Isabelle Eberhardt — Wikipédia

Isabelle Eberhardt
Isabelle Eberhardt en 1895.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 27 ans)
Aïn SefraVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Pseudonymes
Mahmoud Saadi, Nicolas PodolinskyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Rédactrice à
Mère
Natalia Nicolaïevna Eberhardt (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Archives conservées par
signature d'Isabelle Eberhardt
Signature
Vue de la sépulture.

Isabelle Wilhelmine Marie Eberhardt, également Si Mahmoud ou Mahoud Saadi née le à Genève et morte le à Aïn-Sefra, en Algérie, est une exploratrice, journaliste et écrivaine née suisse de parents d'origine russe, et devenue française par son mariage.

Elle est élevée entre Meyrin et Vernier par son précepteur Alexandre Trofinovski, un ancien moujik qui vit en concubinage avec sa mère et professe des vues tolstoïennes et anarchistes et est influencé par les idées de Rousseau sur l'éducation des enfants. Érudite, elle apprend aussi bien le russe, le français, l'arabe, l'allemand et le grec et le latin, et monte admirablement bien à cheval. Isabelle Eberhardt fréquente les milieux turcs et anarchistes de Genève dans sa jeunesse et s'habille avec des habits masculins pour pouvoir être libre d'aller et venir comme elle le souhaite. Manifestant très tôt un goût pour la littérature et l'Algérie et l'Islam, elle se convertit à cette religion dans la branche soufie lorsqu'elle et sa mère partent vivre à Bône en Algérie. Vivant librement ses relations sexuelles et parcourant le Sahara sous l'identité de Si Mahmoud, cavalier et érudit, elle publie des articles et des livres sur le monde qu'elle découvre au Sahara, critiquant fortement les autorités coloniales et s'attirant leur méfiance. Victime d'une tentative d'assassinat en 1901, elle est expulsée d'Algérie. Elle épouse Slimane Ehnni, musulman de nationalité française, sous-officier de spahis et fils d'un inspecteur de police, le 17 octobre 1901. Devenue française par ce mariage, elle peut désormais résider en Algérie.

Elle a passé, avec quelques intermittences, les sept dernières années de sa vie (1897-1904) dans « son » Orient : le Sud algérien[3].

Elle meurt le , à Aïn Sefra dans la crue d'un oued. Le maréchal Lyautey fait rechercher son corps et ses manuscrits durant plusieurs jours, conscient de la valeur littéraire de ses textes. Elle est inhumée dans le petit cimetière musulman Sidi Boudjemaâ à Aïn Sefra.

Victor Barrucand, qui a publié les reportages d'Isabelle Eberhardt du vivant de celle-ci, édite l'œuvre littéraire après sa mort accidentelle.

Isabelle Wilhelmine Marie Eberhardt[4] naît le 17 février 1877 à la petite villa Fendt à Genève dans le quartier populaire des Grottes[5],[6]. Sa mère Natalia de Moerder (née Natalia Nicolaïevna Eberhardt), est issue de la noblesse russe d'origine allemande, son père est inconnu, mais il est probable que ce soit Alexandre Trofinovski. Cette hypothèse semble confirmée par le fait qu’on a retrouvé la signature d’un certain « Eberhardt, Ali, section de St Imier », parmi d’autres personnalités telles que Bakounine, dans la première charte jurassienne de l’anarchisme, publiée le 15 septembre 1872.

Natalia de Moerder

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Natalia Nicolaïevna Eberhardt naît à Saint-Petersbourg en 1838. Son père est conseiller de collège meurt et la mère de Natalia se remarie avec le baron Korff. En 1858 ce dernier arrange son mariage avec le sénateur Pavel Karlovitch de Moerder agé de 61 ans, veuf et qui a déjà trois enfants[7]. La famille du général Moerder est issue de la noblesse et produit des officiers à l'armée de génération en génération, loyaux au Tsar, passionnés de chevaux mais dépourvus de domaines. Le sens du devoir envers l'armée est imprégnée et les incartades par plaisir personnel très mal vues. Les fils du général, notamment Nicolas se montreront fidèles à ce sens du devoir aristocrate.

