocat·es, art thérapeutes, infirmières, juristes, gynécologues, masseur psycho-corporel, médecins, psychologues, pédiatres, professeurs de yoga et théâtre[10]. Elle a été formée à l’impact traumatique des violences.
L’institut s’articule autour de trois pôles :
- un pôle soin et accompagnement des femmes et des enfants victimes et/ou témoins de violences;
- un pôle formation et sensibilisation[11] : dans sa lutte contre les violences l’institut propose des formations destinées tant aux professionnel·les qu’à la société civile. L’institut, au-delà de la prise en charge, participe ainsi à la prévention et à la sensibilisation au sujet des violences. Il propose ainsi des interventions et actions de sensibilisation au sein des classes, du collège à l’enseignement supérieur;
- un pôle recherche sur l’impact des violences faites aux femmes et aux enfants (impact traumatique des violences, victimologie, etc.).
Partenaires et soutiens
[modifier | modifier le code]La comédienne française Florence Foresti est marraine de Women Safe depuis 2014[12]. Elle a présenté l'association à l'occasion du discours d'Emmanuel Macron du inaugurant le plan du quinquennat déclarant l'égalité femmes-hommes comme Grande Cause nationale[13]. À la suite de ce discours, Brigitte Macron, a été conviée le à visiter l'association, accompagnée de Florence Foresti[14].
D'autres personnalités soutiennent publiquement l'association : c'est le cas de la réalisatrice Lisa Azuelos, de l'artiste Tim Dup, du procureur Luc Frémiot et de la romancière Katherine Pancol notamment[15],[16].
En décembre 2019 Ba&sh offre son soutien à trois associations, dont l’Institut Women Safe & Children, en faisant don des bénéfices générés par la vente des t-shirt “Beautiful & Strong”, créés spécialement pour le partenariat.
En 2019 l’institut était présent au village solidarité du festival Solidays, il y propose un stand avec une animation visant à sensibiliser aux violences faites aux femmes.
Soutenus par l’Estival en 2019 l’institut y propose également un stand avec des animations visant à sensibiliser aux violences faites aux femmes.
Distinction
[modifier | modifier le code]En 2015, le réseau mondial d'entrepreneurs sociaux Ashoka a élu Woman Safe entrepreneur social pionner (Fellow Ashoka 2015) pour son approche innovante en matière de prise en charge de femmes victimes de violences[17].
Le Prix de la société de Médecine de Paris a été attribué aux fondateurs de l’Institut en 2016.
En 2017 Pierre Foldes et Frédérique Martz reçoivent le “Award of Recognition” de Global Woman Peace Foundation.
L’Institut s’est vu remettre le Soleil d’Or de Saint-Germain-en-Laye en 2018.
En 2019 l’institut Women Safe & Children reçoit le prix de la délégation aux droits des femmes du sénat.
Références
[modifier | modifier le code]- « Après des mutilations sexuelles, réparer les corps et les âmes », Le Monde, (lire en ligne)
- « Il y a six mois, j'étais presque morte », leparisien.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Femmes victimes de violences : "Intervenir avant la première claque" », sur Les Inrockuptibles, (consulté le )
- « Femmes victimes de violences : "Intervenir avant la première claque" », Les Inrockuptibles, (lire en ligne, consulté le )
- Institut WOMEN SAFE, « Violences faites aux femmes : un colloque imagine d’autres solutions », sur Women Safe, (consulté le )
- le figaro, « La Sorbonne va combattre le harcèlement sexuel à l’université », sur Le Figaro Etudiant (consulté le )
- « Qui sommes-nous ? », sur Women Safe (consulté le )
- « Journée Women Safe », sur La Villa des Créateurs (consulté le )
- La Rédaction, « Saint-Quentin-en-Yvelines - Augmentation des signalements de violences conjugales, la parole se libère », sur La Gazette de Saint-Quentin-en-Yvelines, (consulté le )
- Par Maxime FieschiLe 17 mai 2019 à 17h11 et Modifié Le 17 Mai 2019 À 19h11, « Saint-Germain-en-Laye : quand les femmes se réparent avec le théâtre », sur leparisien.fr, (consulté le )
- « Etre formé.e », sur Women Safe (consulté le )
- « Florence Foresti se transforme en Superwoman pour aider les femmes victimes de violences (Vidéo) », aufeminin, (lire en ligne, consulté le )
- « L'égalité femmes-hommes, grande cause du quinquennat d'Emmanuel Macron », ladepeche.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Closermag.fr, « Florence Foresti et Brigitte Macron côte-à-côte pour dénoncer les violences faites aux femmes », Closermag.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Ils nous soutiennent - Women Safe », Women Safe, (lire en ligne, consulté le )
- « #BalanceTonSpeech: un concours d'éloquence sur les violences faites aux femmes », LExpress.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Pierre Foldès », Ashoka | Tous acteurs de changement, (lire en ligne, consulté le )