Institut libre de journalisme — Wikipédia

Institut libre de journalisme
Histoire
Fondation
Statut
Type
Fondateur
Alexandre Pesey (d), Jean-Baptiste GiraudVoir et modifier les données sur Wikidata
Directeur
Édouard du Peloux (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Localisation
Pays

L'Institut libre de journalisme (ILDJ) est une école privée de journalisme, créée à Paris en 2018 par Alexandre Pesey et Jean-Baptiste Giraud.

En novembre 2017, le projet d’Institut libre de journalisme est présenté lors de la première soirée caritative La Nuit du Bien Commun par Jean-Baptiste Giraud, co-fondateur et directeur de la rédaction d’Économie matin, afin de recueillir des dons[1],[N 1]. Un an plus tard, l'ILDJ est créé en 2018 par Alexandre Pesey cofondateur et directeur de l'Institut de formation politique à Paris et Jean-Baptiste Giraud. Les locaux de l'Institut libre de journalisme sont situés dans ceux de l'Institut de formation politique[3],[4].

L’école parisienne propose une formation pendant dix week-ends sur 12 mois. Louis Daufresne (rédacteur en chef de Radio Notre-Dame) et Jean-Baptiste Giraud (rédacteur en chef d'Économie matin) sont les directeurs pédagogiques de l'Institut libre de journalisme. En octobre 2024, le premier mastère en alternance est ouvert au sein de l'école[3],[5]. Les cours concernent principalement les aspects techniques du métier, ils sont complétés par des conférences, qualifiées par Le Monde de « très politiques »[6]. Une quarantaine de journalistes interviennent pour présenter leur parcours et conseiller les élèves, dont Élisabeth Lévy, Mathieu Bock-Côté, Christine Kelly, Charlotte d'Ornellas, Jordan Florentin, Bernard de la Villardière, Sonia Mabrouk, Nicolas Doze et Christophe Barbier[3],[5],[6]

Pour Le Monde, l'Institut libre de journalisme est proche des réseaux de Vincent Bolloré et de Pierre-Edouard Stérin, ses élèves intègrent les médias de la « droite réactionnaire »[3]. Selon Arrêt sur images, l'Institut libre de journalisme est dirigé par des journalistes qui tiennent publiquement des propos anti-immigration[4]. Pour La Lettre, l'Institut libre de journalisme forme des journalistes destinés à la « bataille culturelle contre le camp progressiste » en tentant de placer ses élèves dans les grands médias[7].

Notes et références

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  1. D'après Mediapart, La Nuit du Bien Commun a permis de financer l'Institut libre du journalisme à hauteur de 33 000 euros en 2017 puis 61 000 euros en 2020[2].

Références

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  1. Camille Westphal Perrier, « L’Institut Libre de Journalisme : Une formation qui sort des sentiers battus », infochretienne.com,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. Rozenn Le Carboulec, « Conservatisme dur, initiatives anti-IVG : comment l’argent public finance des fonds anti-droits », Mediapart,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. a b c et d Liselotte Mas, Asia Balluffier, Elsa Longueville et Mahé Richard-Schmidt, « Vidéo. Enquête sur l’Institut libre de journalisme, l’école créée par la droite identitaire pour conquérir les médias », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. a et b Thibaut Schepman, « Une école de journalisme pour la droite identitaire « De Fillon à Zemmour » », Arrêt sur images,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. a et b Cécile Séveirac, « L’Institut libre de journalisme, une école au service du Bien Commun », Aletia,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. a et b Scarlett Bain`, « L’école libre de journalisme, la pépinière des médias d'extrême droite », L'Humanité,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. Nathalie Gathié, « Enquête. Comment la droite de la droite mène sa reconquête médiatique », La Lettre,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Articles connexes

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Liens externes

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