Natalia Moerder à l'âge de 20 ans se retrouve responsable des trois enfants Sofia âgée de 13, Alexandra agée de 6 ans et Constantin âgé de 6 mois. Elle est rapidement éreintée par la situation. Sur le plan sexuel son éducation ne l'a pas préparée[7]. Les seuls moments de répits sont constitués par les séjours à la banlieue impériale de Pavlosk[8]. Elle accouche d'Elizabeth en 1859, d'Olga en 1861, Nicolas en 1864, Natalia en 1865, Vladimir en 1868 et d' Augustin en 1871, se retrouvant avec 9 enfants à éduquer à l'âge de 30 ans. Elle est épuisée et reste alitée[9]. En 1871 suivant les avis des médecins qui recommandent le repos pour Natalia, le couple décide de partir pour la Suisse afin de favoriser son rétablissement. Ils laissent Olga, Alexandra, Sofia et Elizabeth en Russie et emmènent les autres avec eux[10]. Pour l'éducation des garçons Pavel de Moerder fait appel à Alexandre Trofinovski, un moujik agé de 45 ans qu'il a rencontré en Ukraine et qui les accompagne[11].

Alexandre Trofinovski

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Mikhaël Bakounine. Alexandre Trofinovski était l'ami de Bakounine.
Alexandre Herzen

La famille s'installe au Chatelard à Montreux[12]. Natalia tombe enceinte et Pavel de Moerder repart en Russie en septembre 1871, son congé ayant pris fin[13]. Alexandre Trofinovski reste pour l'aider et se rend indispensable : il s'occupe non seulement de l'éducation des garçons comme des filles, mais des finances et rassure Natalia[14]. Né en Arménie, ancien prêtre orthodoxe devenu anarchiste et de pensée tolstoienne[15], le précepteur des enfants est proche des idées de Herzen et Bakounine (qui est devenu son ami), anarchiste et nihiliste, il s'est élevé de sa condition de moujik en rejoignant le petit séminaire, où malgré les mauvais traitements il a appris le grec et le latin ainsi que le russe et l'allemand[16]. Trofinovski admirait beaucoup Tolstoï et était passionné de botanique, notamment de cactus[17].

Éducation à la villa Neuve

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Isabelle naît en 1877. Son père biologique est certainement Trofinovski, amant de sa mère.

Elle grandit dans « la villa Neuve »[18] aujourd'hui à Vernier mais à l'époque la villa n'est ni dans le village de Meyrin ni dans le village de Vernier[19]. La maison est renommée Casa Bamba pendant le séjour de la famille[20]. La famille considérée comme hors normes est surveillée étroitement par la police genevoise[17],[21]. Elle reçoit une éducation avant-gardiste polyglotte qui lui permet de communiquer en russe, en italien, en allemand, en français, en arabe et en turc[22]. Avec Augustin, le « frère chéri », selon une de ses biographes, Edmonde Charles-Roux, elle partage dès l'adolescence un rêve d'Orient qui ne la quittera plus[réf. souhaitée].

À l'âge de 18 ans, elle écrit sa première nouvelle : Infernalia : Volupté sépulcrale. Elle publie cette nouvelle dans la Nouvelle Revue Moderne du 15 septembre 1895 et sous le pseudonyme Nicolas Podolinsky[23].

Premier voyage en Algérie : Bône

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Elle s'installe en 1897 en Algérie à Annaba (Bône) avec sa mère, qui préfère habiter les quartiers algériens plutôt que les quartiers européens qu'elle déteste[15]. Elle a eu durant son séjour bônois une relation avec Mohamed Khodja et commence à être attirée par la religion musulmane avant de finir par se convertir à l'islam.

Isabelle et sa mère Natalia rencontrent Ahmed, un jeune Kabyle, qu'elles décident d'héberger dans la maison qu'elles occupent rue Moreau à Annaba suscitant l'ire de leur logeur, un photographe français. Elles déménagent alors dans les quartiers arabes, ne supportant plus l'étroitesse d'esprit des colons européens de leur quartier[24].

Voyage Isabelle Eberhardt (1887-1904)

Aux côtés des Algériens, elle décide de vivre comme une musulmane et s'habille en homme algérien[25]. Elle s'installe tout d'abord à Batna dans les Aurès en 1899.

