Iota Arietis — Wikipédia
Ascension droite | 01h 57m 21,05476s[1] |
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Déclinaison | +17° 49′ 03,1202″[1] |
Constellation | Bélier |
Magnitude apparente | 5,117[2] |
Localisation dans la constellation : Bélier | |
Type spectral | K1p[3] ou G8III[4] |
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Indice U-B | +0,700[2] |
Indice B-V | +0,921[2] |
Vitesse radiale | −4,9 km/s[5] |
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Mouvement propre | μα = +34,76 mas/a[1] μδ = −22,95 mas/a[1] |
Parallaxe | 6,27 ± 0,33 mas[1] |
Distance | 520 ± 30 a.l. (∼ 159 pc)[1] |
Magnitude absolue | −0,4[6] |
Masse | 3,17 M☉[7] |
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Rayon | 20 R☉[7] |
Gravité de surface (log g) | 2,60[8] |
Luminosité | 240 L☉[7] |
Température | 5 031 K[7] |
Métallicité | −0,10[8] |
Rotation | 3,33 km/s[3] |
Demi-grand axe (a) | 1,45 UA[9] |
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Excentricité (e) | 0,356 ± 0,022[9] |
Période (P) | 1 567,66 ± 0,62 j[9] |
Argument du périastre (ω) | 94,04 ± 4,72°[9] |
Époque du périastre (τ) | 2 420 961,1 ± 27,2 JJ[9] |
Demi-amplitude (K1) | 10,78 ± 0,31 km/s[9] |
Désignations
Iota Arietis ou ι Arietis est une étoile binaire de la constellation du Bélier. Elle a une magnitude apparente de 5,117[2], ce qui est suffisamment brillant pour être visible à l'œil nu. Les mesures de la parallaxe effectuées pendant la mission Hipparcos donnent une distance estimée à 520 ± 30 a.l. (∼ 159 pc) de la Terre[1]. La variabilité de la vitesse radiale du système a été mise en évidence par William Wallace Campbell en 1922. Gerald Kron (en) a publié les éléments orbitaux de ce système binaire spectroscopique à raies simples en 1946, donnant une période de révolution de 4,29 ans et une excentricité orbitale de 0,36[9].
Pour le composant visible, Nancy Roman a trouvé en 1952 un type spectral de K1p, où le « p » indique la présence d'une particularité dans son spectre. Ses commentaires indiquaient que « les raies d'hydrogène et λ 4290 sont suffisamment fortes pour indiquer une étoile de classe II, mais le CN est à peine assez fort pour la classe III et le strontium II n'est pas beaucoup plus fort que ce que cela nécessiterait »[3]. E. A. Harlan publie un type spectral « K particulier » en 1969, commentant : « Hδ fort, Fe I λ4045 faible pour le type »[11]. En 1990, K. Sato et S. Kuji ont donné un type spectral G8III, suggérant qu'il s'agit d'une étoile géante jaune ordinaire, remettant en question son spectre particulier[4]. L'inférence bayésienne des propriétés stellaires indique que cette étoile est sur la branche horizontale[7]. Le compagnon est une naine blanche présumée[12].
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Iota Arietis » (voir la liste des auteurs).
- (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2, , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752, S2CID 18759600)
- (en) P. A. Jennens et H. L. Helfer, « A new photometric metal abundance and luminosity calibration for field G and K giants. », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 172, no 3, , p. 667–679 (DOI 10.1093/mnras/172.3.667, Bibcode 1975MNRAS.172..667J)
- (en) Nancy G. Roman, « The Spectra of the Bright Stars of Types F5-K5 », The Astronomical Journal, vol. 116, , p. 122 (DOI 10.1086/145598, Bibcode 1952ApJ...116..122R)
- (en) K. Sato et S. Kuji, « MK classification and photometry of stars used for time and latitude observations at Mizusawa and Washington », Astronomy & Astrophysics Supplement Series, vol. 85, , p. 1069 (Bibcode 1990A&AS...85.1069S)
- (en) Ralph Elmer Wilson, « General Catalogue of Stellar Radial Velocities », Carnegie Institute Washington D.C. Publication, Washington, Carnegie Institution, (Bibcode 1953GCRV..C......0W)
- (en) H. L. Helfer et George Wallerstein, « Abundances in K-Giant Stars. II. a Survey of Field Stars », The Astronomical Journal Supplement Series, vol. 16, , p. 1 (DOI 10.1086/190169, Bibcode 1968ApJS...16....1H)
- (en) Stephan Stock et al., « Precise radial velocities of giant stars. X. Bayesian stellar parameters and evolutionary stages for 372 giant stars from the Lick planet search », Astronomy & Astrophysics, vol. 616, , p. 15, article no A33 (DOI 10.1051/0004-6361/201833111, Bibcode 2018A&A...616A..33S, arXiv 1805.04094, S2CID 119361866)
- (en) S. Hekker et J. Meléndez, « Precise radial velocities of giant stars. III. Spectroscopic stellar parameters », Astronomy & Astrophysics, vol. 475, no 3, , p. 1003–1009 (DOI 10.1051/0004-6361:20078233, Bibcode 2007A&A...475.1003H, arXiv 0709.1145, S2CID 10436552)
- (en) Katherine C. Gordon, « The Spectroscopic Orbit of ι ARIETIS », The Astronomical Journal, vol. 103, , p. 16–18 (DOI 10.1086/144784, Bibcode 1946ApJ...103...16G, lire en ligne, consulté le )
- (en) * iot Ari sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en) E. A. Harlan, « MK classifications for F- and G-type stars. I », The Astronomical Journal, vol. 74, , p. 916 (DOI 10.1086/110881, Bibcode 1969AJ.....74..916H)
- (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2, , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878, S2CID 14878976)
Liens externes
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- Ressource relative à l'astronomie :