Irakliá — Wikipédia

Irakliá
Ηρακλειά (el)
Vue satellite d'Irakliá.
Vue satellite d'Irakliá.
Géographie
Pays Drapeau de la Grèce Grèce
Archipel Cyclades
Localisation Mer Égée (mer Méditerranée)
Coordonnées 36° 50′ N, 25° 27′ E
Superficie 17,795 km2
Géologie Île continentale
Administration
Périphérie Égée-Méridionale
District régional Naxos
Dème Naxos et Petites Cyclades
Démographie
Population 151 hab. (2001)
Densité 8,49 hab./km2
Autres informations
Découverte Préhistoire
Fuseau horaire UTC+02:00
Site officiel www.iraklia.grVoir et modifier les données sur Wikidata
Géolocalisation sur la carte : Grèce
(Voir situation sur carte : Grèce)
Irakliá
Irakliá
Île en Grèce

Irakliá (grec moderne : Ηρακλειά) ou Héraclée (grec ancien : Ἡράκλεια) est une île des Cyclades faisant partie de l'archipel des petites Cyclades au sud-est de Naxos.

L'île compte 120 habitants[1].

Irakliá fait partie des îles des Cyclades qui ne sont pas autosuffisantes en eau. Elle reçoit de l'eau tous les ans (et surtout l'été à cause de la saison touristique) depuis le port du Laurion en Attique, pour un coût moyen de 8,30 € le mètre cube[2].

L'île d'Irakliá conserve des vestiges de villages et de tombeaux antiques, ainsi que des ruines des anciens temples de la déesse Tychè et de Zeus Lophitès, qui attestent qu'elle avait atteint dans l'Antiquité un niveau de développement relativement important dans le monde cycladique. À une époque plus récente, ses nombreuses grottes servirent de refuge temporaire à des pirates et contrebandiers, aux activités desquelles plusieurs de ses criques doivent leur nom. Appartenant au monastère de la Chozoviotissa d'Amorgos, elle est désertée et sert de lieu de pâturage.

Joseph Pitton de Tournefort qui visite l'île en septembre 1700, indique qu'elle est alors occupée par deux moines du monastère d'Amorgos gardant 800 à 900 chèvres ou brebis, souvent menacés par les pirates[3]. Elle est repeuplée à partir du XIXe siècle et compte plus d'une centaine d'habitants en 1879[4].

Notes et références

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  1. Sophie et Konstantinos Katsouros, Naxos & petites îles des Cyclades, Toubi's, Athènes, 2001, p. 122.
  2. e-Kathemerini, 4 août 2008.
  3. Louis Robert, Les chèvres d’Héracléia, in Hellenica, VII, 1949, p. 164-165 ; Tournefort, Relation d'un voyage du Levant fait par ordre du roy vol. 1 p.293
  4. E. Kolodny, La Population des îles de la Grèce, pp. 185-186

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Articles connexes

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Liens externes

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