Isabelle Eberhardt se rapproche de Lalla Zaynab, une mystique soufie à laquelle elle rend visite à plusieurs reprises à El Hamel, ce qui inquiète les autorités coloniales françaises[26],[27].

Rencontre avec Slimane Ehnni

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Slimane Ehnni
Slimane Ehnni.

Après la mort de sa mère, elle vit plusieurs mois en nomade entre Batna, Bni Mzab[15] et Oued Souf et rencontre Slimane Ehnni, musulman de nationalité française, sous-officier de spahis et fils d'un inspecteur de police, soupçonné d'exercer des activités d'espionnage[28]. Ses écrits de plus en plus critiques vis-à-vis du système colonial et son mode de vie – elle boit, fume du kif, a une vie sentimentale et sexuelle libre – lui valent le courroux des autorités. « Vêtue en homme, voyageant seule et affrontant chaque jour l’immense bêtise coloniale, elle va errer à travers un Maghreb déjà promis au drame », écrit sa biographe Edmonde Charles-Roux[29].

Tentative d'assassinat

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Lors d'un passage par le village de Behima (actuellement Hassani Abdelkrim) accompagnant Si El Hachemi, chef religieux de la confrérie Qadiriyya, elle est victime d'une tentative d'assassinat le orchestrée par une confrérie soufie opposée à la sienne[28]. Elle est expulsée d'Algérie par les autorités coloniales françaises en septembre[29]. Le de la même année, elle épouse Slimane à Marseille[30], et obtient ainsi la nationalité française[31].

Reportage de guerre

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Le journal Ahkbar où contribue Isabelle Eberhardt.
Victor Barrucand
Oasis de Aïn Sefra en 1902[32].

Son mariage lui permet de revenir en Algérie, où elle collabore au journal arabophile Akhbar dirigé par Victor Barrucand. Depuis l'arrivée de Barrucand, ce journal jadis conservateur et devenu républicain radical a adopté une ligne éditoriale « arabophile », favorable à l'extension des droits des indigènes musulmans jusqu'à l'égalité civique entre ces derniers et les colons[33].

Elle est envoyée à Aïn Sefra comme reporter de guerre pendant les troubles près de la frontière marocaine[34]. Elle côtoie Maxime Noiré qu'elle qualifie de « peintre des horizons en feu et des amandiers en pleurs ». En , à Beni Ounif, elle fait la connaissance du général Lyautey qui apprécie sa compréhension de l'Afrique et son sens de la liberté, disant d'elle : « elle était ce qui m’attire le plus au monde : une réfractaire. Trouver quelqu’un qui est vraiment soi, qui est hors de tout préjugé, de toute inféodation, de tout cliché et qui passe à travers la vie, aussi libérée de tout que l’oiseau dans l’espace, quel régal ! »[35].

Vue d Ain Sefra, Algérie en 2010.

Mort à Aïn Sefra

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Le , à Aïn Sefra, l'oued se transforme en torrent furieux et la ville basse, où elle résidait seulement depuis la veille — après une hospitalisation d'un mois pour cause de paludisme dans l'hôpital situé sur les hauteurs de la localité[36] —, est en partie submergée. Slimane est retrouvé vivant, mais Isabelle périt dans la maison effondrée, et son corps n'y est retrouvé que le [37]. Elle repose dans le petit cimetière musulman Sidi Boudjemaâ à Aïn Sefra[38]. Son époux, Slimane Ehnni, meurt en 1907.

Ses récits ont été publiés après sa mort et présentent la réalité quotidienne de la société algérienne au temps de la colonisation française. Ses carnets de voyage et ses journaliers rassemblent ses impressions de voyage nomade dans le Sahara. Certains de ses écrits ont été publiés sous les pseudonymes Nicolas Podolinsky ou Mahmoud Saadi[39].

La maison de l’écrivaine, située à Zmala, quartier populaire de la ville de Batna, juste en face du Sidi Merzoug[40] où elle a habité après le décès de son père et le suicide de son frère et dans laquelle elle a composé quelques-unes de ses œuvres, est transformée en dépotoir. C'est la raison pour laquelle des Batnéens tentent de se rassembler pour sauver ce patrimoine algérien et européen[41],[42],[43].

Amours nomades

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Isabelle Eberhardt en tenue berbère, vers 1900.

Amours nomades[44] est un recueil de 12 nouvelles écrites entre 1900 et 1904 et éditées par Marie Odile Delacour et Jean René Huleu à partir d'archives conservées à Aix-en-Provence. Le recueil est publié en 2003 aux éditions Joëlle Losfeld.

Le recueil débute par la nouvelle Amara le forçat[44]. Cette nouvelle raconte l’histoire d’Amara. L’autrice Isabelle Eberhardt le rencontre sur un bateau à destination de l’Algérie. Elle se rend alors à Constantine pour assister au jugement d’un homme qui a tenté de l’assassiner. De son côté, Amara a été condamné à 8 ans de prison parce qu'il a assassiné un homme qui lui avait volé sa jument. Originaire du douar des Ouled Ali, sa famille a beaucoup de troupeaux, des chevaux et des champs qu’ils ensemencent d’orge et de blé. Comme il est fils unique, son père lui donne une jument, Mabrouka. Un jour, sa jument disparaît et il découvre qu’elle a été volée par un berger d’Ouled Hassene. Puis, Amara découvre que la jument a été égorgée par le voleur. Il décide alors de tuer ce dernier. Après le meurtre, il s’enfuit mais est retrouvé par les gendarmes et les juges qui le condamnent à 8 ans de prison. Il échappe à la peine de mort en raison de sa jeunesse. Lorsqu'il raconte son histoire à Isabelle Eberhardt, il est désormais libre et sur le chemin du retour dans son village.

La nouvelle suivante est Zaouïa[44]. L’histoire a lieu à la zaouïa Sidi Abd er Rahman qui était un établissement religieux à Alger. L’auteure Isabelle Eberhardt avait l’habitude de venir à la zaouia à l’heure de la prière tous les matins, et elle y était devenue amie avec un maraîcher qui était un habitant de M’zab. Dans cette nouvelle, l'auteure décrit les routes différentes qu’elle utilisait pour arriver à la zaouïa en décrivant les beaux paysages, les routes et les habitants. Isabelle Eberhardt parle d’Ahmed qui était musulman. Elle avait l’habitude de s’asseoir avec lui sous le porche de la zaouïa, de fumer et de lui parler à propos de ses pensées, ses doutes et ses séductions.

La troisième nouvelle est intitulée Portrait de l’Ouled Naïl[44]. C’est l’histoire d’une femme, Achoura ben Saïd, qui est encore racontée au fond des gourbis bédouins. Achoura est issue de la race farouche des Chaouïyas de l’Aurès. Son histoire est une épopée d’amour arabe. Achoura était la fille d’un bûcheron. Elle a été mariée trop jeune et vivait une vie très triste et ennuyeuse en travaillant comme esclave. Elle fut ensuite répudiée, puis remarquée par Si Mohammed el Arbi dont le père était titulaire d’un aghalik, charge occupée par l’agha. Si Mohammed et Achoura sont tombés amoureux, mais en raison de la jalousie de Si Mohammed envers Achoura, leur histoire ne dura pas longtemps. Bien que Si Mohammed l'ait quittée et soit parti au village, Achoura ne l’oublia jamais et continua de l’aimer.

Liste des œuvres selon la BnF

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La BNF recense les œuvres d'Isabelle Eberhardt comme suit[45] :

  • Yasmina, 1902 (lire en ligne)
  • Sud Oranais, 1905, J. Losfeld, Paris, 2003
  • Isabelle Eberhardt (préf. Victor Barrucand), Notes de route : Maroc – Algérie – Tunisie, Paris, Charpentier et Fasquelle, , 354 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Pages d'Islam, Fasquelle, 1932, préface de Victor Barrucand, lire en ligne, rééd. Grasset, 2018
  • Trimardeur, 1922
  • Dans l'ombre chaude de l'Islam, par Isabelle Eberhardt et Victor Barrucand, Fasquelle, 1921. lire en ligne
  • Mes Journaliers, 1923
  • Amara le forçat, l'Anarchiste, 1923
  • Au Pays des sables (1re édition sous le titre Contes et souvenirs, 1925 ; 2e édition établie et préfacée par René-Louis Doyon à Paris chez Fernand Sorlot en 1944.Lire en ligne) ; et J. Losfeld, Paris, 2002
  • Ses œuvres complètes ont été éditées à la fin des années 1980 :
    • Lettres et journaliers, présenté et commenté par Eglal Errera, Arles, éd. Actes Sud, 1987.
    • Écrits sur le sable, édité par Marie-Odile Delacour et Jean-René Huleu, Paris, éd. Grasset, 1988-1989. Dans la dune, extrait
  • Une réédition de l'œuvre majeure datant de 2004 à l'occasion du centenaire de sa mort (21 oct. 1904) :
    • Journaliers, éditions Joëlle Losfeld
    • Amours nomades, éditions Joëlle Losfeld
    • Sud Oranais, éditions Joëlle Losfeld
  • Rakhil, un roman inédit, La boite à documents, 1996.
  • Écrits intimes, lettres aux trois hommes les plus aimés, Petite Bibliothèque Payot, 2003, 435 p.  Édition établie par Marie-Odile Delacour et Jean-René Huleu (ISBN 978-2-228-89745-7)
  • Note : Dans l'ombre chaude de l'Islam a été réimprimé en 1908 avec des illustrations.
Mémorial en hommage à Isabelle Eberhard à Genève.

Notes et références

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  1. tweet (genre littéraire), consulté le .Voir et modifier les données sur Wikidata
  2. « http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/ark:/61561/wz818xusqrt » (consulté le )
  3. Brahimi 1990, p. 59.
  4. Commune de Genève, Acte de naissance no 188, sur Base Adhémar des Archives d'État de Genève, (consulté le ), vue 144
  5. « Genève, rue de la Pépinière: immeubles et petite villa Fendt », sur Bibliothèque de Genève Iconographie (consulté le )
  6. « A la poursuite d’Isabelle Eberhardt », sur Tribune de Genève (consulté le )
  7. a et b Tavernier 2016, chap. 1 § 3.
  8. Tavernier 2016, chap. 1 § 6.
  9. Tavernier 2016, chap. 1 § 7.
  10. Tavernier 2016, chap. 1 § 8.
  11. Tavernier 2016, chap. 1 § 9 à § 11.
  12. Tavernier 2016, chap. 1 § 14.
  13. Tavernier 2016, chap. 1 § 15.
  14. Tavernier 2016, chap. 1 § 17.
  15. a b et c Edmonde Charles-Roux, Isabelle du désert, Grasset, 2003.
  16. Tavernier 2016, chap. 1 § 12.
  17. a et b « Nomade jusqu’au bout de soi-même », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  18. Chancellerie d'État du canton de Genève, « Isabelle Eberhardt : Genevoises et Genevois connus et moins connus – promenades dans les rues de Genève » [PDF], sur Canton de Genève, (consulté le ).
  19. Charles-Roux, Edmonde, (1920- ...)., Auteur., Un désir d'Orient jeunesse d'Isabelle Eberhardt, 1877-1899, B. Grasset, (OCLC 1330865420, lire en ligne)
  20. « Point presse du Conseil d'Etat du 1er novembre 2017 » [archive du ], sur ge.ch (consulté le )
  21. Elodie Font, « Isabelle Eberhardt, exploratrice, écrivaine (et espionne ?) », France Inter,‎ (lire en ligne)
  22. Edmonde Charles Roux, Un désir d'Orient : la jeunesse d'Isabelle Eberhardt, Paris, Editions Grasset & Fasquelle, , p. 388
  23. Céline Brossillon, « Isabelle Eberhardt, 'Infernalia: Sepulchral Pleasure' (1895): A New Translation », Volupté: Interdisciplinary Journal of Decadence Studies, vol. 4, no 2,‎ (lire en ligne)
  24. La Rédaction, « Histoire d’Isabelle Eberhardt et Ahmed, le petit kabyle », sur La Dépêche de Kabylie, (consulté le )
  25. « Isabelle Eberhardt, la M'wadra!* », Al HuffPost Maghreb,‎ (lire en ligne, consulté le )
  26. Internet Archive, Rebel and saint, University of California Press, (ISBN 978-0-520-08242-7, lire en ligne)
  27. « Imperialism in North Africa: Letters, Lalla Zaynab », Women in World History (consulté le )
  28. a et b http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2008/03/25/article.php?sid=66102&cid=34
  29. a et b Latifa Madani, « Isabelle Eberhardt, « celle qui nous a toutes précédées » », sur L'Humanité,
  30. Acte de mariage no 218 du 17 octobre 1901 sur le site des archives départementales des Bouches-du-Rhône.
  31. Barstad 2002, p. 265
  32. Smithsonian Libraries, Annuaire du Conservatoire et du jardin botaniques de Genève, Genève, Conservatoire botanique, (lire en ligne)
  33. Sadaoui 1992.
  34. « A la poursuite d’Isabelle Eberhardt », sur Tribune de Genève (consulté le )
  35. Isabelle Eberhardt, une Harraga?
  36. Eberhardt 1908, p. 24.
  37. « La catastrophe d'Aïn-Sefra », sur Gallica, L'Univers, Paris, (consulté le ), p. 4.
  38. https://www.vitaminedz.com/fr/Algerie/biographie-d-isabelle-eberhardt-1550-Articles-0-520-1.html
  39. Myriam Marcil-Bergeron, « Échapper à la « machine sociale ». Le vagabondage chez Isabelle Eberhardt », Postures, no Dossier « Déviances », n°18,‎ , p. 83-91 (lire en ligne).
  40. (fr) La maison d’Isabelle Eberhard à Batna transformée en un dépotoir
  41. (fr) « La maison d'Isabelle Eberhardt », sur Algérie (consulté le )
  42. (fr) « Yasmina par Isabelle Eberhardt » (consulté le )
  43. « La maison d’Isabelle Eberhard à Batna transformée en un dépotoir », sur Le Matin d'Algérie (consulté le )
  44. a b c et d Eberhardt, Isabelle, 1877-1904., Amours nomades : Nouvelles choisies, Paris, Gallimard, , 138 p. (ISBN 978-2-07-034909-8 et 2070349098, OCLC 213376410, lire en ligne)
  45. Données BNF
  46. Nom géographiques du canton de Genève
  47. « Isabelle Ehberardt [sic], qui, habillée en homme, parcourut à cheval le Sahara, ne s’estimait en rien diminuée quand elle s’était livrée à quelque vigoureux tirailleur ». Simone de Beauvoir, Le Deuxième Sexe, Paris, Gallimard, coll. « Idées (réimpression 1976) », (lire en ligne), « Formation. La lesbienne », p. 491.
  48. « Jardins de l’Avenue-Foch », sur paris.fr (consulté le ).
  49. « Délibération du Conseil de Paris »

Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Paul Vigné d'Octon, « La "Louise Michel" du Sahara : Isabelle Eberhardt, sa vie et son œuvre (1877-1904) », La Revue anarchiste, no 7,‎ , p.42 (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Denise Brahimi, « Le voyage sans retour », Études françaises, vol. 26, no 1,‎ , p. 59-68 (lire en ligne).
  • Leila Louise Hadouche Dris, « L'œuvre algérienne d’Isabelle Eberhardt, une écriture à revisiter », Insaniyat, Oran, CRASC, no 46,‎ (lire en ligne, consulté le )..
  • Sylvie Savary, « Russe, Genevoise, ou Algérienne? », Passé simple, no 70,‎ , p. 3-13..
  • Guri Ellen Barstad, « Isabelle Eberhardt ou l'invention de soi », Romansk Forum,‎ , p. 265-269 (lire en ligne [PDF]). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Hedi Abdel-Jaouad, « Isabelle Eberhardt: Portrait of the Artist as a Young Nomad », Yale French Studies, no 83,‎ , p. 93–117 (ISSN 0044-0078, DOI 10.2307/2930089, lire en ligne, consulté le ).
  • (en) Masha Belenky, « Nomadic Encounters: Leïla Sebbar Writes Isabelle Eberhardt », Dalhousie French Studies, vol. 96,‎ , p. 93–105 (ISSN 0711-8813, lire en ligne, consulté le ).

Liens externes

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